Si la France n'extrade pas ses ressortissants, il existe également des cas où la France n'extradera pas un ressortissant étranger. Cela arrive par exemple lorsque cet étranger encourt la peine de mort dans son pays d'origine, ou qu'il est poursuivi pour des raisons politiques.
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Interessant ! J'avais justement entendu qu'il y avait des gens qui venaient en France et mentaient en se prétendant homosexuels. Or dans leur pays d'origine l'homosexualité était très sévèrement punie (peine de mort). Comment vous faites pour savoir si c'est vrai ou si c' est faux (l'homosexualité de la personne concernée)?
La France est un pays de pourris ; il y a énormément de meurtriers qui y ont trouvé domicile et qui ont tué des gens à l étranger. Les citoyens français ne savent donc pas qu'ils vivent à côté de tueurs en séries. Bravo la France... La grande France !
Tu sais comment ça s’appelle cette pratique? se planquer.
Maintenant si t'as une solution pour faire en sorte qu'on ait tous les mêmes lois sur toute la planète, je suis toute ouïe.
Et puis on connait les situations dans ces pays concernés (ils ne sont pas tant que ça) et on sait comment ça se passe "là-bas" ; alors on leur pose des questions précises sur la manière dont ils sont stigmatisés, comment les gens réagissent, comment leurs familles réagissent, etc... Je pense qu'on arrive pas trop mal à cerner le vrai du faux ; mais bien sûr il doit y avoir dans le lot des "comédiens" qui ont bien appris leurs rôles.
Les commissions dont je parle sont les "commissions des titres de séjours". Elles interviennent, sur les sujets dont je parle plus haut, au bout du bout des procédures qu'ont engagées les personnes. C'est leur dernière chance ; après c'est l'avion. Et elles n'interviennent que si la Loi ne permet plus d'obtenir le titre mais qu'il y a un doute fondé ; c'est le dernier "rempart humain" face à la machine administrative.
Ces commissions sont composées d'administratifs de la Préfecture (qui préparent les dossiers mais ne délibèrent pas), d'élus (souvent Maires) et de personnes de la société civile (c'est moi par exemple : ça s'appelle "personnalités qualifiées", excuse du peu :-) choisies par la Préfecture pour différentes raisons (professionnelles souvent, syndicales, associatives...).
C'est tout bête pour moi : j'ai rencontré un jour une administrative de la Prèf, on a parlé de ça et elle m'a proposé de participer. J'ai dit OK.
Ahh, dernière chose : on n'est pas rémunéré. Juste un parking en préfecture le jour des séances :)
Ça monte bien a quel point la France est abruti...
-ah le mec risque la peine de mort pour avoir commis un crime,un meurtre ou un viol qui mérite ma mort ?, Tiens si on le gardait sur notre territoire pour le condamner a une peine ridicule eu on le laisse ressortir libre au bout de quelques années, histoire qu'il tue quelques français qui n'ont rien demandé....
La France me debecte de plus en plus....
Merci bien pour toutes ces précisions. Ces situations sont tellement pénibles, avoir la responsabilité de renvoyer ou non quelqu'un vers un pays où sont destin pourrait être inéluctablement et dramatiquement scellé. Heureusement que ce "rempart humain" du dernier recours existe.
Bon courage à toi dans l'exercice de ces fonctions.
Petite précision : cette interdiction d'extradition ne vient pas de la France elle-même, mais de la jurisprudence constante de la Cour Européene des Droits de l'Homme ( à ne pas confondre avec Cour de Justice l'Union Européenne) depuis son arrêt Soering c. Royaume-Uni de 1989.
Le raisonnement est que la Convention EDH interdit les traitements inhumains et degradants en son article 3 et que l'Etat violerait cette interdiction en extradant un individu qui risque la peine de mort, la torture ou tout autre peine ou traitement dégradant. C'est d'ailleurs un droit inderogeable d'apres l'article 15 de la dite Convention et ainsi, même avec l'état d'urgence, il est impossible, juridiquement et légalement d'extrader un djihadiste par exemple si ce dernier risque de subir un traitement inhumain ou degradant dans le pays requérant.
La France a toutefois lis au point un stratageme qui est de les extrader avant que la CEDH ne puisse se prononcer. Comme quoi.