Passionné de serpents, il décrit sa mort suite à une morsure

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Karl Patterson Schmidt, zoologiste américain expert en serpents, a consacré les dernières heures de sa vie à mener une expérience scientifique sur sa mort. En effet, suite à la morsure d'un serpent boomslang, il effectua un compte-rendu vidéo des effets du venin, jusqu'à sa mort 24 heures après la morsure.

Le venin du serpent empêche le sang de coaguler et les victimes meurent d'hémorragies internes.


Commentaires préférés (3)

Ça s'appelle un suicide en fait.

a écrit : Sinon je suppose qu'il doit tout de même exister un antidote non ? Ou bien s'est-il laissé mourir pour comprendre les différentes étapes après la morsure du serpent ? En 1957, aucun sérum ne devait encore exister pour contrer les effets de ce venin.

a écrit : Ça s'appelle un suicide en fait. Après vérification non ce n'est pas un suicide, la morsure était involontaire, et il a choisi d'exploiter la fatalité de sa mort prochaine à des fins scientifiques, ce qui est admirable. On pourra toujours dire qu'il aurait pu tenter d'utiliser ces 24 heures pour chercher un antivenin, mais en tout cas il serait mal avisé de critiquer le courage de cet homme.


Tous les commentaires (55)

Ça s'appelle un suicide en fait.

Il aura vécu sa passion jusqu'au bout.

Jusqu'au boutiste l'herpétologue !

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android

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Sinon je suppose qu'il doit tout de même exister un antidote non ? Ou bien s'est-il laissé mourir pour comprendre les différentes étapes après la morsure du serpent ?

a écrit : Ça s'appelle un suicide en fait. A mon avis, il n'a pas fait exprès de se faire mordre, il s'est juste dit que vu que dans tout les cas il allait y passer, autant faire avancer la science.

A ceux qui parlent de suicide ; je pense plutôt que la morsure était involontaire. Et qu'il a donc, sachant qu'il était condamné, profité de ce laps de temps pour faire un compte-rendu des effets du venin :P

a écrit : Sinon je suppose qu'il doit tout de même exister un antidote non ? Ou bien s'est-il laissé mourir pour comprendre les différentes étapes après la morsure du serpent ? En 1957, aucun sérum ne devait encore exister pour contrer les effets de ce venin.

a écrit : Ça s'appelle un suicide en fait. Après vérification non ce n'est pas un suicide, la morsure était involontaire, et il a choisi d'exploiter la fatalité de sa mort prochaine à des fins scientifiques, ce qui est admirable. On pourra toujours dire qu'il aurait pu tenter d'utiliser ces 24 heures pour chercher un antivenin, mais en tout cas il serait mal avisé de critiquer le courage de cet homme.

a écrit : Ça s'appelle un suicide en fait. Je pense pas qu'il ai fait exprès de se faire mordre

C'est le même principe que pour la mort aux rats, qui empêche le sans des rongeurs de coaguler, ce qui provoque la mort à la moindre égratignure.

expert ou pas sa à rien changé ^^

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android

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À vrai dire il ne s'agit ni d'un suicide, ni d'un sacrifice. D'après les sources il a été mordu par accident, et ne pensait pas avoir reçu une dose mortelle. C'est pour ça qu'il n'a pas voulu s'administrer d'anti-venin (qui existait bel et bien), pour pouvoir étudier les symptômes de la morsure. Sa mort est le résultat d'un accident malheureux.

J'ai une question , une ancienne anecdote nous parlait d'un serpent dont le venin faisait coaguler le sang , donc suite à la morsure de ce serpent , ne pourrait-on pas utiliser le venin de l'autre serpent pour servir d'anti-venin?

a écrit : Après vérification non ce n'est pas un suicide, la morsure était involontaire, et il a choisi d'exploiter la fatalité de sa mort prochaine à des fins scientifiques, ce qui est admirable. On pourra toujours dire qu'il aurait pu tenter d'utiliser ces 24 heures pour chercher un antivenin, mais en tout cas il serait mal avisé de critiquer le courage de cet homme. Afficher tout Au temps pour moi. Noble acte en réalité.

a écrit : J'ai une question , une ancienne anecdote nous parlait d'un serpent dont le venin faisait coaguler le sang , donc suite à la morsure de ce serpent , ne pourrait-on pas utiliser le venin de l'autre serpent pour servir d'anti-venin? Alors, je n'ai absoluement aucun élément de réponse, mais je dois dire que l'idée m'a bien fait rire :D

a écrit : À vrai dire il ne s'agit ni d'un suicide, ni d'un sacrifice. D'après les sources il a été mordu par accident, et ne pensait pas avoir reçu une dose mortelle. C'est pour ça qu'il n'a pas voulu s'administrer d'anti-venin (qui existait bel et bien), pour pouvoir étudier les symptômes de la morsure. Sa mort est le résultat d'un accident malheureux. Afficher tout "accident malheureux" ou plutôt erreur d'appréciation du risque. En tant que spécialiste lui-même, il était fondé à prendre une telle décision (ne pas prendre d'anti-venin) et il a contribué à faire avancer la science, sur le sujet, mais visiblement il n'a pas souhaité y laisser sa vie ! c'est ballot. Ce n'est bien entendu pas un suicide, juste un accident (morsure) suivi d'une mauvaise décision, poussée par la curiosité scientifique (c'est même à ça qu'on les reconnait ;-)...