Le timbre à près d'un million d'euros

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Le timbre le plus cher de France s'est vendu aux enchères pour 924 000 euros en 2023. Il s'agissait d'un bloc de 4 exemplaires du "Un Franc Vermillon" avec une erreur spectaculaire : un des timbres était imprimé à l'envers.

Aujourd'hui, certains timbres français se vendent toujours très cher. En 2025, au moins deux d'entre eux ont atteint un prix supérieur ou égal à 100 000 euros dans des ventes, dont, une fois encore, un bloc de 4 exemplaires du "Un Franc Vermillon" (mais sans l'erreur d'impression).


Commentaires préférés (3)

Je suis toujours étonné des prix de l'art ou des collections alors que leur valeur est totalement subjective.
Bien sûr, la valeur de l'investissement est ce que l'on pense et peux y mettre par rapport à un artiste ou la rareté d'une chose mais des fois cela atteint des sommets stratosphérique qui semblent totalement fou voir déraisonnable pour moi.

a écrit : Je suis toujours étonné des prix de l'art ou des collections alors que leur valeur est totalement subjective.
Bien sûr, la valeur de l'investissement est ce que l'on pense et peux y mettre par rapport à un artiste ou la rareté d'une chose mais des fois cela atteint des sommets stratosphérique
qui semblent totalement fou voir déraisonnable pour moi. Afficher tout
Ils sont déraisonnable pour toi parce que tu as un compte en banque où doivent dormir quelques centaines ou milliers d'euros. Mais si tu rajoutais 3 ou 4 zéros à tes économies, tu ne verrais pas les choses pareil.

D'ailleurs, tu parles de chaussettes ou autres babioles, mais c'est exactement ce qui se passe ! Traine sur le Bon Coin, il y a des milliers d'objets décorrélés de leur valeur initiale, même si ce n'est que quelques centimes ou euros de + : des jouets MacDo, des verres SuperU Pokémon ou que sais-je...

En revanche, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur un point : ce n'est pas forcément de la spéculation. C'est de la spéculation seulement quand tu projettes de revendre l'objet (en visant une plus-value normalement).

Or, une bonne partie de collectionneurs, que ce soit de timbres à 100.000€ ou de verres à 5€, le font seulement pour posséder l'objet, par ambition propre ou pour se la péter (ou les 2). Ils estiment dans ce cas que le coût est acceptable. Et c'est là qu'intervient ta capacité financière pour juger ce qui est acceptable ou pas :D

À Paris, dans le quartier de la bourse et plus particulièrement dans le passage des panoramas, on trouve plusieurs boutiques dédiées à la philatélie, aux devantures délicieusement désuètes.


Tous les commentaires (19)

Je suis toujours étonné des prix de l'art ou des collections alors que leur valeur est totalement subjective.
Bien sûr, la valeur de l'investissement est ce que l'on pense et peux y mettre par rapport à un artiste ou la rareté d'une chose mais des fois cela atteint des sommets stratosphérique qui semblent totalement fou voir déraisonnable pour moi.

Je déteste qu’un prix soit décorrélé de la valeur du produit. Ici, on ne peut pas raconter d’âneries sur la puissance de l’art ou je-ne-sais-quoi, c’est nécessairement le marché qui fait s’envoler les prix. De la spéculation, un point c’est tout. À partir de là, rien n’empêche de faire exactement la même chose avec une paire de chaussettes ou n’importe quoi d’autre. 

a écrit : Je suis toujours étonné des prix de l'art ou des collections alors que leur valeur est totalement subjective.
Bien sûr, la valeur de l'investissement est ce que l'on pense et peux y mettre par rapport à un artiste ou la rareté d'une chose mais des fois cela atteint des sommets stratosphérique
qui semblent totalement fou voir déraisonnable pour moi. Afficher tout
Ils sont déraisonnable pour toi parce que tu as un compte en banque où doivent dormir quelques centaines ou milliers d'euros. Mais si tu rajoutais 3 ou 4 zéros à tes économies, tu ne verrais pas les choses pareil.

D'ailleurs, tu parles de chaussettes ou autres babioles, mais c'est exactement ce qui se passe ! Traine sur le Bon Coin, il y a des milliers d'objets décorrélés de leur valeur initiale, même si ce n'est que quelques centimes ou euros de + : des jouets MacDo, des verres SuperU Pokémon ou que sais-je...

