Il existe des "fleurs de cerisier" en pierre qui ne sont pas fabriquées par l'Homme. Elles sont créées par un processus géologique complexe, et on ne les trouve qu'au Japon !
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Il existe des "fleurs de cerisier" en pierre qui ne sont pas fabriquées par l'Homme. Elles sont créées par un processus géologique complexe, et on ne les trouve qu'au Japon !
Commentaires préférés (3)
Elles se nomment Sakura Ishi (ou bien cerasite), se pèsent en carats comme n'importe quelle pierre précieuse et le processus serait dû à l'interaction de deux minéraux : indialite et cordierite.
Voilà, un complément tiré des sources :)
Merveilleuse anecdote pour parler des cerisiers en fleurs au Japon, un évènement national et culturel, au Pays du soleil levant.
Voici le blog d'un français qui nous l'explique dans les détails, la passion des Japonais pour les cerisiers à fleurs.
www.japan-activator.com/fr/news/index/sitecomments/id/295
Quant à moi, je ne peux que vous recommander de venir aussi admirer 4,5 millions de cerisiers à fruits, durant leur floraison (de mi-mars au début avril), dans la Vallée du Jerte, Cáceres, Espagne.
C'est tout de même plus proche que le Japon...
Une petite vidéo d'avant goût :
youtu.be/gpiiuFTY6aQ
Une source un peu plus détaillée pour les curieux : www.charismaticplanet.com/natural-wonder-of-cherry-blossom-stones/
"Une particularité géologique intrigante a été découverte dans la ville japonaise de Kameoka, qui se trouve juste au-dessus des montagnes occidentales de la ville de Kyoto. Il s'agit d'une petite pierre de forme subhexagonale composée de mica muscovite à grain très fin, logée dans un type de roche métamorphique appelé "Homfels". Il est intéressant de noter que lorsqu'elles sont fissurées et ouvertes, leurs sections transversales internes ressemblent à de minuscules fleurs rose doré. Elles sont exclusivement appelées "Cherry Blossom Stones", d'après la fleur vénérée du Japon et l'une des icônes les plus célèbres du pays. Le site Science Alert explique que le motif de ces fleurs n'a pas toujours été fait de mica. Elles ont commencé leur existence comme une matrice multiforme de six dépôts cristallins en forme de prisme d'un composite magnésium-fer-aluminium appelé cordiérite, rayonnant à partir d'un composite magnésium-aluminium-silicate solitaire appelé indialite au centre. De plus, les noyaux de fleurs de cerisier sont hébergés dans une matrice de cornéenne, une roche métamorphique de contact à grain très fin, façonnée sous terre il y a environ 100 millions d'années par la chaleur intense de la lave en fusion. Les masses de cordiérite-indialite de forme sub-hexagonale dans la cornéenne contiennent sept cristaux individuels. Au centre de chaque masse se trouve un cristal d'indialite en forme d'haltère, très étroit au centre et assez large aux extrémités. À côté du cristal d'indialite se trouvent six cristaux de cordiérite en forme de prisme. Ils sont plus larges au centre de chaque noyau de fleur de cerisier et plus étroits aux extrémités. Les masses de cordiérite-indialite ont subi un deuxième événement métamorphique lorsqu'elles ont été mises à nu par un type d'eau chaude appelé fluides hydrothermaux. Ces fluides ont modifié la composition chimique des minéraux à l'intérieur des noyaux de fleurs de cerisier, produisant du mica pour modifier l'inclusion originale de cordiérite-indialite. Étant donné qu'ils doivent subir deux types de métamorphoses pénétrantes et très spécifiques pour prendre forme, les noyaux de fleurs de cerisier sont extrêmement rares, et on ne les trouve que dans le centre du Japon. Par conséquent, les pierres de fleurs de cerisier qui ont subi un remplacement complet de leurs minéraux internes au cours de leur vie géologique sont si subtiles à l'intérieur qu'elles peuvent sans difficulté être cassées en deux ou écrasées entre les doigts. Afin de préserver la beauté de leurs subtils motifs en mica, les Japonais les enduisent d'une solution diluée de colle à bois mélangée à de l'eau pour que tout reste en place."
Tous les commentaires (7)
Elles se nomment Sakura Ishi (ou bien cerasite), se pèsent en carats comme n'importe quelle pierre précieuse et le processus serait dû à l'interaction de deux minéraux : indialite et cordierite.
