La fameuse madeleine de Proust, petit biscuit que goute le narrateur de "A la recherche du temps perdu", fut pour ce dernier un déclic ravivant sa mémoire et ses souvenirs d'enfance. D'après les premiers brouillons de l'oeuvre, c'était en fait probablement le goût d'une biscotte qui raviva ses mémoires d'enfance. Plus vendeur car sonnant plus français, le mot madeleine fut privilégié par l'éditeur.
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À vérifier mais il me semble que Proust avait finalement privilégié la madeleine à la biscotte pour : sa sensualité (plus charnue, plus douce, plus sucrée qu'une biscotte), sa forme de sexe de femme, son nom de femme, et sa référence religieuse; plutôt que pour des considérations éditoriales et patriotiques.
À la recherche du temps perdu n'est absolument PAS une œuvre autobiographique !
Le narrateur de la recherche n'est pas Marcel Proust, vraiment pas. Il a disséminé, tel Balzac avec sa comédie humaine, des éléments de sa vie dans ses personnages, mais Proust n'a pas du tout fait d'autobiographie.
(PS : chacun ses goûts, je sais.. Mais comment ne peut-on pas aimer L'étranger de Camus ? Un des plus beaux romans !)
Pour l'étranger c'est vrai chacun ses goûts, moi mon seul problème c'est Meursault, c'est le personnage typique que j'ai envié de gifler a chaque mot, il m'énerve, les gens mous, sans vie m'énerve qu'ils aillent mourir, et qu'il ne viennent pas se plaindre ! Comble de l'ironie il se rend compte à la fin qu'il a tout raté, et bah bien fait pour ta gueu- désolé je m'emporte... Enfin je suis bien contenté pour toi qui a réussi a lire se livre, mais moi non... Les seuls livre que j'ai apprécier de français que j'ai étudier c'était Rhinocéros les bonnes et matin brun...
C'est exact, d'ailleurs Proust écrit lui-même dans son oeuvre "contre sainte-Beuve"que ce fut bel et bien une biscotte.
C’est rien ça, moi je peux lire le futur dans des noix de muscades
Donc si la madeleine avait été une biscotte, on aurait quand même dit pleurer comme une madeleine.