En revanche, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur un point : ce n'est pas forcément de la spéculation. C'est de la spéculation seulement quand tu projettes de revendre l'objet (en visant une plus-value normalement).

Or, une bonne partie de collectionneurs, que ce soit de timbres à 100.000€ ou de verres à 5€, le font seulement pour posséder l'objet, par ambition propre ou pour se la péter (ou les 2). Ils estiment dans ce cas que le coût est acceptable. Et c'est là qu'intervient ta capacité financière pour juger ce qui est acceptable ou pas :D

a écrit : Je déteste qu’un prix soit décorrélé de la valeur du produit. Ici, on ne peut pas raconter d’âneries sur la puissance de l’art ou je-ne-sais-quoi, c’est nécessairement le marché qui fait s’envoler les prix. De la spéculation, un point c’est tout. À partir de là, rien n’empêche de faire exactement la même chose avec une paire de chaussettes ou n’importe quoi d’autre.  Afficher tout Dans un système "libéral", comme le sont les pays de l'UE, le "prix" est toujours en rapport avec la "valeur" d'un produit
Le prix d'une marchandise ou d'un service marchand est la montant MAXIMUM qu'est prêt à mettre l'acheteur. Les objets collectionnés sont des marchandises traités comme les autres
Sinon on est dans une économie administrée, et effectivement, ces prix sont décorrélés

À Paris, dans le quartier de la bourse et plus particulièrement dans le passage des panoramas, on trouve plusieurs boutiques dédiées à la philatélie, aux devantures délicieusement désuètes.

a écrit : Je déteste qu’un prix soit décorrélé de la valeur du produit. Ici, on ne peut pas raconter d’âneries sur la puissance de l’art ou je-ne-sais-quoi, c’est nécessairement le marché qui fait s’envoler les prix. De la spéculation, un point c’est tout. À partir de là, rien n’empêche de faire exactement la même chose avec une paire de chaussettes ou n’importe quoi d’autre.  Afficher tout « Quand on aime, on ne compte pas »

a écrit : Ils sont déraisonnable pour toi parce que tu as un compte en banque où doivent dormir quelques centaines ou milliers d'euros. Mais si tu rajoutais 3 ou 4 zéros à tes économies, tu ne verrais pas les choses pareil.

D'ailleurs, tu parles de chaussettes ou autres babioles, mais c'est exacteme
nt ce qui se passe ! Traine sur le Bon Coin, il y a des milliers d'objets décorrélés de leur valeur initiale, même si ce n'est que quelques centimes ou euros de + : des jouets MacDo, des verres SuperU Pokémon ou que sais-je...

En revanche, je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi sur un point : ce n'est pas forcément de la spéculation. C'est de la spéculation seulement quand tu projettes de revendre l'objet (en visant une plus-value normalement).

Or, une bonne partie de collectionneurs, que ce soit de timbres à 100.000€ ou de verres à 5€, le font seulement pour posséder l'objet, par ambition propre ou pour se la péter (ou les 2). Ils estiment dans ce cas que le coût est acceptable. Et c'est là qu'intervient ta capacité financière pour juger ce qui est acceptable ou pas :D
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Ce dont tu parles fait plutôt penser à de l'errement où faute trouver des choses nécessaires ou au moins utiles à acheter alors on se crée des nouvelles envies (absurdes) pour avoir un but. Je ne doute pas qu'il y ait des gens comme ça, et finalement la société nous pousse à ça (sinon au-delà de 3ke/mois, à quoi bon essayer de gagner plus ?).

Je reste convaincu que si on fait un (petit) travail sur soi, on peut s'affranchir (au moins partiellement) de ces errements... Si plus de gens faisaient ce cheminement, alors on aurait collectivement moins de problèmes.

Les planches de timbres du 1 franc vermillon avec une tête à l’envers ont été très fréquentes lors de leur impression, car les « tampons » imprimanteles timbres étaient positionné à la main, et les erreurs étaient fréquentes, il n’était pas forcément nécessaire de les corriger. 

En effet, sachant qu’en finalité, les timbres étaient découpés pour être vendus individualisé, que les têtes sont imprimées à l’endroit à l’envers avait que très peu d’importance.

