Philip Haig Nitschke est un ancien docteur australien et militant pro-euthanasie, inventeur d’une machine de suicide assisté, permettant à toute personne qui le souhaite de se donner la mort, sans douleur et en quelques minutes. La machine, baptisée « Sarco Capsule », diffuse un flux d’azote, privant graduellement l’occupant d’oxygène.
Cela provoque une sensation de tournis et une perte de connaissance, et, au bout de cinq minutes environ, la mort. La machine ne se contrôle que de l’intérieur, et l’occupant peut interrompre le processus à tout moment avant de perdre connaissance.

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l'azote en soit n'a pas vraiment d'effet sur le corps. il compose d'ailleurs 70% de l'air que l'on respire, et est même nécessaire pour éviter des lésions sur les artères pulmonaires (lésions que l'ont peut voir chez certains patient de réa hospitalisés pour des problème pulmonaires à type de SDRA (syndrome de détresse respiratoire aigue) par modification des pressions (je ne me souviens plus exactement du fonctionnement, d'autre seront surement mieux placés pour vous en parler, mais grossièrement l'azote passe facilement la barrière alvéolo capillaire sans léser l'endothélium)
ici l'idée est plutot de remplacer progressivement l'O2 de l'air respiré par de l'azote (et donc de diminuer la FiO2). sachant que ce qui donne la sensation d'étouffement est plutot lié à un excès de CO2, la personne n'aura pas l'impression d'étouffer (elle expire toujours son CO2, et moins d'O2 inspiré = moins de CO2 à recracher).
elle finira donc par s'évanouir par manque d'oxygène (le cerveau aime pas trop ça) sans avoir réellement "souffert" (je met ça entre guillement car la souffrance dépend de chancun. certains penseront qu'avoir la tête qui tourne et se voir partir avant de mourir est finalement une forme de souffrance)
Si c'est pour dire des trucs comme sa changer d'application svp
Je te rejoins (ainsi que ton premier commentaire). Un personne qui souhaite se suicider a une multitude de raisons qui vont l'y amener. Parler du suicide est le point qui casse le tabou. Qui rend le sujet accessible. Qui met en avant le pourquoi, comment et le après. Et en discutant ouvertement, la personne assujettie à une probable TS, va se raisonner plus facilement, car sa conscience (par l'intermédiaire d'une tierce personne souvent/parfois) va lui donner ce courage pour repousser l'échéance de sa TS. Malheureusement, parfois, personne n'est là, à l'écoute, et la TS va jusqu'à son terme.