La gauche et la droite remontent à la Révolution

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Les termes "gauche" et "droite" en politique trouvent leur origine lors de la Révolution française. Lors de la création de l’Assemblée nationale, les députés furent répartis pour faciliter le comptage en fonction de leur position vis-à-vis du pouvoir royal : à gauche ou à droite du président.

Le 17 juin 1789, lors de la séance constitutive de l’Assemblée nationale, les députés favorables à une limitation du pouvoir du roi se sont placés à gauche du président, tandis que ceux soutenant le maintien de l’autorité royale se sont installés à droite.


Commentaires préférés (3)

Et nous avons également eu les Montagnards, le groupe de députés révolutionnaires radicaux menés par Robespierre, nommés ainsi parce qu'ils siégeaient sur les bancs les plus hauts de l'Assemblée (à gauche donc).

a écrit : si je comprends bien, il y'avait, au lendemain de la prise de pouvoir des révolutionnaires, des partisans de l'autorité royale. ils étaient donc contre Louis 16 mais pas contre la royauté en général ? De souvenir, les désaccords portaient plus sur le pouvoir que l'on pouvait donner au roi dans le nouveau régime de monarchie constitutionnelle. Par exemple le droit de veto du roi sur les lois votées par les députés.
Louix XVI a d'abord joué le jeu du pouvoir partagé pendant quelques années, ce n'est qu'après sa fuite (1791) pour lancer une offensive contre-révolutionnaire et reprendre son pouvoir absolu qu'il a été complètement écarté du pouvoir, puis finalement exécuté.

a écrit : Et nous avons également eu les Montagnards, le groupe de députés révolutionnaires radicaux menés par Robespierre, nommés ainsi parce qu'ils siégeaient sur les bancs les plus hauts de l'Assemblée (à gauche donc). Et les Girondins , le groupe de députés qui mangeait des chocolatines .


Tous les commentaires (16)

Et nous avons également eu les Montagnards, le groupe de députés révolutionnaires radicaux menés par Robespierre, nommés ainsi parce qu'ils siégeaient sur les bancs les plus hauts de l'Assemblée (à gauche donc).

si je comprends bien, il y'avait, au lendemain de la prise de pouvoir des révolutionnaires, des partisans de l'autorité royale. ils étaient donc contre Louis 16 mais pas contre la royauté en général ?

a écrit : si je comprends bien, il y'avait, au lendemain de la prise de pouvoir des révolutionnaires, des partisans de l'autorité royale. ils étaient donc contre Louis 16 mais pas contre la royauté en général ? De souvenir, les désaccords portaient plus sur le pouvoir que l'on pouvait donner au roi dans le nouveau régime de monarchie constitutionnelle. Par exemple le droit de veto du roi sur les lois votées par les députés.
Louix XVI a d'abord joué le jeu du pouvoir partagé pendant quelques années, ce n'est qu'après sa fuite (1791) pour lancer une offensive contre-révolutionnaire et reprendre son pouvoir absolu qu'il a été complètement écarté du pouvoir, puis finalement exécuté.

a écrit : Et nous avons également eu les Montagnards, le groupe de députés révolutionnaires radicaux menés par Robespierre, nommés ainsi parce qu'ils siégeaient sur les bancs les plus hauts de l'Assemblée (à gauche donc). Et les Girondins , le groupe de députés qui mangeait des chocolatines .

Aujourd’hui, que ça soit à gauche ou à droite, aucun ne souhaite le maintien du roi au pouvoir.. ou du moins s il ne le dise pas.

Est ce que cela à eu un impact mondial ?
Par exemple aux USA utilisent aussi les termes de leftists and right wingers.

On retrouve aujourd’hui l’héritage des grands courants de la Révolution française :

Les Montagnards, radicaux et proches du peuple, rappellent certains mouvements actuels aux positions tranchées.

Les Girondins, libéraux et modérés, évoquent les partis réformistes, parfois jugés déconnectés.

La Plaine, opportuniste, fait penser aux forces d’équilibre qui choisissent leur camp selon le rapport de force.

Finalement, on se rapproche aujourd’hui d’un fonctionnement qui ressemble beaucoup à celui de l’époque : une vie politique structurée autour de pôles radicaux et d’un centre hésitant, avec des débats de plus en plus polarisés et des positions marquées.

a écrit : De souvenir, les désaccords portaient plus sur le pouvoir que l'on pouvait donner au roi dans le nouveau régime de monarchie constitutionnelle. Par exemple le droit de veto du roi sur les lois votées par les députés.
Louix XVI a d'abord joué le jeu du pouvoir partagé pendant quelques années, ce n'
;est qu'après sa fuite (1791) pour lancer une offensive contre-révolutionnaire et reprendre son pouvoir absolu qu'il a été complètement écarté du pouvoir, puis finalement exécuté. Afficher tout
Je ne peux m'empêcher d'entendre à la lecture de son nom "A mort Louis croix v bâton"
...

Combien de francs-maçons parmi les premiers députés ? Aujourd'hui ils sont plus de 60%.

Il y a une erreur. Le 17 juin c'est la déclaration de se constituer en Assemblée Nationale par les députés du tiers-etat et quelques-uns du clergé.
On est trois jours avant le serment du jeu de paume.
La réflexion n'est pas encore sur les pouvoirs du roi.

Par contre, à partir de début septembre, après l’abolition des privilèges et la Déclaration Des Droits De l’Homme et du Citoyen, en effet, les députés vont avoir tendance à se réunir en groupes qui soutiennent les mêmes idées.

Les premiers débats seront sur le droit de veto du roi. Ceux de droite étant pour, ceux de gauche (par rapport au président de l’Assemblée qui est face aux députés) étant contres.

C'est notamment ce pouvoir sensé être exceptionnel du monarque, par son utilisation jugée trop fréquente, qui sera l'une des causes de la méfiance des révolutionnaires puis de leurs franche hostilité.

Comme quoi, c’est cocasse la politique et l’Histoire.

Il me semble que c'est beaucoup plus vieux, au Sénat Romain le vote se faisait par déplacement, à gauche ceux qui approuvaient la réforme proposée au vote et à droite ceux qui voulaient conserver les choses en l'état

a écrit : Et les Girondins , le groupe de députés qui mangeait des chocolatines . Et eux ils étaient tout en bas, sous l'estrade, dans la quatrième division..

:'(

a écrit : Et eux ils étaient tout en bas, sous l'estrade, dans la quatrième division..

:'(
Pas mal!!

a écrit : Il me semble que c'est beaucoup plus vieux, au Sénat Romain le vote se faisait par déplacement, à gauche ceux qui approuvaient la réforme proposée au vote et à droite ceux qui voulaient conserver les choses en l'état Il y a une différence entre le "discessio" (déplacement physique pour voter) et la gauche/droite comme position politique (littéralement la place occupée dans l’hémicycle).

a écrit : Je ne peux m'empêcher d'entendre à la lecture de son nom "A mort Louis croix v bâton"
...
Louis 16 soupapes et son bâton laser !

a écrit : Et eux ils étaient tout en bas, sous l'estrade, dans la quatrième division..

:'(
la révolution, la terreur, la commune, l'édit de Nantes, le scorbut, tant d'actes manqués pour clore ce soit disant débat !