AAPLR a écrit : Vous étiez très fort en commentaires de texte, à l'école, ou je me trompe ? Je crois surtout que l'auteur auquel je répondais a juste lâché un peu de fiel dans un réflexe pavlovien dès qu'il a vu un nom qu'on lui a appris à détester sans même qu'il sache pourquoi. Alors j'espère surtout que c'est lui qui est plus détendu après avoir eu une occasion de libérer un peu de son fiel ! Eh oui, je moins doué que vous pour les commentaires de texte : je n'arrive pas à imaginer toutes sortes d'intentions sous-jacentes quand il n'y a manifestement même pas un début de réflexion. Afficher tout Je pense qu'en commentaires de texte, vous êtes bien plus doué que moi...
Arriver à discerner derrière une petite phrase autant de choses sur quelqu'un, j'en reste bouche bée !
Sur ce, je vous laisse avec votre analyse pavlovienne, bonne soirée et sans rancunes :)

TybsXckZ a écrit : Cette question n'est pas tranchée et les historiens se bagarrent encore dessus. Révolutionnaire violent, c'est certain. Pour le reste, les différents récits et témoignages se contredisent (même si je partage ton point de vue).

Pour l'image du libérateur romantique, il faudra remercier nos intellectuels français et notamment Sartre et Simone de Beauvoir qui ont façonné en grande partie son image en France. Afficher tout Et Régis Debray ?

fuust a écrit : Oui il est beau gosse, il a une image romantique. On a tous eu un t-shirt avec sa tête dessus. Il avait de l'asthme, voulait soigner sa grand mère etc. Mais il ne faut pas oublier que c'était un révolutionnaire envoyant les homosexuels dans les camps, gardien de prison, juge et bourreau, raciste notoire, prônant l'interdiction du droit de grève et j'en passe. Afficher tout On en oublierait presque avec votre texte que c'était un communiste avant tout.

C'etait également un assassin communiste. Ce qui est peu rappelé.

Tout ça pour voir son portrait imprimé sur des sachets de tabac.

fuust a écrit : Oui il est beau gosse, il a une image romantique. On a tous eu un t-shirt avec sa tête dessus. Il avait de l'asthme, voulait soigner sa grand mère etc. Mais il ne faut pas oublier que c'était un révolutionnaire envoyant les homosexuels dans les camps, gardien de prison, juge et bourreau, raciste notoire, prônant l'interdiction du droit de grève et j'en passe. Afficher tout Mais encore ....

Seigneur-Vador a écrit : On en oublierait presque avec votre texte que c'était un communiste avant tout. Avant de lancer des banalités, il faut essayer de comprendre. Il n’était pas du tout communiste (comme Castro d’ailleurs) au début. Ils étaient simplement révolutionnaire et voulaient libérer cuba d’un dictateur soutenu par les États Unis. Dictateur à la solde des grands propriétaires terrien américain producteur de tabac, la où les locaux mouraient de faim.
Une fois libéré cuba et le dictateur renversé, ne pouvant pas gouverner avec une poignée de révolutionnaires sachant à peine lire et écrire, ils ont regardé vers qui se tourner pour les aider. Les américains imposant le blocus, la seul organisation sur place ayant un minimum d’expérience dans la gouvernance et pouvant leur apporter une aide logistique et financière pour combattre les américains était les communistes avec l’aide de la Russie. Voilà comment Castro et devenu communiste. Il ne l’était absolument pas au début. (Tiré d’une biographie du Che). Et pas beaucoup après aussi d’ailleurs, il était très critique sur le système communiste et son efficacité toute relative pour motiver les gens à donner le meilleur d’eux même.

seudonimo a écrit : Le che Guevara n'a jamais fini ses études de médecine.
Il n'a jamais eu son titre de docteur, il n'a jamais fait son internat ni en Argentine ni ailleurs et malgré cela il disait tout le temps qu'il était "médecin". Peut être qu'après avoir pratiqué la médecine sur des centaines de patients dans une dizaine de pays, on peut trouver une légitimité à se qualifier de médecin. Même si ça se passe dans des endroits où la notion d' "internat" n'existe pas.

