Jack Back est un DJ qui produit de la musique électronique underground. Ce nom ne vous dit sûrement rien, et pourtant derrière ce nom de scène se cache en réalité un DJ très connu : David Guetta. Il a choisi cet autre nom de scène afin de produire une musique plus underground que celle pour laquelle il est connu. Jack Back a déjà réalisé des remix de morceaux de David Guetta.

Tous les commentaires (38)
Le choix d'employer une forme féminine ou masculine n'a rien à voir avec du sexisme/machisme. Le féminisme est un combat gagné d'avance qui au fond n'intéresse que deux minorités : les machistes qui sont des idiots et les féministes qui ne l'ont pas encore compris...
C’est ta vision des choses, que je ne partage pas. Ça n’a pas « rien à voir », d’ailleurs un commentaire plus haut a mis un lien, qui expliquait que le terme « autrice » a volontairement été banni de l’usage à l’époque, dans un but politique sexiste affiché.
Quant au « combat gagné d’avance », écoute tu es bien optimiste, il y a encore des tas de progrès à faire. Mais oui, les féministes n’ont bien sûr rien compris. ;)
Lorsque que j'ai posté mon commentaire, je m'attendais à cette réponse.
En fait, je suis plutôt d'accord avec le premier commentaire de @Dylan, que c'est une vielle habitude bien ancrée, car d'un certain âge, déjà, je suis.
Plus jeune, on m'a appris que la directrice est la femme du directeur, idem pour la présidente. Que c'était la raison pour laquelle l'on doit dire Mme le président. D'ailleurs, là ou je travaille, c'est ainsi qu'on doit s'exprimer.
J'ai donc tendance, à tort ou à raison, à appliquer cette règle un peu partout.
Tout à fait, ce n'est pas forcément ce qui compose son univers mais la facon dont elle le régit.
Je suis d'accord avec toi tout en étant une femme.
Je pense puisque que j'ai grandi dans un milieu où la place de la femme ayant toujours été mise en valeur, je n'ai jamais ressenti le besoin de me battre pour des causes féministes, et que ce genre de petits détails ne me derangent absolument pas.
Evidemment cest parce que ce sont de petits détails et que la cause féministe a déjà fait grandement son oeuvre que j'ai eu cette chance d'avoir grandi dans ce milieu.
Je trouve qu auteur est plus classe parce que j'aime bien ces petits décalages d ela langue francaise qui sont des vestiges, parce quils me rappellent encore plus que la société a evolué, parce que jen ai l habitude, et parce que cest pour moi un titre qui me fait rever.
En revanche directeur pour directrice, président pour présidente pas du tout. Mais je ne verrais pas comme machiste qqn qui le preferera, surtout si cest comme moi, ou comme mon mari si on prend l exemple dun homme, quelqun pour qui les valeurs feministes sont si intériorisées que ce ne sont que plus que des details sans importance.
Tant mieux que vous n’ayez jamais ressenti le besoin de vous battre pour ça, honnêtement. Ce n’est malheureusement pas le cas de tout le monde, et c’est à ça qu’il faut penser. Certaine sont sans cesse renvoyer au fait que ce sont des femmes, et bossent dans le milieu médical, je ne peux que le constater.
Par exemple, on dit souvent « le médecin réanimateur »; et beaucoup de mes collègues féminines se retrouvent à devoir dire « c’est moi la réanimatrice » quand elle parle à ses interlocuteurs qui cherchent le médecin et se dirige presque systématiquement vers les hommes de la pièce, qui sont infirmiers, aide-soignants etc. Alors que si on lui avait dit « la médecin réanimatrice va vous recevoir », il n’y aurait pas cette confusion, un peu désagréable par moment.
Vous dites que vous aimez ces vestiges du passé en parlant des « auteur », « Mme Le Directeur » etc, mais ce sont les vestiges d’une façon de penser misogyne, justement. Notre société a évolué, et continue d’évoluer, autant faire évoluer la langue et son usage pour que personne ne se sente lésé. Ce n’est visiblement pas votre cas et encore une fois: tant mieux, mais il faut savoir penser au-delà de ça, selon moi. :)
Le pire, cela reste tous ces gens qui disent "sage-femme", "nourrice", "femme de ménage" alors que des hommes pratiquent ces métiers. Pire encore, ceux qui disent "babysitter" pour une femme alors que c'est babysitteur pour l'homme et babysitteuse pour la femme.
