Les laboratoires destinés à étudier les agents pathogènes sont classifiés selon 4 niveaux de dangerosité. Le P4 est le plus haut niveau et moins de 20 laboratoires dans le monde ont ce niveau de sécurité, qui leur permet d'étudier les agents pathogènes les plus dangereux comme le virus Ebola ou la fièvre de Lassa. Il en existe un seul en France, à Lyon.
Ces "bunkers" sont ainsi totalement hermétiques, des sécurités anti-incendie privant l'incendie d'oxygène sont également mises en place, ainsi que des stérilisateurs à la vapeur et des décontaminateurs chimiques pour éliminer toute trace d'effluent liquide. Le personnel opère également avec des mesures de sécurité drastiques : douches au phénol, pressurisation du scaphandre hermétique, casques WiFi branchés sur des fréquences militaires pour la communication ... Ces mesures de sécurité sont indispensables pour ces laboratoires P4, car les agents pathogènes étudiés présentent un taux de mortalité avoisinant parfois les 100% et aucun traitement médical ou viral n'est efficace.

Tous les commentaires (133)
C'est en travaillant dessus, en étudiant comment le virus ou la bactérie se propage, mute etc. Que l'on peut savoir comment la contrer.
Créer un antiviral ou un vaccin est facile à faire. Mais lorsqu'un virus mute, pour se protéger, le premier devient obsolète.
C'est en comprenant sa base ou en empêchant la mutation que l'on peut créer un remède efficace. Mais dans ce cas il est nécessaire de voir toutes les évolutions possibles. Donc de le faire évoluer in vitro et in vivo
On en parle dans le tome "Stéphane" de la série U4 !
Très bon livre au passage !
Mon lycée est Juste en face, de l'autre côté de la rue ... Ça donne envie d'aller en cours n'est-ce pas ? ^^´
Aūn Shinrinkyô en effet
Putain c'est vrai, croiser des virus et créer des super-virus c'est TELLEMENT UTILE à l'élaboration d'un remède. Tu fais l'amalgame entre une énorme usine destinée à créer de l'électricité et un centre d'étude. La centrale nucléaire a plus de chances de péter car les protocoles de sécurité sont relégués à un second plan pour augmenter la productivité, comme sur tous les lieux de production de ressources primaires. Sauf que le P4 est un lieu d'étude, le protocole de sécurité est au premier plan car c'est sur l'efficacité de celui-ci que se basera l'avancée du projet mène par le P4.
En France peut-être, mais de nombreux laboratoires P4 l'étudient à travers le monde, notamment le CdC américain, ou le laboratoire Vektor russe, tous deux ayant travaillé sur des armes bactériologiques. A ce propos, un excellent livre de Ken Alibek, la guerre des germes, permet de découvrir le programme russe.
J'ai appris ça dans un roman de Frank Thilliez. Merci Frank pour tes thrillers ;)
La norme du wifi est 2,4Ghz ou 5Ghz
Et c’est tout
Il n’y a pas d’autre fréquence qui lui sont alloué
Parler de fréquence wifi militaire est une hérésie
Peut être peut on parler de codage militaire
Mais pas de fréquence
Ou alors si c’est une autre fréquence ça ne s’appelle plus du wifi
« Protégé »
Et en 2020 le COVID-19 s’en échappa...
Bonjour, on est en décembre 2020 et cette anecdote me confirme que ce coronavirus a bien "fuité" du labo P4 de Wuhan... et la manipulation n'est pas terminée...
C'est magnifique de tomber sur une anecdote comme celle-ci. De lire les commentaires, de se rendre compte que des personnes se prennent la tête sur leurs sécurités, des débats sur leurs utilisation dans des séries post apocalyptique... 8 ans après welcome to post 2020...