Le lézard à queue en fouet a la particularité de ne présenter que des individus femelles. Celles-ci se reproduisent par parthénogenèse, c'est-à-dire par division du gamète sans fécondation. Toutefois, une simulation de copulation entre deux individus est nécessaire pour déclencher l'ovulation.
Si la parthénogénèse se retrouve chez quelques autres vertébrés, notamment quelques requins et reptiles, il s'agit de la seule espèce pour laquelle c'est le seul mode de reproduction possible.
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Et dire que je passais pour dingue quand, gamine, je m'intéressait aux lézards. Contente que le monde ait évolué :) de mémoire, cette particularité avait été observée sur une plage de Cayenne
Il faut donc bien 2 escargots chacun étant à la fois fécondé et fécondant et les 2 repartent enceintes.
Cette impossibilité d'auto-fécondation est d'ailleurs parfaitement évidente d'un point de vue évolutionniste. En effet cela entraînerait une dégénérescence génétique catastrophique en quelques générations: l'œuf formé lors de la fécondation se retrouverai avec pour certains gènes les 2 même versions (allèles) là où le parent en avait 2 différentes. Il y a donc une augmentation du risque de se retrouver avec 2 allèles défaillants eu de développer des tares génétiques. => C'est de la super-consanguinité.
Un escargot qui acquerrait la capacité de s'auto-féconder verrait sa descendance s'éteindre rapidement et cette capacité disparaître avec => Darwin 1 - escargot mutant 0
Wikipédia la parthénogenèse:
"la parthénogenèse ne permet pas l'apparition de beaucoup de diversité dans les générations produites. Les descendants ne sont pas des clones du parent mais il y a apparition de très peu de variations à l'intérieur de leur génome. En effet, dans le cas d'une parthénogenèse obligatoire le nombre de femelles parthénogénétiques peut prendre le pas sur le nombre d'individus mâles comme dans le cas de Aspidoscelis neomexicana. Chez ces lézards d'Amérique du Nord, la population est entièrement constituée de femelles, les mâles ayant totalement disparu. La population ne peut se perpétuer que par la production d'individus parthénogénétiques identiques (ou presque) aux parents. L'accouplement des femelles avec des espèces voisines permet la production d'individus triploïdes ne pouvant eux-mêmes pas avoir accès à un mode de reproduction sexuée autre que parthénogénétique.
Ces processus ne sont pas handicapants si l'environnement se maintient constant; mais dans le cas contraire, ces espèces parthénogénétiques seraient vouées à la disparition car elles ne pourraient produire assez rapidement de nouvelles adaptations."