En commençant à lire l'anecdote, j'ai pensé que les Pays-Bas avaient simplement surdimensionnés leurs prisons, alors qu'en réalité c'est leur système pénal qui craint ...

Je vais ouvrir un complexe pénitentiaire il y a du business à se faire visiblement :
- Peu d'entretiens des parties privées
- Entretien des parties communes effectués par les résidents sous forme de TGI
- Normes de sécurisation simples à respecter (on blinde)
- Pas besoin d'architecte d'intérieur ni de décoration / meulage
- Pas besoin de peindre les façades (blocs bétons style brutalisme)
- Création d'emplois dans la surveillance / pénitentiaire
- Règle le problème de surpopulation carcérale en France
- Plus besoin de sur-louer à son voisin européen en augmentant les charges logistiques de transport / transfert
- Schéma de chauffage, plomberie et électricité simpliste

Non vraiment je crois qu'on a trouvé le métier immobilier de demain

"Comment expliquer le « cas néerlandais » ?
Premier élément : la criminalité recensée y est en baisse (- 8 % en 2015, dernière année pour laquelle les chiffres sont connus, par rapport à 2014)." : 1ère source - Le Monde.

La plainte de LAVERITE, est certes virulente, mais pas totalement infondée. Je ne suis pas d'accord quand il dit : "L'auteur de cette anecdote laisse entendre, comme le premier commentaire le conclut : « C'est leur système pénal qui craint... ». Pourtant, c'est tout le contraire !". Non, le système craint aussi vu le taux d'élucidation des affaires les plus graves, la non sévérité du système ou le maintien en liberté de quelques 12 000 condamnés.

Lui répondre "Bon vent" ou alors que se plaindre d'une appli gratuite est fort, est juste pathétique et très loin de l'esprit de tolérance de cette application.

De mémoire, à vérifier donc, il arrive que ceux qui postent les anecdotes se plaignent de la correction qui dénature complètement le message. Tout le monde n'ayant pas le temps (ou les moyens, pour les sources avec abonnement) de lire les sources ou les commentaires, la moindre des choses serait que l'anecdote soit vraie.

Au lieu de "Cette situation ne résulte pas d'une baisse de la criminalité...", une possibilité aurait été d'écrire "Cette situation ne résulte pas SEULEMENT d'une baisse de la criminalité..."

En commençant à lire l'anecdote, j'ai pensé que les Pays-Bas avaient simplement surdimensionnés leurs prisons, alors qu'en réalité c'est leur système pénal qui craint ...

Je vais ouvrir un complexe pénitentiaire il y a du business à se faire visiblement :
- Peu d'entretiens des parties privées
- Entretien des parties communes effectués par les résidents sous forme de TGI
- Normes de sécurisation simples à respecter (on blinde)
- Pas besoin d'architecte d'intérieur ni de décoration / meulage
- Pas besoin de peindre les façades (blocs bétons style brutalisme)
- Création d'emplois dans la surveillance / pénitentiaire
- Règle le problème de surpopulation carcérale en France
- Plus besoin de sur-louer à son voisin européen en augmentant les charges logistiques de transport / transfert
- Schéma de chauffage, plomberie et électricité simpliste

Non vraiment je crois qu'on a trouvé le métier immobilier de demain

"Comment expliquer le « cas néerlandais » ?
Premier élément : la criminalité recensée y est en baisse (- 8 % en 2015, dernière année pour laquelle les chiffres sont connus, par rapport à 2014)." : 1ère source - Le Monde.

La plainte de LAVERITE, est certes virulente, mais pas totalement infondée. Je ne suis pas d'accord quand il dit : "L'auteur de cette anecdote laisse entendre, comme le premier commentaire le conclut : « C'est leur système pénal qui craint... ». Pourtant, c'est tout le contraire !". Non, le système craint aussi vu le taux d'élucidation des affaires les plus graves, la non sévérité du système ou le maintien en liberté de quelques 12 000 condamnés.

Lui répondre "Bon vent" ou alors que se plaindre d'une appli gratuite est fort, est juste pathétique et très loin de l'esprit de tolérance de cette application.

De mémoire, à vérifier donc, il arrive que ceux qui postent les anecdotes se plaignent de la correction qui dénature complètement le message. Tout le monde n'ayant pas le temps (ou les moyens, pour les sources avec abonnement) de lire les sources ou les commentaires, la moindre des choses serait que l'anecdote soit vraie.

Au lieu de "Cette situation ne résulte pas d'une baisse de la criminalité...", une possibilité aurait été d'écrire "Cette situation ne résulte pas SEULEMENT d'une baisse de la criminalité..."

Voici quelques extraits issus de la première source (un article du Monde de 2017) :

"Un récent rapport du Conseil de l’Europe sur la politique pénale indique que le royaume comptait, en septembre 2015, 53 détenus pour 100 000 habitants – bien moins que la France (98,3) mais aussi que la Suède (58,6) ou la Finlande (54,8), réputés pour être parmi les pays les plus sûrs au monde. Au début 2016, les Pays-Bas ne recensaient plus que quelque 9 000 détenus, deux fois moins qu’il y a dix ans."

"Alors, le parlement réclame des moyens pour la police afin d’améliorer le taux d’élucidation des affaires les plus graves – et donc, les arrestations –, plus de sévérité contre certaines formes de délinquance – notamment sexuelle, ou les faits de violence envers les enfants – ou encore l’exécution effective des peines pour quelque 12 000 condamnés maintenus en liberté.

Pour prolonger la vie des établissements pénitentiaires, les pouvoirs publics ont imaginé d’autres solutions. Certains servent de logements d’urgence ou abritent des demandeurs d’asile en attente d’une décision, d’autres sont loués à des pays étrangers, comme la Norvège et la Belgique. Cette dernière a décidé, dès 2009, de louer, pour 30 millions d’euros (gardiens compris) la maison d’arrêt de Tilburg afin d’y placer des prisonniers victimes de la surpopulation : si le nombre de détenus baisse constamment aux Pays-Bas, il augmente en Belgique, où le taux de surpopulation dépasse 30 % dans la plupart des établissements."

"Les juges recourent beaucoup moins à l’incarcération mais beaucoup plus aux amendes, au port du bracelet électronique et aux travaux d’intérêt général. Ces derniers peuvent aboutir à diviser par deux une condamnation : un individu condamné à dix mois de détention pour un vol effectuera cinq mois s’il va travailler dans les cuisines d’un hôpital.

Depuis une dizaine d’années, le ministère public peut en outre décider seul d’une sanction qui ne prive pas un suspect de sa liberté, ce qui a eu pour effet de désengorger à la fois les tribunaux et le système carcéral. Une partie de la baisse du nombre de détenus s’explique par deux autres facteurs. Les personnes auparavant maintenues dans des prisons psychiatriques dépendent désormais de l’hôpital. Enfin, le nombre d’étrangers en situation irrégulière incarcérés a fondu en raison d’une limitation de la durée de leur rétention et d’expulsions plus nombreuses."