On ne connait pas avec exactitude l'altitude d'un avion. Par contre, on connaît les températures et pressions dites "normales" pour certaines altitudes : c'est l'atmosphère normalisée. Les avions utilisent donc des sondes de pression et de température pour évaluer l'altitude selon des tables de valeurs.

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Part 145 c'est pour la maintenance et part 21 pour les constructeurs. Et oui faut bien les fabriquer avant de les entretenir.
Anecdote mal rédigée. Ce n'est pas parce qu'on ne connait pas l'altitude. On peut connaitre très précisément l'altitude à l'aide d'un GPS ou d'un radioaltimètre mais ce n'est pas ce qui a été retenu pour réglementer la circulation dans le ciel. Donc il faudrait écrire : "Plutôt que de mesurer l'altitude exacte, il est convenu dans le domaine de l'aviation de fixer les niveaux de vol en fonction d'une altitude estimée à partir de la mesure de la pression de l'air. En effet, les altimètres basés sur la pression sont simples, fiables et robustes et peuvent équiper facilement tout ce qui vole, petit ou gros, donc tous les avions utilisent le même principe et ils peuvent se croiser à des altitudes différentes sans risque de collision !"
Cela ne marcherait que si le sol était entièrement plat ;) Le relief ne serait pas pris en compte
Ce n'est le défaut de ces sondes qui avaient été retenues comme cause de l'accident de l'Air france Rio-Paris ?
Dans le nez il y a un radar les sondes sont un peu partout sur l'avion ✈️
Non car un avion doit voler légèrement incliner vers le haut pour garder son profil aérodynamique et donc voler, et tout ce joue sur la puissance moteur, autrement dis un avion aura afficher sur son altimètre une altitude approximative, car elle varie constamment mais de peu
Ça serait sûrement la méthode la plus compliquée et la moins précise (et donc la plus dangereuse) pour déterminer l'altitude. Il y a l'équivalent pour un déplacement horizontal : pour déterminer la position d'un bateau (ou d'un avion) sur une carte. Ça s'appelle l'estime : on trace sur la carte la route suivie en fonction du cap et de la distance parcourue, mais ça devient de moins en moins précis au fur et à mesure que le temps passe et il faut régulièrement "faire le point", soit en visant des repères à terre, soit à l'aide d'un sextant en haute mer, pour recaler le tracé. Bien sûr tout ça a plus ou moins disparu avec l'arrivée du GPS.
On peut probablement le faire avec un GPS mais si il y a probleme electrique durant le vol, on se retrouve perdu dans le ciel !
Non car comme dans l'ocean il y des courants d'air, aussi bien horizontalement que verticalement, ce qui dévie la trajectoire, entre autre, et puis l'avion dérape (il ne va pas pile tout droit, mais dérape a cause de l'aerodynamique)
Si, le gps permet d'avoir l'altitude.
Mais c'est un procédé récent.
Le radar aussi... Mais celui de la tour de contrôle, pas un dispositif embarqué.
Et tous ces moyens exigent une communication avec l'extérieur.
En cas de mauvaises conditions météo (où il est justement vital d'avoir l'altitude) ça devient problématique.
Les signaux radio ne passant pas à travers les nuages.
Un avion /dans/ un nuage a de gros ennuis. (En plus, même le visuel est bloqué)
.
On peut savoir la position exacte d'un avion dans le ciel avec les GPS, pourtant les pilotes ne l'utilisent pas pour naviguer. Cela pour plusieurs raisons :
- La fiabilité (l'utilisation des GPS dépend du bon fonctionnement des satellites, du récepteur, de la transmission du signal...)
- L'indépendance d'une source d'énergie électrique. L'altimètre traditionnel fonctionne sans alimentation.
- Raisons historiques évidentes
Un altimètre traditionnel n'est rien d'autre qu'un baromètre gradué en pieds, et dont on peut décaler le zéro grâce à une molette. Je vous invite à tester le simulateur suivant pour comprendre :
www.pyrochta.ch/flash/Altimeter.htm
Si on rentre dans la petite fenètre la pression atmosphérique au niveau de la mer, les aiguilles indiqueront l'altitude par rapport au niveau de la mer, ceci à condition que la température décroisse du gradient standard OACI, c'est à dire 2°C pour 1000 pieds. Sinon il faut apporter une correction de température entre l'altitude indiquée par l'instrument et l'altitude réelle.
