Deux scientifiques ont réussi, à travers le projet QUESS, à créer une clé quantique impossible à intercepter sans l'altérer, car il rendrait le message illisible, et transitant par un satellite quantique. Leurs travaux sur la cryptologie pourraient permettre selon eux un réseau internet quantique mondial.
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Pour en revenir à l'expérience, tu places un chat dans une boîte (ici, ton chat est considéré comme un objet répondant aux lois de la physique quantique pour permettre de mieux comprendre le fonctionnement) ou on ne peut absolument rien voir, le tout fermé. Tu places une fiole de poison qui se casse si, et seulement si, un mécanisme situé à l'intérieur de la boîte détecte la désintégration d'un corps radioactif. Or, ce phénomène de désintégration et tout à fait aléatoire, et on a aucun moyen de le savoir. Donc Schrödinger, qui n'a aucun moyen de savoir quand, ni même si cette fiole de poison va se casser, annonce alors que le chat est mort mais aussi vivant.
Maintenant pourquoi ne pas ouvrir tout simplement la boîte ? Parce qu'il s'agit là, comme dit plus haut, d'une expérience de pensée, et donc ouvrir cette boîte ne nous arrangerait puisqu'on saurait alors s'il est mort ou vivant.
On essaye en fait de te faire comprendre que dans le monde quantique, une particule peut avoir plusieurs états en même temps, Mais que si tu cherches à mesurer un de ses états, tu modifieras alors cet état.
J'espère avoir été assez clair c'est pas simple à expliquer par écrit ^^
Le Hollandais Volant a juste. Crypter ne devrait pas être utilisé, car c'est un faux-ami dans le cas d'une traduction.
La langue évolue nous sommes d'accord, mais ici c'est un contre-sens.
Source: moi-même dans l'informatique.
Voici une bonne explication des différents termes en cryptologie:
m.nextinpact.com/news/99777-chiffrement-notre-antiseche-pour-expliquer-a-vos-parents.htm
Cryptage est bien dérivé de l’anglais, oui, tout comme l’est « Parking », pourtant personne n’utilise « parking » en tant que tel parmi les anglais.
Ça revient à la même chose quand George W Bush disait (en anglais) que les français « didn’t have a word for entrepreneur » (ce qui l’a valu pas mal de moqueries).
Mais c’était qu’un détail de français qui me fait sauter au plafond à chaque fois (tout comme "digital" vs "numérique").
Quant au retard de l’Académie dont parle Lyxxx, ce ne sont pas juste eux. Le terme est également déconseillé par l’ANSII, qui est un peu la "NSA Française" spécialisé dans le domaine informatique (donc des gens plutôt experts et à la pointe) : fr.wikipedia.org/wiki/Chiffrement#Terminologie
Mais comme j’ai dit, c’était simplement un détail ^^"
La mécanique quantique n'est pas contre le bon sens, quand elle est bien comprise.
Le chat n'est pas "à la fois" mort et vivant, il est dans état inconnu, de deux équiprobables.
Lorsque Cindy4487 a découvert qu'elle était enceinte, son futur bébé n'était pas à la fois une fille et un garçon (ça arrive, mais c'est rare). Mais elle ne pouvait le savoir que par une analyse chromosomique ou une échographie, qui sont des expériences bien réelles.
C'est curieux de voir comme la mécanique quantique est si souvent mal comprise, alors que dans un formalisme mathématique, qui représente mais ne prétend pas décrire la réalité (qu'est-ce que c'est?), elle devient évidente, incontournable (jusqu'à ce que l'on trouve encore mieux).
Ok.
Ça déplaît sans doute à certains, mais si je me réfère aux maths dont je fais ma carrière, c'est par paresse. C'est tellement plus simple de dérouler des équations que de discuter de philosophies disparates, ou de faire des expériences, ou d'observer des phénomènes naturels.
Pour rester dans le sujet, avec un niveau de connaissances minimal en maths, la physique quantique devient une évidence.
Elle n'est aucunement le domaine de spécialistes, par exemple les biologistes qui travaillent en cytologie comprennent parfaitement ce dont ils ont besoin pour savoir comment fonctionnent les échanges à l'intérieur et l'extérieur d'une cellule, et les pharmaciens pour savoir comment une molécule est active comme médicament ou non.
