Les fameux grands chapeaux noirs avec de la fourrure portés par les gardes royaux anglais (les Scots Guards) ont été inspirés de ceux des Français. En effet, lors de la bataille de Waterloo en 1815, les grenadiers français de la Garde impériale portaient ces chapeaux, mais ils furent vaincus par les soldats anglais qui furent autorisés à porter ce chapeau comme distinction.
La pratique fait aujourd'hui débat au Royaume-Uni car la fourrure de ces chapeaux est faite de fourrure d'ours noir.
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Sinon, ils peuvent pas prelever la fourrure sur des ours déjà décédés "naturellement " ? Ou prendre de la fourrure de cafard, c'est doux, un cafard...
www.strategietotale.com/forum/66-les-100-jours/12382-waterloo
Aucune personnalité bon sang les français inspirent tant haha carrément les mecs ce sont dit "ils sont chouette ces chapeaux ça sera les notre maintenant! Génial!"
J'adore.
Que ce soit en Afrique comme en Europe
Me revoici donc :
La seule comparaison que je faisais entre Napoléon et Attila, César etc. était en tant que chef de guerre, je n'ai jamais évoqué leur système politique respectif. Qu'est-ce que ca change sur un champ de bataille que le commandant soit Empereur, Président, Roi de droit divin ou délégué de classe ? Sur un champ plus large tel que la stratégie, là ca pourra jouer, sachant qu'un Empereur qui est aussi chef politique devra composer avec les impératifs politiques, alors qu'un militaire désolidarisé de la gestion politique du pays n'aura pas à s'en occuper. Bref, on ne se contredit pas.
Tu conseilles de lire Tulard ou Boudon, bon conseil, ce sont effectivement des auteurs incontournables pour qui s'intéresse à l'épopée impériale. Je les ai lus, ainsi que bien d'autres auteurs. Mais si tu lis bien mon propos, je n'ai fait que parler d'art militaire (mon autre passion), en évoquant Napoléon, je ne parlais pas du personnage dans sa globalité, ni du chef d'état ni de l'homme en soi. Et pour ça, juste pour ça, il est évident pour tout expert (que je ne suis pas) ou amateur (que je suis) que Napoléon est le plus grand chef de guerre de toute l'Histoire.
Et donc pour comprendre ça, je réitère, il est bien utile de découvrir les écrits ou campagnes rapportées d'Alexandre le Grand, de César, de Toukhatchevski, de von Manstein comme Hoth (qu'importe si l'un est nazi ou danseur de ballet, tout ce qui m'intéresse dans ces circonstances sont leurs campagnes militaires), etc. C'est ce qui donne un fond de pensée qui permet ensuite d'analyser à sa juste valeur une bataille, et de vraiment comprendre le coup de génie d'un Davout à Auerstaedt, d'un Napoléon à Ulm.
Quant à Wellington, je n'ai jamais nié qu'il était le chef des coalisés, je l'ai même précisé. Mon seul reproche portait sur l'attitude des Anglais, notamment de leurs chefs politiques qui depuis 200 ans s'érigent en vainqueur de Napoléon alors que pendant 20 ans ils n'ont fait que payer les autrichiens et les russes pour mettre sur la gueule des francais, ont tenté deux/trois expéditions et l'Espagne, et composaient un cinquième des troupes coalisées lors de la campagne décisive.
Suite...
Faisons vite-fait une liste des casus-belli qui ont mené à chacune des sept coalitions fomentées contre la France révolutionnaire/napoléonienne :
-Première coalition, chacun veut la guerre, la Prusse et l'Autriche se font appeler à l'aide par Louis XVI depuis des années et voient bien qu'il y a un coup à jouer, vu que la France semble bien affaiblie par tout le bazar que la Révolution amène ; la France, quant à elle, se sent pousser des ailes et veut exporter la Révolution aux pays voisins
-Deuxième coalition, le Royaume-Uni et la France sont toujours en guerre larvée, sachant que ce premier est le seul pays à ne pas avoir fait la paix après avoir perdu les guerres de la Première Coalition ; face au blocus francais et à l'expédition d'Egypte, le RU paye largement et organise une Deuxième Coalition avec la Russie et l'Empire Ottoman qui s'étaient déjà alliés suite à l'excursion égyptienne.