Si on rentre dans la petite fenètre la pression atmosphérique au niveau du sol, l'altimètre indiquera cette fois-ci la hauteur de l'avion par rapport au sol. Ce réglage est utilisé au décollage et à l'aterrissage (On peut demander par radio à la tour de contrôle le QFE, c'est à dire la pression atmosphérique au niveau du sol, lorsqu'on se trouve à proximité du terrain)
En revanche, si l'on vole à une altitude supérieure à 3000 pieds par rapport au sol, il est obligatoire de passer en "niveau de vol", c'est à dire que tous les avions au dessus de 3000 pieds/sol doivent régler leur altimètre sur la même référence : 1013 hectoPascals. Alors, l'altitude de vol n'est plus libre, mais obéit à des règles précises (vol à vue ou aux instruments, route suivie par l'avion...). Tous les avions d'une même "catégorie" (VFR ou IFR) et volant sur la même route vont se trouver à la même altitude, car ils auront calé la référence de leur altimètre sur la même valeur, indépendante des conditions météo et du lieu d'ou ils sont partis. Ces couches sont espacées verticalement de 500 pieds. (ici pour en savoir plus : fr.wikipedia.org/wiki/Niveau_de_vol )
L'important n'est alors pas que les avions volent à une altitude précise par rapport au sol ou au niveau de la mer, mais qu'ils restent bien dans leur niveau de vol (qui n'est pas forcément plat comme l'illustre le lien wiki ci-dessus)
source : un pilote
Un radar renvoie les ondes émises pour former le relief tandis qu'un gps est une triangulation... dans l'espace en deux dimensions il n'y a aucun problème à se repérer... Mais je ne vois pas comment avec ces outils on pourrait ajouter une 3 ème dimension... ce serait alors un autre outil... il y aurait diverses solutions envisageables physiquement parlant, mais difficiles à mettre en oeuvre concrètement, malheureusement, on doit donc pour l'instant s'en remettre à cela...
Ces sondes "prises de pression statique" se trouvent généralement sur le côté du fuselage, pour être le moins possible perturbés par l'écoulement d'air autour de l'aéronef. Au contraire, les tubes pitot, souvent sous les ailes mesurent une pression totale (statique + dynamique) qui permet d'obtenir une vitesse air.
Nan car il faudrait en temps réel savoir a qu'elle hauteur t'es depuis le sol sachant que le sol n'est pas régulier alors que le vol de l'avion si. Donc c'est techniquement bien plus simple de se fier aux températures des couloirs aériens
Le système GPS permet de connaitre l'altitude (en plus de la latitude et de la longitude). Tu peux le vérifier facilement dans la fonction GPS de ton smartphone. Il n'y a donc pas de "malheureusement". Au contraire, si on utilise la mesure de la pression comme indicateur de l'altitude plutôt qu'une mesure par GPS, c'est parce qu'elle répond facilement et parfaitement au besoin. De même, les compteurs de vitesse des voitures comptent en fait les tours de roue alors qu'on pourrait connaitre la vitesse plus précisément avec un GPS mais ça serait inutilement compliqué et moins fiable.
Si on peut, et très précisément. Mais il a été décrété que les avions utiliseraient des sondes barométriques ( fonctionnant à la pression ), et voleraient à haute altitude sur le même calage altimétrique, c'est à dire 1013,25 hPa.
C'est exact, en revanche le radioaltimètre n'est utilisable que dans les 5000 premiers pieds.
Et le radar météo, bien qu'il puisse détecter les reliefs ( mode mapping ) est supplanté par la base de donnée de relief du FMC, affichable sur le ND.
Non cela donne la hauteur par rapport au sol. Par exemple si je veux rester à 1000m de hauteur, alors l'avion ne cessera de monter et descendre, en suivant le relief.
Lorsqu'on parle d'altitude, on parle de hauteur par rapport à la mer, en fonction de la pression atmosphérique, et de la température.
C'est le geoïde de référence WGS84 ( pour le système NAVSTAR/GPS qui est américain, le système GLONASS qui est russe, utilise un autre geoïde ).
De plus, la fonction S/A ( selective availability ) permet aux militaires américains de dégrader volontairement les informations GPS.
Ce serait gênant au dessus de l'océan de nuit à 10km d'altitude de perdre toutes informations de position, vitesse, et altitude !