Mais il avait probablement une vision bien à lui de la médecine. Pensant que pour combattre la lèpre et autres maladies de la misère et de la servitude, le plus efficace était un discours et une arme à feu. Ce n'est pas dénué de logique. L'histoire de Cuba et de l'anecdote montre que ce n'est pas non plus dénué d'efficacité.

Que le romantisme manichéen du mythe en énerve plus d'un c'est compréhensible. User d'un manichéisme encore plus extrême pour dénoncer ce mythe me parait encore plus stupide (sans te viser seundomino). C'est pourtant l'un des hommes du XXè siécle dont la vie fut le plus décortiquée, avec des sources vivantes.
Que l'on doit en France à Sartre ou Debré notre vision romanesque du personnage faisant rêver des milliers de jeunes hommes et jeunes femmes dans leurs lits moelleux c'est possible. Il faut dire que c'est le bobo par excellence. L'archétype du bourgeois bohème qui est allé au bout de ses idées et de ses révoltes.
Il n'empêche que le mythe international je pense vient surtout des millions de personnes qui rêvaient de buter ou tout du moins de bouter ceux qui les traitaient comme du bétail. L'archétype du crasseux assoiffé de sang.
Oui il a fait rêver et il fera encore rêver parce qu'il a revisité le mythe de David contre Goliath et qu'il a triomphé...un court instant.

A ma connaissance seul Pierre Rigoulot auteur du Livre noir du communisme remet en cause l’existence du diplôme de médecine du che tout les autre historiens ne remettent en cause ce fait

hugodes a écrit : Avant de lancer des banalités, il faut essayer de comprendre. Il n’était pas du tout communiste (comme Castro d’ailleurs) au début. Ils étaient simplement révolutionnaire et voulaient libérer cuba d’un dictateur soutenu par les États Unis. Dictateur à la solde des grands propriétaires terrien américain producteur de tabac, la où les locaux mouraient de faim.
Une fois libéré cuba et le dictateur renversé, ne pouvant pas gouverner avec une poignée de révolutionnaires sachant à peine lire et écrire, ils ont regardé vers qui se tourner pour les aider. Les américains imposant le blocus, la seul organisation sur place ayant un minimum d’expérience dans la gouvernance et pouvant leur apporter une aide logistique et financière pour combattre les américains était les communistes avec l’aide de la Russie. Voilà comment Castro et devenu communiste. Il ne l’était absolument pas au début. (Tiré d’une biographie du Che). Et pas beaucoup après aussi d’ailleurs, il était très critique sur le système communiste et son efficacité toute relative pour motiver les gens à donner le meilleur d’eux même. Afficher tout Mais c'est grave d'en arriver à ce point de négation de l'histoire..
Le Che pas communiste, tellement pas communiste qu'il n'était pas très sensible aux avances de l'URSS (contrairement à Castro) mais souhaitais plutôt se tourner vers la position tiers-mondiste de la Chine communiste de Mao.
Il a ensuite été aidé des révolutions communistes en Afrique. Il a aussi écrit sur le communisme (comme Castro). Tout deux était au moment de leur rencontre des jeunes étudiants intéressés par cette idéologie comme beaucoup à cette époque.

Donc doucement svp quand je lis qu'il est pas communiste ou (ailleurs) que c'est un raciste notoire. Il a fait plus pour certaines causes que n'importe-qui qui se proclamerai communiste ou anti-colonialiste.

fuust a écrit : Oui il est beau gosse, il a une image romantique. On a tous eu un t-shirt avec sa tête dessus. Il avait de l'asthme, voulait soigner sa grand mère etc. Mais il ne faut pas oublier que c'était un révolutionnaire envoyant les homosexuels dans les camps, gardien de prison, juge et bourreau, raciste notoire, prônant l'interdiction du droit de grève et j'en passe. Afficher tout Couper des têtes pour sauver sa grand mère... éthique?



Vous avez 4 heures

Jero34 a écrit : On a en effet une image romantique et idéalisée du Che alors qu'il repprimait sévèrement les opposants à la révolution castriste en les enfermant dans des camps de travail forcés, il assistait aux exécutions des opposants et a lui-même participé à certaines. Bref, c'était pas un enfant de cœur. Cela dit, citez-moi un seul dirigeant à travers les âges qui ait été « un enfant de chœur ».