De nombreux exercices mettant à l'épreuve le mental des volontaires doivent être traversés pour rejoindre le GIGN, mais le "tir de confiance" reste le plus atypique. Cette épreuve consiste à tirer à balles réelles sur une cible d'argile à 15 mètres, accrochée au gilet pare-balle d'un autre membre. Cette épreuve vise à assurer une confiance infaillible entre chaque membre. Malgré le danger apparent, aucun accident n'a jamais été signalé.
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Et la brigade anti commando (et non la brigade anti criminalité,celle qui tourne en civil ) est composé de la BRI avec la BI (brigade d'intervention)de la préfecture de police de Paris
Et encore, là c'est sans compter la situation de stress du tir (pénombre, fatigue, collègue comme support de cible, grosse pression à gérer...)
Complément d'anecdote :
Ce rite est traditionnellement réalisé avec un revolver Manurhin (modèle MR 73 si je ne m'abuse), de fabrication française !
Le membre portant la cible en argile est immobile ? Parce que sinon, ça fait plutôt ball-trap.
25mètres . Mais le stress de pouvoir blesser voir tuer un camarade peut altérer leurs facultés. Autrement dit, un membre qui refuse l'exercice traduirait un manque de sang froid nécessaire pour faire face aux situations d'intervention.
Cela étant dit, du point de vue de la cible, l'exercice permet en effet de renforcer la confiance avec son coequipier.