L'expression "apprendre sur le tas" signifie apprendre par l'expérience ou la pratique. Le tas fait à l'origine référence à l'endroit où l'on taillait les pierres sur un chantier de construction : c'est donc là que l'on apprenait à le faire.
À ne pas confondre cependant avec l'expression "Apprendre sur le tard" qui signifie apprendre lorsque l'on est vieux.

Tous les commentaires (49)
Que neni !!!!
Ici. Pas le droit de faire de la pub.... si tu commentes.
Le seul qui en a le droit, c'est le boss.
Relis les anecdotes....
Chaque mois, on a le droit à celle qui parle de Walt Disney, de MacDo ou d'un fabricant de voitures. :)
Vécu: Changement professionnel complet à plus de 55 ans.
Apprentissage sur le tas...
Mais seulement, il y a aussi d'autres connaissances que tu peux apporter à l'entreprise et qui sont universelles: organisation, planification, solutions originales, optimisation, etc...
Bah… je dirais que connaitre le dessin industriel ca sert quand on prefere faire du dessin industriel plutot que conduire un semi remorque.
Sans parler de diplome, il y a bien un moment ou on nous forme ou au moins on nous explique les bases du dessin industriel ou meme de la conduite d un semi remorque. Cela n empeche pas bien sur de continuer a apprendre par soit meme ensuite en pratiquant. C est valable pour tout.
J adore ! On est partie de l origine d une expression… et quelque commentaire plus bas on tombe sur la recette d un super burger ! Mdr!
C'est une question de goût. La viande rouge, je l'aime bleue. Un bon steak haché (au couteau hummm), je le mange cru.
J'imagine que la France impose le diplôme pour se déculpabiliser en cas de problème/incident/accident, le diplômé en ayant été averti et éduqué pour les éviter au maximum. En cas de pépin, il en sera tenu pour responsable s'il n'a pas respecté les consignes de sécurité qu'il a pourtant apprises.
Les oignons ça se mange cru aussi, notamment dans les cheeseburgers.
C’était du second degré (vu écrit dans un restaurant sur le mur : choix de cuissons possibles saignant ou mal cuit).
Chacun fait évidemment ce qu’il veut.
Il n'y a pas de diplôme ou stage obligatoire pour devenir dépanneur informatique. Il y a encore quelques années un stage de préparation à l'installation en temps qu'artisan ou auto-entrepreneur était obligatoire pour apprendre les bases de la gestion d'entreprise mais ce n'est plus le cas depuis 2019. S'il a dû suivre un cursus obligatoire il aura été imposé pour obtenir des fonds je pense.
Pour travailler à son compte il n'y a pas de soucis (sauf parfois pour certaines normes de sécurité qui peuvent avoir des répercussions sur la stabilité des bâtiments ou départ de feu,...) mais les diplômes sont quand même utiles lorsque qu'on veut travailler dans une plus grosse structure. Entre engager quelqu'un qui nous dit qu'il connait et quelqu'un qui peut le prouver avec un diplôme, le choix est souvent vite fait, les patrons n'ont pas souvent le temps pour surveiller si l'ouvrier connaît toutes les ficelles et ne fera pas d'erreur à cause d'une mauvaise habitude.
Pour les frites, il faut un autre diplôme.
Friteur professionnel, BAC+-1.
Tu a su imposer tes connaissances, leur faire comprendre que sans toi, ils y perdront.
Spez d'animal sauvage! Grrrr... ^^ (c'est pas donné a tout le monde)
Saignant par ici, sauf dans un sandwiche, et cru pour un carpaccio!
Je te rassure, je ne fais pas de béton précontraint ni de gratte-ciels, je garantis mon travail, je sais faire de la maçonnerie, je ne suis pas ingénieur en structures porteuses (là, j'avoue que je pêche) mais je sais très bien monter des murs en pierres sèches! ;)
Si tu veux un borie, je sais faire... payé à l'heure, mais qualité garantie sur deux siècles. Avec un peu de mortier où de pisé, je peux même faire un premier étage. ^^
En France, pour trouver un emploi, on te demande ce que tu as fait
Aux USA, on te demande ce que tu veux faire...
