En 1948, le Royaume-Uni émit les billets les plus rares de l'Histoire : 9 billets d'un million de livres sterling. Ils furent utilisés dans le cadre du plan Marshall, et furent détruits au bout de six semaines, à l'exception de deux exemplaires, aujourd'hui conservés dans des collections privées.
Tous les commentaires (32)
J'admets aussi qu'il n'y a pas assez de place dans une anecdote pour apporter toutes ces précisions. Du coup, l'utilisation des superlatifs doit être faite avec parcimonie.
Même en latin avec la terminaison -imus/-issimus (pulcherrimus,a ; carissimus, a...) il y a cette idée de superlatif personnel/émotionnel.
Que ce soit en littérature avec le genre merveilleux ou le mouvement Romantique pour ne citer qu'eux, les hyperboles et superlatifs appartiennent au vocabulaire du lyrisme et de l'expression personnelle.
Ex : "Arthur était le plus grand roi et chevalier de l'histoire de la G-B", pas forcément. En dehors des aspects historico-litteraires de la matière de Bretagne et sur l'existence réelle ou supposée de ce personnage - nous faisons face à un point de vue, à une volonté d'adhésion de la part de l'auteur. Idem quand Lamartine ou Goethe nous hurlent le désespoir languissant d'une jeunesse aristocratique en plein mal du siècle qui se meurt d'amour, nous sommes face à une entente implicite empathique stimulée par l'exagération passionnelle et superlative. Évidemment que Werther émeut, parce que sa souffrance est faite et décrite pour ça. Évidemment qu'il y a aussi des pécores qui meurent de faim dans la ferme d'à côté. La gradation superlative est une évocation personnelle.
Sur un autre registre, c'est comme "croire en" et "croire que". Le premier stimule les zones cérébrales de l'émotion, on met sa confiance et son engagement personnel au delà de la raison pure ; le second va davantage toucher les zones de la réflexion et va induire un raisonnement par une structure de phrase complexe argumentative introduite par une subordonnée.
À savoir qu'1 livre sterling valait, en 1948, 10.62 FF.
En quelle année est-on passé aux nouveaux francs ?
Du coup si le précédent ne marchait pas trop, bah c’est plus simple.
C’est un peu comme le principe du « format familial ». On lit famille, on pense plus grand et moins cher. En réalité le produit est certes plus grand mais pas nécessairement moins cher (et ce n’est souvent d’ailleurs pas le cas)
La France a eu une histoire assez agitée avec son grisbi : banqueroutes royales, inflations post guerre... Cela dit, les donneurs de leçons outre Rhin sont vraiment mal placés pour la ramener. Pour les Britons, un peu à la française : fin convertibilité £/or en 1931.
Et JMCMB, le taux de change à guère varié. 1£ env. 1,5€ soit 10F pendant un bail. C'est le Brexit qui a envoyé leurs pounds à la cave. Moins de 1,20€ à ce jour.
Edit : je crains une erreur de virgule de ta part :) En 48, je dirais plutôt 1062 AF.
(1£ parité entre 700 et 2400 F de 1947 selon nature biens acheté)
Vous me rappelez une anecdote sympathique. Il y a quelques années, je buvais un verre avec mon paternel sur Lille, dans un bar qui avait pour décoration des billets de banque de collection.
Les serveurs échangeaient près de nous à propos de la valeur de ces billets :
- « Celui-ci vaut XXXX€ et Celui là vaut autant » etc...
Aussi, quand le serveur est venu prendre notre règlement, mon père lui a tendu un billet de 10€ en disant :
- « Et celui-là, il vaut 20€ ».
Je vous raconte pas le fou rire avec le serveur.
Merci mon Cpt... ;)
Il avait une couleur vert clair, non uniforme, lettres style gothique.
C'était il y a 3-4 ans, elle m'a expliqué que les "anciens" comme elle avaient le droit de conserver leur compte bancaire à la BdF, mais que les nouveaux n'y avaient plus droit (donc plus de chèque stylé^^).
Ça n'est donc pas encore perdu, mais ça le sera dans quelques temps :(