-Troisème coalition, malgré la Paix d'Amiens qui laissait présager une ère de paix en Europe, des relents de guerre économique trainent toujours entre la France et le RU. Sur fond de revendications croisées (Ile de Malte censée être évacuée par les Anglais, annexion de territoires voisins à la France par le Consulat), la France se prépare à envahir l'Angleterre, les anglais paient donc grassement les Russes pour entrer en guerre contre la France, ainsi que l'Autriche. La France abandonne donc le projet d'invasion, part faire campagne en europe, Austerlitz et tout le tralala.
-Quatrième coalition, la Russie et le Royaume-Uni, qui ont refusé la paix après leur défaite finale à Austerlitz, sont d'autant plus motivés à repartir pour un coup quand ils voient Napoléon réorganiser les états allemands à sa guise (Confédération du Rhin) qui cherche à affaiblir l'Autriche, principale menace pour la France d'après lui. Ils n'ont donc aucun mal à se mettre la Prusse dans la poche (qui elle voit encore d'un plus mauvais oeil la Confédération du Rhin), et c'est reparti pour un tour ! Victoire finale à Friedland, traité de Tilsitt, Russie et France maintenant alliées, au grand désespoir des Prussiens qui se voient imposer un traité très contraignant, et des anglais qui voient une fois de plus leurs tentatives échouer.
-Cinquière coalition, l'Autriche cherche vengeance, et se sent pousser des ailes grâce à des réformes internes (notamment militaires) profondes qui finissent d'aboutir et au bourbier espagnol dans lequel la France s'est lancée. Elle tente d'obtenir l'appui de la Prusse, sans succès. Elle tente quand même son coup, puis échec final à Wagram/Znaïm
-Sixième coalition, la guerre se préparait des deux côtés entre la Russie et la France, la première ne cachant plus ses rapprochements avec le Royaume-Uni, et Napoléon voit bien que sa seule chance est de frapper le premier. Campagne de Russie, échec final, et là tous les adversaires historiques de la France se soulèvent, voyant bien que l'Empire Francais n'a jamais été aussi faible et que c'est maintenant ou jamais.
Première défaite finale francaise, abdication de Napoléon
-Septième coalition, la première Restauration étant un échec total, ne contentant ni les royalistes ni les libéraux, ni bien évidemment les nombreux nostalgiques napoléoniens, Napoléon voit bien qu'il y a un coup à jouer, et rallie en effet sans effort une écrasante majorité de francais à sa cause, puis opposition unanime des anciens coalisés, puis défaite finale à Waterloo.
Donc, là-dedans, où vois-tu une volonté de conquête intarissable ?
Le fait est que la géopolitique n'est pas une cour de récré. Oui, la France cherchait à s'étendre (comme toutes les autres puissances européennes) et à annexer les petits pays voisins comme les différents royaumes Italiens ou l'actuelle Hollande. Mais c'était pas pour le plaisir, en face il y avait toutes les puissances européennes menées les mêmes nobles conservateurs depuis des siècles qui pour la survie de leur caste voulaient absolument détruire un pays qui répandait des idéaux de liberté et d'égalité chez eux, alors très ancien-régime où les classes étaient encore bien marquées et imperméables, et les possibilités d'élévation sociale aussi ouvertes qu'en Corée du Nord actuellement.
Il a juste voulu souligner que tu t'es laissé emporter dans ton interprétation car tu as de l'admiration pour Napoléon et tu as été un peu chauvin.
Et que l'analyse historique exclu ces aspects "subjectif".
Les allemands ont commencé à être repoussés devant Moscou en décembre 41