Nicholas Alkemade fut un pilote qui officia durant la Seconde Guerre Mondiale, connu pour avoir survécu à une chute de plus de 5,6 km sans parachute ! Celui-ci ayant pris feu avec son appareil au cours d'un combat, il décida de sauter plutôt que d'être brûlé vif. La neige et des branches de pins lui permirent de ne subir qu'une entorse une fois arrivé au sol.
Il raconta avoir allumé sa cigarette en attendant les secours. Il fut suspecté d'espionnage par les Allemands l'ayant découvert. Ceux-ci refusant de croire à son récit jusqu'à ce que la carcasse de son avion confirme ses dires. Il fut emprisonné jusqu'à la fin de la guerre avant de rentrer en héros en Angleterre.

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Tu as tort de dire que c'était pas précisé, j'ai bien écrit "aux frottements de l'air prêt" ce qui signifie que dans le vide ca marche, et si on est pas dans le vide il faudra se méfier des frottements.
Tu as raison sur le fait que les 3 conditions ne peuvent pas être réunies pour deux entités de masses volumiques différentes. Ceci dit, vos conditions sont fausses.
En effet :
- la densité n'a aucune importance (pense tu qu'une balle de ping pong et une bille de plomb aient la même densité ? Pourtant elles tombent bien en même temps)
- De plus on veut expliquer que la masse n'a pas d'influence sur la vitesse de chute, donc dire qu'il faut que la boule de plume et la boule de plomb aient le même poids c'est à l'opposé de ce que tu veux expliquer. Là en disant ça tu te retrouve à dire "pour que 2 objets de masses différentes tombent à la même vitesse il faut qu'ils aient la même masse".
- Enfin, pour le volume c'est partiellement faux. En fait, c'est totalement faux mais l'idée est là. En réalité, il faut que les objets aient (exactement) la même forme afin que leur "pénétration dans l'air" soient la même, c'est la seule et unique condition nécessaire pour que les objets tombent à la même vitesse.
D'ailleurs, un mec pas trop con, du nom de Galilée a sorti un paradoxe vraiment pas mal pour justifier le fait que la masse n'a aucune influence sur la vitesse de chute.
Il a dit :
"Deux plongeurs en haut d'une falaise se jettent à l'eau simultanément.
Durant leur vol ils vont successivement se tenir la main puis se lâcher.
Imagine-t-on que la vitesse des plongeurs augmente brutalement lorsqu'ils se tiennent la main pour diminuer lorsqu'ils se lachent ? Évidemment non, donc la masse n'a pas d'influence sur la vitesse de chute."
Ça aurait été con qu'il se fasse buter par les allemands juste après l'avoir découvert !
Ha oui, j'ai relu le premier commentaire, j'ai écrit l'inverse de ce que je tente d'expliquer depuis 2 pages, ce qui explique que certaines personne ne m'aient pas compris ! Mea culpa
Donc pour résumer, comme j'ai dit par la suite :
- Dans le vide, peu importe les 2 objets que l'on prendra, ils tomberont toujours à la même vitesse.
- En dehors du vide, 2 objets tomberont à la même vitesse si et seulement si (condition nécessaire et suffisante !) ils ont la même forme.
Voici à proprement dit la nouvelle définition du terme BADAAAASS
Ou qui meurt en glissant de son bain!
à 5,6 km de hauteur, il aussi dû voir l'intégralité de la série Friends
J'avais déjà entendu cette histoire il y a quelques temps, il me semble qu'il a chuté dans plus de 10 mètres de neige.
Son energie potentielle se transforme en energie cynetique, ce qui fait que son energie mecanique reste stable d'où une vitesse constante a partir d'un certain seuil
Ce que j'aime le plus sur SCMB, c'est les commentaires. Le sens de l'humour des utilisateurs est juste.. parfait, j'adore. Et en plus ils permettent aussi d'avoir un complément d'informations sur l'anecdote !
Oups, y a déjà eu pas mal de réponses plus haut!
