Le principe de Peter énonce que dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s'élever à son niveau d'incompétence. En effet, lorsque l'on est satisfait d'un employé, celui-ci reçoit souvent une promotion. Une fois promu au niveau supérieur, s'il s'avère incompétent il y reste. Avec le temps, ce phénomène fait que tous les postes sont occupés par des incompétents.
Le principe de Peter est le titre d'un petit livre, que Peter a écrit sur le ton de la plaisanterie, mais avec une vraie réflexion derrière. ll jeta un pavé dans la mare de ceux qui croyaient à l'efficacité des organisations hiérarchisées et il y eut des études universitaires sur le sujet suite à la parution de ce livre.
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Exemple concret: les gens de chez Pôle Emploi
On vous embauche pour un CDI, 3mois d'essais pendant lesquels on vous en demanderas toujours un peu plus, à la fin de la 1ere année vous vous retrouvez à faire le boulot et les heures du mec au dessus de vous, mais pas son salaire. (ET là c'est au choix, soit on vous à fait miroiter le poste, soit on vous à bassiné avec le depassement de soi ou vous êtes trop gentil pour dire non (pour ne pas etre catalogué de feignasse entre autre)). La seul promotion ici, est pour l'entreprise. Un adjoint de direction au prix de l'employé de commerce !!
Dans mon précédent emploi, j'étais devenu tellement compétent que je réalisais à moi seul le travail de 3 autres employés. Il faut dire que leurs performances individuelles étaient faibles, voire inexistante.
Du coup, vu que j'étais aussi bon, on m'a boulonné à ma chaise à vie. Ensuite mon chef a commencé à avoir peur que je lui vole sa place, puisque ma performance est remontée quelques crans au-dessus. Par peur, donc, il a tout fait pour que je sois moins performant.... et j'ai donc fini par quitter l'entreprise, à la surprise générale, lassé de ses enfantillages.
La charge de travail s'est donc répartie sur les trois autres, ce qui a fortement dégradé le résultat. Il y a eu un effet boule de neige : les clients mécontents ont engendré un stress diminuant encore la performance de ceux restants. Qui ont fini par ne plus venir, via des arrêts maladie et autres absentéismes.
Cela a coûté une fortune à tout le monde. Pas de gagnant.
Maintenant, j'ai un autre emploi, mais je lève le pied, au rythme du plus lent. J'aurai peut-être une promotion. Et si je n'en ai pas... et bien, je ne l'aurais pas volé !
J'ai personnellement vécu cela en tout début de carrière et grâce à cela j'ai changé de domaine et ai fait une vrai carrière.
Explications : je faisais trop bien mon boulot dans une boîte ou chaque fois qu'une personne d'un niveau hiérarchique partait on la remplaçait par une personne d'un niveau hiérarchique inférieur (promotion interne quoi...) un jour, un collègue et ami dans mon équipe ( style Gaston la gaffe...) m'apprend qu'il était promu alors que j'espérais cette promotion (j'étais le plus compétant dans mon poste). Il me fait comprendre alors que je ne changerais jamais de poste avec ce chef car il était trop content de moi. Il me donne les coordonnées d'un chasseur de tête qui n'arrêtait pas de l'appeler. 1 mois après je changeais de métier et prenait 40% en plus. Quelques années après, devenu expert reconnu dans ce nouveau domaine je prenais encore 40% en changeant de SSII tout en restant au même poste chez le même client... J'ai ensuite monté un moment ma propre boîte et puis me suis par la suite recasé chez un de mes clients.
Comme quoi ce principe peut, en générant des frustrations, aussi bien casser des gens que révéler des personnalités. Je me suis fait moi même.
Je n'avais que le niveau bac et avec le temps on m'a donné le titre d'ingénieur sur ma fiche de paie et j'encadre maintenant des personnes à distance.
Donc oui ce principe existe mais pas partout et surtout rien n'empêche de changer de boîte ou d'en monter une lorsqu'on a des compétences et de la volonté et un bon projet.
Après il est vrai qu'il faut faire les bons rencontres au bon moment et ce c'est le côté chance.
Une étude à également été faite sur les sports préférés en fonction de l'échelle hiérarchique.
Il est apparu que le sport préféré des ouvriers est le basket.
Celui des cadres est le football.
Celui des cadres supérieurs le tennis.
Et enfin celui des patrons le golf.
Moralité : Plus on grimpe dans l'échelle sociale ....
Plus les boules sont petites.
À ce propos, une étude (je n'ai ni nom ni date, désolé) avait conclu qu'il serait alors plus intéressant de choisir au hasard l'heureux élu.
L'idée fait écho à ce qu'il se faisait en Grèce Antique (dans certaines instances, les individus étaient choisis au hasard).
Par certain que ce soit l'idée du siècle mais ça se défend. À la limite, il faudrait inclure une clause de retour en arrière si le gars ou la nana n'est pas compétent mais niveau juridique, ça semble être abusif.
Par ailleurs (on bifurque à nouveau sur Peter)
Pour éviter qu'il y ait que des incompétents en haut de la hiérarchie, Peter explique, après l'avoir observé, qu'il faut recourir à la sublimation percutante, c'est à dire, qu'on va créer une organisation hiérarchique parallèle où les individus incompétents promus auront un beau titre qui pète tmtc mais sans responsabilité. Évidemment, derrière ça entraîne beaucoup de coûts.
C'est quand même étonnant le nombre de lecteurs de scmb qui se disent les meilleurs dans leur boulot ...
Peut être aussi un léger manque d'objectivité ?
Le principe de Peter, on en a toujours vu beaucoup d'exemples, mais à mon avis de moins en moins.
La crise aidant, les entreprises hésitent de moins en moins à licencier les personnes incompétentes. Et c'est de plus en plus facile ...
Je ne connaissais pas ce principe mais il me laisse sans voix, tant il prone une vérité on ne peut plus VRAIE
La hiérarchie ? C'est quand ceux d'en haut regarde vers le bas et voient que de la merde et que ceux d'en bas regardent vers le haut voient que des trou du c....lol
Laurence J. Peter était canadien, je doute qu'il ait énoncé son principe en pensant spécifiquement aux français.
Le syndrome est une démarche personnelle de l'individu qui exprime son besoin de reconnaissance sociale dans l'évolution professionnelle à tout prix. Le rôle, au combien complexe, du dirigeant est de mesurer cette démarche et au besoin de la tempérer sans engendrer une frustration qui entraînerait une démotivation ou une fuite de la compétence. Monter la seule rémunération est une solution de facilité à court terme (ça ne va pas arrêter l'individu) et est limitée par les capacités de l'entreprise à absorber cette hausse et toutes celles qu'elle peut engendrer.
Le dirigeant ne provoque pas le principe de Peter, il le subit (avec plus ou moins de talents)
Je viens juste d'être promu à un poste a responsabilité.
Du coup je sais pas si je dois rire ou pleurer :)