Je me souviens d'un reportage (il y une quinzaine d'années déjà) où, aux USA, un électronicien se présentait pour un poste dans une grosse boîte. Le patron, qui se fichait de ses diplômes, et un ingénieur ont juste testé ses capacités à résoudre un problème électronique à partir d'un schéma.
Le jeune diplômé a très rapidement trouvé la panne/l'erreur et a immédiatement été embauché.
Bon, c'était un reportage et on sait qu'ils sont souvent romancés. Mais l'un(e) d'entre vous pourrait infirmer/confirmer la pratique.
J'ai eu comme client (j'étais en SSII) HP, au centre de compétences techniques de Grenoble. Ils avaient un projet de migration à réaliser (en 1994). J'étais, à l'époque, Ingé Système avec 4 ans d'expérience. Le projet impactait toute l'Europe. Je dis au responsable du centre que ce qu'il y a à faire est plutôt simple. Il me demande alors combien de temps il faut pour réaliser le projet, à mon avis. Je lui réponds "trois semaines, tests et migration compris". Il me répond "Go ! On se revoit dans trois semaines !". Chez un client français, j'aurais eu comme réponse " Il est gentil le petit jeune, mais il va laisser faire les grands, hein ???"...
Les anglo-saxons n'ont pas le même rapport à l'échec que nous. Pour eux, ça fait partie du boulot. Pas en France...
Ah !!! Pour ceux que ça intéresse, la migration s'est faite sans accroc, sans que les utilisateurs s'en aperçoivent, et largement dans les temps (j'avais prévu large :) ).
Je te confirme que c'est globalement comme ça que se passe un entretien d'embauche. T'arrives à l'entretien parce que sur le papier t'as les compétences requises. On te test plus ou moins bien. Si tu fais bonne impression on te prend. Et c'est valable en France comme à l'étranger. La différence se fait dans le niveau d'a priori du recruteur RH et du manager qui filtrent les candidats.
C'est loin d'être aussi tranché. Les USA sont grands, la France est grande. Les entreprises sont multiples. Les managers sont tous différents. S'il est vrai qu'il y a des entreprises françaises très rigides et caricaturales dans leurs approches du recrutement il est tout aussi vrai que ça existe également à l'étranger et qu'il y en a de beaucoup plus flexibles et pragmatiques ici comme ailleurs. Comme je disais ci-dessus tout dépend des gens qui évalueront ta candidature. Tout dépend de ton point d'entrée dans l'entreprise, de la pertinence de ta demande et de l'urgence du recrutement. Si ton CV arrive au bon endroit au bon moment tout sera facile. S'il arrive sur le bureau d'une personne pleine de stéréotype, mal guidé par le manager, qu'il n'y a pas d'urgence à recruter ou que tu commets un faux pas.. c'est mort. Bref c'est pas France vs USA, faut juste avoir les codes, faire envie, taper juste, tenir le bon discours et avoir un peu de chance.
Puis en travaillant on se rend compte qu’embaucher des jeunes sortis d’école (pas forcément extraordinaire ou dans les meilleurs), sans expérience mais motivé, finalement c’est super rentable. On n’a pas trop besoin de les tester à part de voir s’ils sont dynamiques.
On les paye pas cher mais en contrepartie il faut les former. Avantage, ils sont motivés, ont envie de bosser et apprennent super vite. Avec une bonne progression de salaire, on arrive à les faire rester suffisamment longtemps pour compenser largement le coût de formation.
Même en partant au bout de 5 ans, ils ont permis de générer du chiffre. Bref, aujourd’hui on ne regarde plus vraiment le diplôme ou l’expérience mais l’envie de bosser simplement (dans mon domaine en tout cas).