J'ajouterais que tu peux comparer la chute d'une bille dans l'air (la haute altitude) et dans l'eau (basse altitude)
Donc si je te suis, deux ballons de baudruche identiques, l'un rempli d'hélium et l'autre d'air tomberont à la même vitesse ?
Chaque corps a une vitesse limite de chute, pour l'Homme elle se situe entre 10 et 13 m/s (dépendant de la masse, des frottements etc) il est donc tout à fait possible d'être ralenti par branches et neige à cette vitesse là.
Parceque cette vitesse dépends de la composition de l'environnement (ici l'atmosphère qui émet beaucoup de résistance)
Baumgartner lui a sauté de la stratosphère ou la résistance de l'air est très faible parcequ'il t'en a moins tout simplement :)
J'avais lu la même histoire d'un pilote de b-17 qui aurait sauté au-dessus de la forêt noire en Allemagne, sans parachute, aurait survécu avec de multiples fractures et recueilli par des habitants du coin.
Cette histoire existe-t-elle également ou était-ce une variante déformée ?
Ho toi tu cherches l'embrouille ! tu veux tbattre c'est ca ? :p
Doit y avoir une question de masse volumique qui entre en jeu pour les objets qui ne tombent pas je suppose. Ceci dit, la réponse à ta question du pourquoi le ballon d'hélium ne tombe pas m'intéresse car je ne la connais pas.
L'hélium est un gaz plus léger que l'air ambiant... Donc il monte... Idem pour l'air chaud..... J'espère avoir répondu a ta question :)
Heu...non
D'accord sur ce que tu dis dans le vide.
En dehors du vide en revanche, on sous entend souvent dans l'atmosphère - espace dans lequel on applique la mécanique des fluides - deux objets tomberont à la même vitesse si ils ont la même forme, Et taille, Et poids... (force gravitationnelle appliqué à un objet massif).
Car non, une balle de Ping Pong et une bille de plomb de même taille lâchées d'une certaine hauteur n'atterriront pas en même temps
Car la vitesse d'un corps en chute dans l'air se stabilise quand deux forces s'équilibrent: sa résistance a l'air (au fluide) et son poids
Tester chez soit un lâché de ces deux objets, perché sur une chaise, ou même le faire depuis le balcon du 3 eme montrera qu'ils arrivent a peu près en même temps car la hauteur de chute fait que la résistance dans l'air est négligeable, ils n'auront pas le temps d'atteindre leurs pleines vitesses de chute (à moins de les lâcher sur un dispositif qui permet de mesurer à la très petite fraction de seconde près le moment où les objets le touche)
Donc à tester depuis la plus haute tour du monde afin de laisser le temps aux deux boules de masse très différentes d'atteindre chacune leur vitesse terminale...
Ou encore plus parlant: puisque qu'on applique à l'air la mécanique des fluides, transpose donc ton idée a l'eau: lâche un boulet de canon plein, très dense, en plomb par exemple, et une boule de même taille, en plastique, de densité très inférieur, mais suffisant pour couler (et donc de masse et de poids très différentes). Elles auront la même forme, la même taille, et pourtant c'est bien le boulet qui touchera le fond de l'océan en premier... Comme la résistance au mouvement dans l'eau est plus importante que dans l'air(et une pesanteur plus faible), la différence de masse importante se traduira par une importante différence de temps de chute jusqu'au fond de l'eau, observable très facilement
L'exemple cité plus haut du ballon d'air et du ballon d'hélium est très parlante aussi.
Galilée n'a pas imaginé : "peut importe la masse, tout tombe à la même vitesse"
Il a imaginé : "il n'y a pas que la masse qui fait que les objets tombent à des vitesses différentes"
Il exclue le rôle unique du poids pour définir la chute des corps dans l'air.
D'ailleurs voici exactement son expérience de pensée (il ne l'a jamais réalisé, il l'a imaginé pour montrer l'illogique des raisonnements d'alors):
Deux objet de masse différentes lâchés du haut d'une tour.