La rareté vient du fait de ces planches complètes qui n’ont pas été individualisé en timbres… avec un ta main à l’envers. 

Cela s’appelle un tête-bêche. 

La première source indique la date de 2003 et non 2023

"erreur spectaculaire" c'est un chouia trop non ?

Les superlatifs, c'est comme les antibiotiques, c'est pas automatique. Il ne faudrait pas que SCMB devienne comme certains "créateurs de contenus" qui assomment les internautes de superlatifs pour rendre leur info toute pourrie plus incroyable.

a écrit : Dans un système "libéral", comme le sont les pays de l'UE, le "prix" est toujours en rapport avec la "valeur" d'un produit
Le prix d'une marchandise ou d'un service marchand est la montant MAXIMUM qu'est prêt à mettre l'acheteur. Les objets collectionnés
sont des marchandises traités comme les autres
Sinon on est dans une économie administrée, et effectivement, ces prix sont décorrélés
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Tu peux mettre ce que tu veux derrière le terme "valeur". La valeur marchande d'un produit est effectivement de plus en plus décorelée de sa valeur intrinsèque, de son coût de production, mais pas toujours. Tout le monde n'essaie pas de vendre le plus cher possible, certains vendent encore ce que ça a coûté plus une marge raisonnable pour gagner leur vie.

KTM était apprécié pour ça il n'y a pas si longtemps. Ils vendaient leurs pièces détachées à un coût très raisonnable, très peu cher comparé aux autres constructeurs. Puis j'imagine qu'au gré d'un audit on leur a recommandé de changer de stratégie et de vendre le plus cher possible comme les autres. Le changement soudain de politique tarifaire a été modérément apprécié par les consommateurs.

a écrit : Ce dont tu parles fait plutôt penser à de l'errement où faute trouver des choses nécessaires ou au moins utiles à acheter alors on se crée des nouvelles envies (absurdes) pour avoir un but. Je ne doute pas qu'il y ait des gens comme ça, et finalement la société nous pousse à ça (sinon au-delà de 3ke/mois, à quoi bon essayer de gagner plus ?).

Je reste convaincu que si on fait un (petit) travail sur soi, on peut s'affranchir (au moins partiellement) de ces errements... Si plus de gens faisaient ce cheminement, alors on aurait collectivement moins de problèmes.
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T'as pas de passion ? Pas de désir ? Pas d'envie or d'atteinte de tes ressources ? T'as pas envie d'accéder à mieux ?

Perso y a pleins de choses qui me font envie que je n'ai pas les moyens de me payer. Vivre ça n'est pas que survivre ou subsister.

Certains aiment collectionner les timbres comme d'autres aiment les voitures, voudraient se payer une maison, etc. Ça crée un marché. Marché dans lequel les plus aisés mettront la main sur les biens les plus enviables, rares, prisés.

a écrit : Ce dont tu parles fait plutôt penser à de l'errement où faute trouver des choses nécessaires ou au moins utiles à acheter alors on se crée des nouvelles envies (absurdes) pour avoir un but. Je ne doute pas qu'il y ait des gens comme ça, et finalement la société nous pousse à ça (sinon au-delà de 3ke/mois, à quoi bon essayer de gagner plus ?).

Je reste convaincu que si on fait un (petit) travail sur soi, on peut s'affranchir (au moins partiellement) de ces errements... Si plus de gens faisaient ce cheminement, alors on aurait collectivement moins de problèmes.
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Tu as des mots durs en utilisant des termes comme errements et absurde. Mais es-tu seulement capable de définir à partir de quand un comportement est "normal" ou "absurde"? Quand on suit ton raisonnement, à part de la nourriture et des vêtements, tout le reste est de "l'errement". Et encore, on peut vivre à poil dans une bonne partie de l'hémisphère...

Après, je comprends ton idée, mais le problème vient du fait que chacun a sa propre notion de frontière entre normal et absurde, entre envie et besoin, entre superflu et utile. Et le problème (bis) est qu'on se sent tous de plus en plus légitimes pour imposer aux autres nos propres critères et indicateurs, que ce soient pour des raisons sincères (parfois vraies, parfois fausses mais très majoritairement souvent trop incomplètes pour etre justes) ou fallacieuses.

a écrit : T'as pas de passion ? Pas de désir ? Pas d'envie or d'atteinte de tes ressources ? T'as pas envie d'accéder à mieux ?