Une particule quantique est dans les deux états simultanément. C'est l'observation qui figé un des deux états.
Decrypter signifie : tenter de lire le message (a le décoder) sans avoir la clé qui a permis de le sceller.
Or, si on ne possède pas de clé, on ne peut pas "crypter" une donnée puisque la logique veut que son opposé (le decryptage) soit le décodage d'une chose sans cette dite clé.
Selon cette logique, il faut parler de chiffrement et de déchiffrement lorsqu'on a la clé. Et de decryptage (uniquement) quand on veut lire le contenu d'une chose sans la clé.
Le cryptage reviendrait a dire "je ferme le coffre fort avec un marteau et un burin".
Si l'usage du mot "crypter" vous gêne, il y a une anecdote de 2010 qui en parle. Tapez juste "crypter" dans la barre de recherche et lisez les commentaires.
Je suis sur le téléphone donc difficile d'ajouter le lien de l'anecdote ici.
Puisque crypter n’est pas encore passé par l’académie française on peut donc encore empêcher l’anglicisation de notre langue en favorisant le mot français valide : chiffré.
Qui plus est, « chiffré » est plus simple à écrire et à dire que « crypté ».
Et j’aime beaucoup la nuance apporté entre déchiffrer et décrypter. Si crypter devait exister, ça devrait exclusivement être pour parler d’un chiffrement involontaire, ou en ne connaissant pas la clefs. (Cas qui doit certainement avoir une utilité pratique. Signature électronique, ou certificat peut être ? )
L’informatique comme l’économie sont tout deux sujets à une anglicisation excessive. En tant qu’informaticien français je pense important d’utiliser les mots corrects déjà existant plutôt que d’essayer de faire passer mon manque d’attention ou de vocabulaire pour une « nouveauté », et l’académie française pour « en retard »
(Et pourtant j’utilisais crypté et je n’aime pas particulièrement l’académie française)
Je suis d'accord avec toi, il est dans les deux états puisqu'on ne connaît pas vraiment dans lequel il est, donc on peut résumer cela en disant qu'il est à la fois mort et vivant ^^
Dès lors, les possibilités sont infinies.
Comme c’est le cas ici avec le fameux Chat, on pose des prémisses (de façon implicite ou bien explicite) qui ne peuvent se faire que grâce à l’imagination.
Quand Einstein propose l’expérience où il se trouve à bord d’un train qui voyage à la vitesse de la lumière, c’est également une expérience de pensée : un tel train n’existe pas (techniquement parlant), mais s’en imaginer un est relativement simple : tout le monde sait ce qu’est un train, il suffit juste de s’imaginer qu’il va suuuuuper vite.
Quand je dis « Imagine toi te trouver à côté de la tour Eiffel […] » c’est également une expérience de pensée : tu ne te trouve pas *réellement* à côté de la tour Eiffel à ce moment précis (ou alors j’ai vraiment pas de chance ;) ).
Pour en revenir au Chat : c’est une expérience de pensée car on se refuse de mettre un chat dans un boîte avec une fiole de poison et un déclencheur à radioisotope.
On pourrait, ceci-dit, mais ça n’a pas d’intérêt, puisque Erwin Schrödinger a émis cette expérience de pensée avec la prémisse que le chat a un comportement quantique : il peut être mort *et* vivant.
Il utilise cette expérience de pensée pour illustrer l’étrangeté de la physique des particules : un chat mort *et* vivant ça n’existe pas, mais dans le monde quantique des particules si : les particules peuvent avoir des états superposés, être localisés à plusieurs endroits, etc.
L’important ici, c’est de comprendre qu’on utilise l’imagination de l’interlocuteur pour expliquer un concept difficile. C’est une façon de vulgariser comme un autre.
D’ailleurs on peut tout à fait crypter (ou chiffrer) un message sans clé : il suffit d’utiliser un algorithme de transformation qui n’utilise pas de clé (le secret étant alors l’algorithme lui-même) ! Il en existe dans l’histoire. Évidemment ce type d’algorithmes est particulièrement faible et n’est plus du tout utilisé.
Quantique !!!!!