On peut parfois apercevoir sur des immeubles anciens de fausses fenêtres peintes. Il s'agit des conséquences d'un impôt sur les portes et fenêtres créé peu après la Révolution, destiné à toucher les plus riches : plus on avait d'ouvertures chez soi et plus on était riches dans la logique de cet impôt. Afin d'y échapper, les gens n'hésitaient pas à boucher leurs fenêtres et à en peindre de fausses.
L'impôt variait selon la taille des ouvertures, mais aussi selon le nombre d'habitants de la ville. Les paysans en étaient exemptés. Il fut supprimé en 1926.

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Il y a bien encore aujourd'hui un ou des pays (je ne saurais dire lequel), où les maisons ne sont jamais terminées car sinon les propriétaires de ces maisons payent une taxe assez chère, par contre tant que la maison n'est pas achevée, la taxe n'est pas appliquée, le village doit être plutôt joli :)
J'y vois quand même une certaine logique pour l'époque. + d'ouvertures = + de déperdition de chaleur = + de frais dé chauffage et etc
Il me semble qu’il existaient une taxe similaire à la construction d’Amsterdam: plus les maisons étaient larges, plus elles étaient taxées. C’est pour cela que les maisons du centre historique sont étroites mais profondes.