Perso y a pleins de choses qui me font envie que je n'ai pas les moyens de me payer. Vivre ça n'est pas que survivre ou subsister.

Certains
aiment collectionner les timbres comme d'autres aiment les voitures, voudraient se payer une maison, etc. Ça crée un marché. Marché dans lequel les plus aisés mettront la main sur les biens les plus enviables, rares, prisés. Afficher tout
Des passions, si, mais elles ne sont pas bien onéreuses à mon niveau (ie : à peu près tout ce qui touche à la connaissance et les sciences), et je suis même payé pour m'y intéresser...

Accéder à mieux, honnêtement je ne vois pas trop. Je peux me payer tout ce dont j'ai besoin et même beaucoup de choses dont j'ai juste vaguement envie (ie : un système audio sympa, une bagnole confortable et peu coûteuse, mon abonnement internet...). Après, oui il y a pleins de choses que j'aurais pu vouloir, pour un système audio par exemple il n'y a pas vraiment de limite au prix, mais est-ce que j'entends la différence ? Clairement non... C'est juste pour épater la galerie.

Comme je disais "au-delà de 3ke/mois" c'est pas vraiment ce que j'appelle "survivre", je considère que je suis déjà dans un niveau d'abondance matérielle que probablement aucun de mes ancêtres n'a connu et qu'il est réaliste de penser qu'il n'est pas certain que mes enfants connaissent quand elles auront mon age...

Bien-sûr on peut faire en sorte de ne pas s'en apercevoir et en vouloir toujours plus.

a écrit : Tu as des mots durs en utilisant des termes comme errements et absurde. Mais es-tu seulement capable de définir à partir de quand un comportement est "normal" ou "absurde"? Quand on suit ton raisonnement, à part de la nourriture et des vêtements, tout le reste est de "l'errement". Et encore, on peut vivre à poil dans une bonne partie de l'hémisphère...

Après, je comprends ton idée, mais le problème vient du fait que chacun a sa propre notion de frontière entre normal et absurde, entre envie et besoin, entre superflu et utile. Et le problème (bis) est qu'on se sent tous de plus en plus légitimes pour imposer aux autres nos propres critères et indicateurs, que ce soient pour des raisons sincères (parfois vraies, parfois fausses mais très majoritairement souvent trop incomplètes pour etre justes) ou fallacieuses.
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Qu'on soit d'accord, j'impose rien, je dis juste que de s'apercevoir de ce que nous faisons/voulons et prendre du recul, dès fois ce n'est pas mal!

Et je n'ai pas une vie d'ascète, loin de là même, mais est ce que je serai plus heureux ou truc du genre en dépensant de l'argent : non. Alors je dépense ce dont j'ai besoin, pas ce que je peux me permettre.

Aussi il faut vraiment avoir en tête que ce que je dis doit surtout concerner ceux qui ont des gros revenus. Je connais suffisamment de gens à plus de 10ke/mois qui ont du mal à finir le mois pour me dire qu'ils auraient beaucoup à gagner à prendre un peu de recul.

a écrit : Des passions, si, mais elles ne sont pas bien onéreuses à mon niveau (ie : à peu près tout ce qui touche à la connaissance et les sciences), et je suis même payé pour m'y intéresser...

Accéder à mieux, honnêtement je ne vois pas trop. Je peux me payer tout ce dont j'ai besoin et même beaucoup de
choses dont j'ai juste vaguement envie (ie : un système audio sympa, une bagnole confortable et peu coûteuse, mon abonnement internet...). Après, oui il y a pleins de choses que j'aurais pu vouloir, pour un système audio par exemple il n'y a pas vraiment de limite au prix, mais est-ce que j'entends la différence ? Clairement non... C'est juste pour épater la galerie.

Comme je disais "au-delà de 3ke/mois" c'est pas vraiment ce que j'appelle "survivre", je considère que je suis déjà dans un niveau d'abondance matérielle que probablement aucun de mes ancêtres n'a connu et qu'il est réaliste de penser qu'il n'est pas certain que mes enfants connaissent quand elles auront mon age...

