Hura crepitans (ou sandbox tree) est un arbre dont les fruits, semblables à des potirons, explosent une fois arrivés à maturation. Les graines sont alors projetées à 240 km/h sur plus de 60 mètres comme des shrapnels. Elles peuvent engendrer des blessures sur les animaux ou les personnes environnants.
De plus, l'arbre peut atteindre 30 à 40 metres de haut et son tronc est couvert d'épines vénéneuses pour éviter que des animaux grimpent manger ses fruits.
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D'ailleurs, pour critiquer un peu le film, normalement un schrapnel ou un obus à sous-munition explose en vol à hauteur d'homme pour faire le plus de dégâts possibles. Dans le film, on voit bien l'obus qui se pose délicatement au sol puis qui explose. Mais j'imagine que pour les besoins du scénario, il fallait bien quelques secondes pour que Tony puisse lire en gros son nom sur l'arme qui le blesse. Dans la 1ère BD, je m'en souviens plus trop mais il me semble que ce n'était pas des terroristes Afghans mais des Vietnamiens qui le capturent. Dans le Reboot des années 90, c'était des Irakiens. Comme quoi Ironman est toujours à la mode et suit la tendance des guerres américaines.
Enfin on s'éloigne un peu trop de la salade de fruit puis de toute façon je préfère Batman.
youtu.be/lNlk2V9yFhM voilà ce que sa donne quand les fruits explose
La thèse actuellement admise repose sur le hasard plus que sur la nécessité : on considère qu’une mutation génétique (erreur accidentelle lors de la réplication de l’ADN, qui est rare, aléatoire et spontanée) apporte une modification du phénotype (apparence). Si cette modification phénotypique apporte un plus (cou plus long de la girafe par exemple), les êtres de cette espèce qui auront muté vont survivre plus facilement que ceux n’ayant pas muté ; et ces derniers disparaitront « naturellement » (les girafes qui avait un cou court n’ont pas survécu car ne pouvaient plus se nourrir en mangeant les feuilles hautes – oui mon exemple n’est pas super !).
Mais ces conséquences de mutation peuvent également induire des effets délétères (cou plus court pour la girafe qui ne survivra pas … ou, pas du tout amusant, des maladies génétiques rares ou des cancers par exemple).
J’espère avoir clarifié un peu car il n’est plus du tout admis qu’il y a une nécessité (avoir un cou plus long chez la girafe) qui aboutirait à une modification génétique ; or je crains que cette idée soit encore véhiculée par beaucoup et notamment certains enseignants.
Je renomme cet arbre "Dégageus Connardium".
A l'inverse, il y a bien sûr les mutation délétères, mais un bon nombre mènent à des fausses couche ou ne permettent pas à l'individu de se reproduire, et donc de les passer.
Un petit détail : le phénotype c'est plutôt l'ensemble des caractéristiques de l'individu dépendant d'un gène, pas uniquement son apparence (ça peut être sa respiration, son "intelligence", ou même une part de ses comportements).
En revanche, tout ceci se tient parfaitement... Avant l'arrivé de l'épigénétique. Et là, tout devient encore plus complexe, puisqu'en fait la nécessité PEUT modifier le génome. On a ainsi des individu différent si la mère a été soumis ou non a du stress, par exemple. On a même des expériences de transfert de gène horizontal qui bouleversent tout ce qu'on pensait avoir compris.
Bref, l'évolution, c'est compliqué, et on n'est pas encore arrivé au bout...
Sait on si des évaluations de la pression interne ont été faites ?
Ce que je trouve étrange d’ailleurs c’est que ça semble si parfait, si bien emboîté (et d’ailleurs certain y voit l’œuvre du divin) que je ne peux que concéder que tout cela est due au hasard sur des millions d’année sans but précis. Je le voie finalement comme une expérience statistique ou le nombre d’essais tend vers l’infini.
Pour ceux qui souhaitent voir les fruits en question, voici un lien
youtu.be/PM5SL_Tuoqo
En tous cas pour ceux qui ne connaissaient pas, on peut être sûrs qu'ils l'oublieront pas après tout ce débat!
C'est toujours aussi passionnant d'imaginer que quelques mutations arrivant par hasard peuvent entraîner une chaîne d'événements amenant à l'apparition des milliers d'années plus tard d'un fruit qui explose. Heureusement que ca a pas fait pareil chez les humains......
Un point très intéressant, je trouve, vient de cette "optimalité" qui, malheureusement, ne peut être que locale : on tend vers le mieux possible, sauf s'il était possible de changer énormément. Un bon exemple pour moi est le chiasma optique : chez l'homme (et d'autres) les images du coté gauche sont traité par le coté droit du cerveau, et réciproquement. Du coup, il y a un endroit où les nerfs optiques se croisent. Bien que quelques erreurs arrivent à cause de ça, on a atteint un optimal local. Mais d'autres espèces (les poulpes par exemple, de mémoire) n'ont pas de croisement des nerfs optiques, ce qui est plus optimal que nous. Pourquoi ? C'est difficile à dire, peut-être par chance, parce qu'au début ce chemin a été choisi plutôt qu'un autre.
Le plus fou c'est qu'il y ai un groupe de grind (metal) qui porte le nom de hura crepitans.
Pour ceux qui se demandent si le fruit est comestible avant qu'il n'explose : il peut provoquer des crampes, des vomissements ou encore, la diarrhée. De quoi décourager les intrépides qui ne seraient pas freinés par le tronc rempli d'épines ^^
Source : la première source de l'anecdote.
Ok c'est vraiment l'arbre qui veut pas qu'on le fasse ch*** en somme !
En se renseignant un peu plus sur cette arbre, on apprend qu'en réalité il existe beau nombres d'arbres et de fruits qui possèdent des caractéristiques identiques.
youtu.be/24kAPSpdXaI
Question explosions les pins ne doivent pas être soumis à la chaleur des feu de forêt ?