L'objet plus massif atterri avant le moins massif.
Attache les deux ensemble: le moins massif va freiner le plus massif qui va tomber moins vite. Mais l'ensemble est plus lourd que les deux séparés: ça va donc tomber plus vite.
D'un côté ça tombe moins vite, et de l'autre plus vite. Il y avait donc a l'époque une erreur dans le raisonnement des scientifiques.
L'air change tout. La mécanique des fluide implique directement la résistance au fluide ou au gaz lors de sa chute et donc sa masse.
La loi qui dit que les corps tombent a la même vitesse peut importe leur masse est la première loi physique qui contredit l'observation. Elle contredit l'observation car on l'observe dans l'air alors qu'il faut l'observer dans le vide
La science explique la réalité par l'impossible.
Le problème du ballon d'hélium t'intéresses peut être car tu crois que dans l'air la masse ne change rien aux chutes des corps. Les ballon ont des masses volumiques différentes, donc des masses différentes. La balle de Ping Pong et la balle de plomb on des masses volumiques différentes également, et des masse a fortiori différentes.
La masse change tout. En sachant ça, le problème du ballon n'est plus un problème.
Tout cela est contre intuitif...dans le vide.
Dans l'air tout se passe comme on peux l'imaginer facilement : le lourd tombe plus vite que le léger.
Cordialement, désolé pour le pavé, je commence a être un habitué des monologues, peut être que certains commencent à s'habitué ;-)
Le plus "léger" est au sens physique du terme ? Je veux dire, j'ai du mal à cerner comment un ballon d'hélium (pour lui, je veux bien qu'il ait une masse connue) peut être plus léger que l'air ambiant (pour lui justement, je vois pas trop la notion de masse).
Le mec survit à une chute de 5km et s'en grille une histoire de choper un cancer pour compenser ^^
Explications concernant le ballon gonflé à l'hélium. La masse n'intervient pas sur la vitesse de chute, ceci est dû au fait que, bien sûr, le poids tire deux fois plus fort sur un objet deux fois plus lourd mais en même temps il faut deux fois plus de force pour faire accélérer un objet deux fois plus lourd de la même valeur (essayez de pousser un vélo et une moto pour leur donner une accélération), donc ces deux objets soumis à la même pesanteur accélèrent pareil. Dans le vide tous les corps soumis à la même accélération chutent donc à la même vitesse. Dans l'air, pour que deux objets chutent à la même vitesse il faut, en plus, que les frottements sur l'air soient les mêmes donc non seulement la même forme, mais aussi le même état de surface (lisse ou rugueux), mais aussi le même air (température, pression, humidité). Dans l'exemple du ballon gonflé à l'hélium, ce n'est pas l'air le problème, c'est l'accélération qui n'est pas la même ! Le principe d’Archimède l'emporte sur la pesanteur (puisque le poids du ballon est inférieur au poids du volume d'air déplacé, la force d'Archimède est supérieure à son poids) et le ballon n'a plus de poids apparent donc il n'est plus soumis à l'accélération due à la pesanteur, donc il ne se comporte pas comme l'autre. CQFD. C'est pareil dans le vide : si on attache un objet avec un élastique pour simuler une force contraire, il ne chute pas pareil ! Mais si on leste le ballon gonflé à l'air (petit lest qui ne change pas significativement sa forme) pour qu'il tire sur sa ficelle exactement autant que le ballon gonflé à l'hélium tire sur sa ficelle dans l'autre sens, ils sont donc soumis à des forces identiques mais opposées (on peut même les attacher ensemble, il ne bougeront pas), et s'ils ont la même forme, quand on coupe la ficelle, ils vont s'éloigner à la même vitesse mais dans des directions opposées par rapport au point où on les aura lâchés ! (jusqu'à ce que le ballon gonflé à l'hélium gagne une altitude ou l'air se raréfie suffisamment pour que la poussée d'Archimède diminue et donc le ballon ralentit, ou que le ballon lesté touche le sol)