Bien-sûr on peut faire en sorte de ne pas s'en apercevoir et en vouloir toujours plus.
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Imagine juste que ta passion pour les sciences ou l'audio soit remplacée par une passion plus matérielle ou coûteuse. On est tous différents, on a tous notre façon de traverser l'existence, perso je suis généralement content que les gens se fassent plaisirs.

a écrit : Tu peux mettre ce que tu veux derrière le terme "valeur". La valeur marchande d'un produit est effectivement de plus en plus décorelée de sa valeur intrinsèque, de son coût de production, mais pas toujours. Tout le monde n'essaie pas de vendre le plus cher possible, certains vendent encore ce que ça a coûté plus une marge raisonnable pour gagner leur vie.

KTM était apprécié pour ça il n'y a pas si longtemps. Ils vendaient leurs pièces détachées à un coût très raisonnable, très peu cher comparé aux autres constructeurs. Puis j'imagine qu'au gré d'un audit on leur a recommandé de changer de stratégie et de vendre le plus cher possible comme les autres. Le changement soudain de politique tarifaire a été modérément apprécié par les consommateurs.
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Ce que tu décris existe... mais il y a des poissons volants
Ce n'est pas la majorité de l'espèce, la plupart ne volent pas
Le petit artisan et sa marge "suffisante pour vivre" n'existe pratiquement plus, et si il y en a qui tentaient le coup, ils se ramasseraient contrôle fiscal sur contrôle fiscal (le fisc n'aime pas les gens déclarant des montants inférieurs à ceux du "marché")
Et la profession leur tomberait dessus en les accusant (à juste titre) de "casser les prix" (concurrence déloyale)
"KTM vendait ses pièces à un prix très raisonnable"... c'est quoi, un prix raisonnable? TOI tu le trouvais raisonnable, mais pas les actionnaires ni leurs propres contrôleurs financiers...

a écrit : Imagine juste que ta passion pour les sciences ou l'audio soit remplacée par une passion plus matérielle ou coûteuse. On est tous différents, on a tous notre façon de traverser l'existence, perso je suis généralement content que les gens se fassent plaisirs. Je suis aussi content que les gens se fassent plaisir, aucun doute, je te rassure. Mais est-ce que dépenser de manière inconsidérée est "se faire plaisir", je ne le pense pas. De mon point de vue, c'est proche de l'image des tonneaux percés de platon dans le Gorgias (si ma mémoire est bonne).

a écrit : Ce que tu décris existe... mais il y a des poissons volants
Ce n'est pas la majorité de l'espèce, la plupart ne volent pas
Le petit artisan et sa marge "suffisante pour vivre" n'existe pratiquement plus, et si il y en a qui tentaient le coup, ils se ramasseraient contrôle fiscal sur
contrôle fiscal (le fisc n'aime pas les gens déclarant des montants inférieurs à ceux du "marché")
Et la profession leur tomberait dessus en les accusant (à juste titre) de "casser les prix" (concurrence déloyale)
"KTM vendait ses pièces à un prix très raisonnable"... c'est quoi, un prix raisonnable? TOI tu le trouvais raisonnable, mais pas les actionnaires ni leurs propres contrôleurs financiers...
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Il y a une nuance entre ne pas se gaver et casser les prix, et il y a des façons de faire ça bien. T'as des artisans qui offrent de bons produits/services à des prix compétitifs et d'autres qui vendent de la merde à prix d'or. Entre le mec qui vend de la qualité et marge à 1.5 et celui qui vend de la merde et marge à 5 il n'y a parfois pas beaucoup d'écart de prix mais la qualité n'a rien à voir.

Le KTM dont je parle est celui de la grande époque, ils étaient en pleine ascension peut-être justement grace à ce genre de politique tarifaire. T'en avais pour ton argent. Un cache latéral à 15/25€ là où les autres étaient à 200+, une selle complète à 70€ au lieu de 350, un levier à 15€ au lieux de 90. Quand le même objet fait x5 du jour au lendemain ça se remarque, tu gagnes de l'argent à court terme mais perds un des atouts qui a fait ton succès. Sans grandes surprises la vision courtermiste de multinationale ne tient pas la durée.

Au sein d'un même groupe il n'est pas rare d'avoir des marques avec un positionnement low cost et d'autres premium, pourtant les composants et la qualité sont les mêmes, c'est juste la stratégie commerciale qui diffère.

Tu peux acheter un iphone a 2000 ou l'équivalent à 300, la différence sera l'image de marque. Bref, les exemples ne manquent pas.