La langue chinoise ne connait pas les mots oui et non. Les Chinois répondent à une question en reprenant le verbe à l'affirmative ou à la négative. Par exemple, dans la phrase "as-tu des soeurs ?" la réponse sera "J'ai" pour oui, et "Je n'ai pas" pour non.

Tous les commentaires (69)
Idem avec les japonais, ou l'on rajoute la particule "ka" à la fin pour faire une question.
"genki desu" ça va.
"genki desu ka ?" ça va ?"
"genki deshita" ça allait. (forme passé)
etc. :)
De plus, si j'ai bien compris les infos que j'avais trouvé, le chinois n'a pas de grammaire à proprement parler, c'est un mot = un caractère.
Et pour chercher dans un dico la définition d'un mot, il faut connaître le caractère "clé" pour pouvoir trouver la suite du mot.
Si, je sais. Si.
Oui, 没有 / méi yŏu s'utilise couramment pour exprimer « non », même quand la question ne comporte pas forcément 有 / yŏu ( = le verbe « avoir »), comme 对 / duì. Ce sont un peu "les exceptions qui confirment la règle", même si en pratique (à l'oral) ces exceptions sont si courantes qu'elles se confondent avec la règle.
D'une manière générale, c'est quasi-impossible de traduire du français au chinois (et inversement) de manière littérale, car ces langues ont des structures vraiment très différentes. De mon point de vue c'est plus facile de « décomposer » la phrase en idées simples, puis de les « recomposer » dans l'autre langue. Plus facile à dire qu'à faire, je ne le sais que trop bien :P
Note : Pour ceux qui se demanderaient quelle crédibilité j'ai pour étaler ma culture sur ce sujet : j'ai appris les bases du chinois il y a quelques années, et j'ai vécu quelque temps en Chine. Je suis loin d'être un expert pour autant, j'aurais même bien du mal à tenir une vraie conversation aujourd'hui (je ne pratique plus tellement, j'ai tendance à oublier ...)
En mandarin, c'est plutôt un caractère = une idée, et il faut combiner 2 ou 3 caractère pour former un mot.
Il y a également la même particule de question en mandarin : 吗 / ma
En fait il existe un simple non 不, se dit bou ("bu" en piyin), et un acquiescement 嗯, se dit hein ("en" en piyin). Mais en effet il est plus polie de reprendre le verbe à la positive ou négative.
C’est un peu pareil en anglais : on ne répond jamais « yes » ou « no », mais plutôt « (yes) I do/have/did », ou « (no) I don’t/haven’t/didn’t ».
Pas vraiment. Il y a deux mots pour la négation: 不 ("bù") et 没 ("méi", souvent rallongée en 没有 "méiyou")
On peut répondre par la négative à quasiment tout avec ces deux particules.
- Tu es déjà allé en Chine?
- 没有 (méiyou = non)
- Tu as des enfants?
- 没有 (méiyou = non)
- Tu aimes les enfants?
- 不 (bù = non)
Le 不 utilisé seul est un peu abrupt et pas très usité, mais ce n'est pas très dur d'exprimer un non avec.
En revanche pour le "oui" c'est vrai. Mais d'autres langues comme le russe préfèrent aussi répéter le verbe que de dire "oui"
Ah je viens de me rendre compte qu'on peut quasiment toujours utiliser 对 (dui) et 是的 (shide) pour dire oui
En même temps, quelle idée de poser une question négative ?
Ça embrouille tout le monde. Plutôt demander dans ce cas : Est-ce que vous en avez encore ? C’est tellement plus simple d’y répondre et comprendre la réponse ...
En japonais, les termes "oui" et "non" existent. Respectivement "haï" et "iie".
Le terme "haï" est très utilisé. Peut-être d'ailleurs d'avantage pour dire "d'accord" ou
"je vais le faire" plutôt que simplement "oui".
"iie" est peu utilisé car plutôt rude, impoli. Je crois que cette tendance à éviter les "non" de manière frontale est propre à l'Asie en général. Par exemple, plutôt que de vous dire "non", on vous dira "aujourd'hui, c'est un peu..." (parfois on ne finira même pas la phrase) "...compliqué"
D'ailleurs, d'après ma petite expérience quand les Japonais vous disent "bien sûr", moi j'entends "j'ai pris note, je vais réfléchir à tout ça".
Égalité parfaite, parce qu’il y a des égalités imparfaites ?
Il s'agit d'une expression qui indique une égalité pas forcément facile à obtenir donc c'est parfaitement correct de l'écrire ainsi.
Sauf qu'au "ni oui ni non" l'égalité n'est pas difficile a obtenir : les deux joueurs sont forcément à égalité jusqu'à ce que l'un des deux perde en disant oui ou non... La formulation de la blague était donc un peu laborieuse.
Le oui et le non existent
Par exemple si on montre une bouteille en demandant : est-ce que c’est de l’eau ?
La réponse sera oui
Ca embrouille tout ceux qui n'ont pas fait leur classe de CE1.
Sinon, et parce que j'ai une très mauvaise audition, il m'arrive souvent de ne pas comprendre ce qu'on me dit, en particulier dans un lieu bruyant telle qu'une boulangerie achalandée, où plusieurs clients sont servit en même temps.
Lorsque je formule une question au négatif, c'est simplement que je reprend la formulation de la phrase que j'ai cru comprendre et que je la répète alors, pour la confirmer ou l'infirmer.
Ca donne donc :
Elle : "Je n'en ai plus."
Moi : "Vous n'en avez plus ?"
Elle : "Oui."
A tout cela j'en connais qui répondraient : " c'est pas faux "
Certes, mais une égalité sur un match de près de 70 ans, et c'est ici selon moi que réside l’intérêt de la blague, c'est impressionnant....d'où l'égalité parfaite qui permet d'insister ...d'ailleurs je ne trouve pas une autre formulation qui soit aussi bonne que celle présentée, surtout en enlevant le mot parfaite....
Cette question négative c'est aussi une idée de Bercy pour nos impôts sur la redevance, je cite :
"Si aucune de vos résidences (principale ou secondaire) n’est équipée d’un téléviseur, cochez"....va comprendre....
Elle : "Je n'en ai plus."
Moi : "Vous n'en avez plus ?"
Elle : "Oui.
....
Elle : "Vous n'en vouliez plus ?"
Moi : "Oui".....et toc !
C’est amusant d’avoir pris comme exemple la phrase « as tu des sœurs ? » quand on sait que la Chine a prôner la « politique de l’enfant unique » de 1979 à 2015 ;-))