Les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki auraient peut-être pu être évités sans une erreur de traduction. En effet, en réponse à l'ultimatum des Alliés exigeant des forces japonaises la reddition, le terme "Mokusatsu" fut employé par le premier ministre Japonais, signifiant qu'il en prenait note mais qu'il ne ferait pas de commentaire. Mais ce terme peut avoir plusieurs sens, et c'est le sens "d'aller vous faire voir" qui fut relayé par la presse.
D'après l'Association des Traducteurs Littéraires de France, Suzuki aurait voulu signifier qu'il avait entendu l'ultimatum, qu'il en prenait note, mais qu'il ne ferait pas de commentaire. Or, la traduction des agences de presse internationales relate que le gouvernement Japonais traite l'ultimatum avec tellement de mépris qu'il ne daigne même pas y répondre. 10 jours plus tard, Hiroshima était bombardée.
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Donc en gros ça n'aurait quand meme pas pu etre éviter :)
Ouai en gros c'est exactement la même chose c'est juste plus poliment dit dans un cas.
On comprends toujours ce qu'on a envie de comprendre !
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Donc en gros ça n'aurait quand meme pas pu etre éviter :)
C'est triste qu'une simple erreur de traduction ait provoquée un si grand désastre.
Ouai en gros c'est exactement la même chose c'est juste plus poliment dit dans un cas.
Alalalala.. La presse alors voila une preuve que la presse et les medias en general ne font qu'empirer les choses.
"On naît avec la guerre en soi. Comment donc essayer d'en débarrasser le monde. La guerre... c'est la respiration de l'homme."
Pierre Dagenais
Comme quoi, une erreur de traduction peut faire très mal...
On comprends toujours ce qu'on a envie de comprendre !
"J'en prends note mais sans commentaire" ça veut quand meme dire "j'en ai rien à faire"...
Après , les japonais ne sont pas innocent , ils ont quand même attaquer pearl habord sans rien dire , on dit trop que les américains sont des monstres mais il faut comprendre qu'ils voulaient finir cette guerre vite
Pour qu'il n'y ait plus de fusil,
il faut prendre le fusil,
Et pour qu'il n'y ait plus de guerre,
il faut faire le guerre.
-Mao Tse Toung-
Je n'ai toujours pas compris qui est né en premier: la paix ou la guerre?
Tout ça pour dire que la presse, contrairement a ce qu'elle dit, n'a pas que le bon rôle, et n'est pas la dernière quand il s'agit de mettre le feu aux poudres.
Les temps changent et il n'est plus question de bombes sur le Japon, mais les maladresses dues à une mauvaise maîtrise des la gues continuent et sont parfois comiques , on peut ainsi lire en français
dans un hôtel de Tokyo : " Vous êtes invités à profiter de la femme de chambre ."
Dans un bar de Tokyo : " Cocktails spéciaux pour femmes avec noix ."
Dans une brochure de location d'autos de Tokyo :" Quand un passager de pied est en vue, flûtez le klaxon. Trompettez-le mélodieusement au début, mais s'il continue d'obstacler votre passage, alors flûtez le avec vigueur ."
Comme quoi meme la presse fait des erreurs fatale
En gros la réponse parfaite quand on a pas un opinion bien clairs ;-)
A ceux qui disent que c'est la même chose, mais en plus poli : le langage diplomatique est très différent du nôtre, et une infime nuance (un conditionnel, la place d'un adjectif dans la phrase..) peut radicalement changer le sens d'un message.
Ici, le sens "pas de commentaire" pouvait signifier une invitation aux négociations, discrètement : comme on dit, "qui ne dit mot consent"...
Alors que le sens "allez vous faire voir" veut clairement dire que les japonais étaient fermés à toute discussion. Cela n'a rien à voir avec la première interprétation... Et c'est pourtant celle-ci qui a été retenue.
Donc si, à une ligne de dictionnaire près, Hiroshima aurait pu être évité.
Pour avoir un éclairage amusant sur la richesse du langage diplomatique, lisez la BD "Quai d'Orsay", scénarisée par un ancien membre du staff de Dominique de Villepin juste avant la guerre en Irak, où la diplomatie française a été mise à rude épreuve !
Sinon sur l'anecdote : le ministre japonais est quand même sensé maîtriser les doubles sens de sa langue natale. S'il a employé ce mot, c'est à bon escient.
La volonté des USA de mettre fin a la guerre a certainement beaucoup plus compté que la seule interprétation d'un mot.