Durant la saison 1976-1977, l'écurie Tyrrell Racing utilisa une Formule 1 à 6 roues, la P34, qui avait donc 4 roues à l'avant. Elle remporta même le grand prix de Suède et l'écurie finit cette année-là troisième du Championnat du monde des constructeurs.
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Je reste cependant persuadé que le règlement est bien là pour réguler les ardeurs parfois trop créatives des constructrues.
Le même phénomène existe pour les pneus, mais ce n'est qu'un des 5 à 6 qui créent l'adhérence entre gomme et goudron, les autres dépendant de la viscosité de la gomme, de la surface de contact et d'autres paramètres aux noms pompeux.
Par contre, une F1 embarque pas loin de 200 litres de carburant pour un GP. Une telle énergie représente des tonnes et des tonnes de batterie...
Étant donné que la taille des roues avant offre une énorme résistance aéro, les ingénieurs de Tyrell on décidé de diminuer leur taille tout en doublant leur nombre, pour maintenir une surface et une adhérence comparable.
Le beurre et l'argent du beurre, ce qu'on cherche en F1.
Et oui c'est Goodyear qui n'avait pas tenu sa promesse d'amélioration des petits pneus en 1977 (par rapport aux gros pneu arrières, qui trahissait le comportement de la voiture) et qui a au passage refusé de continuer car trop cher/dur à fabriquer.
Ajoutez à ça une mauvaise répartition des masses et un moteur pas fiable (il aura fait parler de lui ce moteur Cosworth...)
A noter que se principe de monoplace a six roues fut étudier par de nombreuse autre écurie avant qu'il ne soit formellement interdit de fabriquer de monoplace a plus de 4 roues, notament Ferrari et Williams .