Voilà, un complément tiré des sources :)
Je me demande quelle légende cette pierre a crée ?
Merveilleuse anecdote pour parler des cerisiers en fleurs au Japon, un évènement national et culturel, au Pays du soleil levant.
Voici le blog d'un français qui nous l'explique dans les détails, la passion des Japonais pour les cerisiers à fleurs.
www.japan-activator.com/fr/news/index/sitecomments/id/295
Quant à moi, je ne peux que vous recommander de venir aussi admirer 4,5 millions de cerisiers à fruits, durant leur floraison (de mi-mars au début avril), dans la Vallée du Jerte, Cáceres, Espagne.
C'est tout de même plus proche que le Japon...
Une petite vidéo d'avant goût :
youtu.be/gpiiuFTY6aQ
Une source un peu plus détaillée pour les curieux : www.charismaticplanet.com/natural-wonder-of-cherry-blossom-stones/
"Une particularité géologique intrigante a été découverte dans la ville japonaise de Kameoka, qui se trouve juste au-dessus des montagnes occidentales de la ville de Kyoto. Il s'agit d'une petite pierre de forme subhexagonale composée de mica muscovite à grain très fin, logée dans un type de roche métamorphique appelé "Homfels". Il est intéressant de noter que lorsqu'elles sont fissurées et ouvertes, leurs sections transversales internes ressemblent à de minuscules fleurs rose doré. Elles sont exclusivement appelées "Cherry Blossom Stones", d'après la fleur vénérée du Japon et l'une des icônes les plus célèbres du pays. Le site Science Alert explique que le motif de ces fleurs n'a pas toujours été fait de mica. Elles ont commencé leur existence comme une matrice multiforme de six dépôts cristallins en forme de prisme d'un composite magnésium-fer-aluminium appelé cordiérite, rayonnant à partir d'un composite magnésium-aluminium-silicate solitaire appelé indialite au centre. De plus, les noyaux de fleurs de cerisier sont hébergés dans une matrice de cornéenne, une roche métamorphique de contact à grain très fin, façonnée sous terre il y a environ 100 millions d'années par la chaleur intense de la lave en fusion. Les masses de cordiérite-indialite de forme sub-hexagonale dans la cornéenne contiennent sept cristaux individuels. Au centre de chaque masse se trouve un cristal d'indialite en forme d'haltère, très étroit au centre et assez large aux extrémités. À côté du cristal d'indialite se trouvent six cristaux de cordiérite en forme de prisme. Ils sont plus larges au centre de chaque noyau de fleur de cerisier et plus étroits aux extrémités. Les masses de cordiérite-indialite ont subi un deuxième événement métamorphique lorsqu'elles ont été mises à nu par un type d'eau chaude appelé fluides hydrothermaux. Ces fluides ont modifié la composition chimique des minéraux à l'intérieur des noyaux de fleurs de cerisier, produisant du mica pour modifier l'inclusion originale de cordiérite-indialite. Étant donné qu'ils doivent subir deux types de métamorphoses pénétrantes et très spécifiques pour prendre forme, les noyaux de fleurs de cerisier sont extrêmement rares, et on ne les trouve que dans le centre du Japon. Par conséquent, les pierres de fleurs de cerisier qui ont subi un remplacement complet de leurs minéraux internes au cours de leur vie géologique sont si subtiles à l'intérieur qu'elles peuvent sans difficulté être cassées en deux ou écrasées entre les doigts. Afin de préserver la beauté de leurs subtils motifs en mica, les Japonais les enduisent d'une solution diluée de colle à bois mélangée à de l'eau pour que tout reste en place."
Je n'arrive pas à trouver à quel point c'est précieux, dans la première source, toutes les gemmes ont trouvé acheteur.
En tout cas c'est fascinant de voir ce que peut faire la nature!
Fascinant
On a du mal à saisir l'échelle de prime abord, ayant parcouru quelques images de cerasites sur le net, je me suis étonnée de voir que c'est vraiment très petit, de l'ordre de 2 à 5mm de diamètre environ quand il y avait de quoi comparer ou une règle à côté, parfois encore enchâssées dans un morceau de pierre et parfois libérées, leur fragilité et leur délicatesse rappelle encore la fleur, très belle découverte.