Heureusement que plein de métiers ne se soucient guère de cette problématique (bibliothécaire, archéologue, auxiliaire, bénévole, biochimiste, biographe, etc.)
C'est de l'humour pour babysitter ? C'est un mot anglais il n'est pas genré. Quant à sage-femme, ça veut dire "avoir la connaissance [du corps] de la femme" (Je crois qu'il y a une anecdote sur ce site qui explique ça) donc même un homme peut être sage-femme tant que les personnes qu'il fait accoucher sont des femmes... Ceci dit on préfère généralement dire maïeuticien pour éviter d'avoir à expliquer l'étymologie à chaque fois (et d'ailleurs on est sûr en disant maïeuticien que les gens ne vont pas demander l'étymologie du mot !)
Non il est écident que le combat doit continuer là où il y en a encore besoin mais je trouve que pour ce genre de choses, c est de l energie dépensée betement là où elle pourrait mieux etre investie.
Et pour madame le directeur, ca ne me derangerait absolument pas non plus, cest juste que je n'ai pas la sensation que c est plus "classe" que directrice, alors que je trouve que pour une femme auteur est effectivement plus classe.
En fait je trouve que lorsqu'une femme a une profession anciennement réservée aux hommes et quelle en porte le nom au masculin, cest un joli rappel du chemin parcouru, voire un pied de nez à ceux qui ont choisi cette nomenclature.
Alors pour le coup sage femme ce nest pas "la femme qui est sage" mais bien quelqun qui a la sagesse des femmes. Donc on ne peut pas changer le mot... ce serait comme changer le prefixe de gynecologue en quelque sorte.
Et pour moi babysitter etant un mot anglais, donc sans genre, je n etais absolument pas au courant quil setait francisé au point d avoir un masculin et un féminin! Jmcmb
« Sage-femme » veut dire la connaissance des femmes, on peut dire maïeuticienne ou maïeuticien, mais on ne peut pas dire « sage-homme » puisque c’est la connaissance de la femme dont il s’agit. :)
Par contre on peut dire une sage-femme ou un sage-femme !
Non, non il semblerait que babysitteur et babysitteuse existent bel et bien. Je l’ai appris en écrivant le commentaire. Et bien entendu que mon commentaire est humoristique.
Il y a même des termes encore plus beaux comme accoucheur et accoucheuse. D’ailleurs maïeuticien et maïeuticienne existent aussi. Tu apprendras également qu’il est même correct de dire sage-homme pour un maïeuticien même si c’est peu recommandé par les grands pontes de l’Académie. Je me souviens de l’anecdote dont tu parles même si certaines sources semblent nous dire que l’étymologie d’origine était déjà genrée : « femme dont la profession est d’accoucher les femmes ». Certaines sources évoquent même une modification de l'étymologie en 1982 pour ouvrir le métier aux hommes...
www.larousse.fr/dictionnaires/francais/baby-sitter/7322
www.linternaute.fr/dictionnaire/fr/definition/sage-homme/
www.lemonde.fr/blog/correcteurs/2016/08/10/une-sage-femme-un-sage-femme-un-probleme/
blog.univ-angers.fr/sagefemme/tag/etymologie/
D'ailleurs l'académie recommande depuis 1990 d'écrire "sagefemme" et non "sage-femme" ^^
C’est surtout que dire « sage-homme » n’a pas de sens, puisque le « femme » de sage-femme fait référence à la parturiente, et non à l’intervenant. Alors à la limite, on pourrait dire « sage-homme » si la personne fait accoucher un homme trans, pourquoi pas. Je connais plusieurs sage-femme masculins qui insistent d’ailleurs pour qu’on les appelle bien sage-femme malgré tout en expliquant l’étymologie du mot aux gens qui trouvent toujours ça curieux.
Je suis complètement d'accord avec toi. Je faisais juste part de mes différentes trouvailles. Pour moi, sage-femme est aujourd'hui un terme épicène.
Autrice
Mouais... Pour ça il aurait mieux valu qu elle ne s amuse pas a plagié l île du crâne... Lol
D'ailleurs, quelles règles justifient la terminaison des noms féminisés ?
Exemple : chanteuse, mais pourquoi pas chanteure ou chantrice ? Ou pourquoi pas auteuse ?
Il me semble que l’académie française se réfère en premier lieu au latin et à la correspondance logique des terminaisons pour que la langue garde une cohérence linguistique.
Ainsi on a cantator, oris qui donne chanteur et chanteuse.
On a auctor et auctrix qui devient auteur et autrice.
Etc... mais sinon tout est faisable en réalité.