Brume et brouillard désignent le même phénomène météorologique. Ils se distinguent néanmoins du fait de leur opacité : le terme brouillard est utilisé par les météorologues quand on ne peut pas voir à plus d'un kilomètre et le terme brume quand on peut voir entre 1 et 5 km.
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On est deux désormais à douter... òÓ
La langue française est pleine de subtilités et de synonymies, et c'est ce qui la rend si attrayante ! Il suffit de regarder quelques chiffres pour se faire une idée de la diversité de notre langue : le Grand Larousse, c'est un peu plus de 6 500 pages, Wiktionnaire dénombre près d'un million et demi de termes (cependant la conjugaison et les accords sont comptabilisés, les noms communs ne représentant que le dixième de ce chiffre - ce qui est déjà beaucoup !). Je ne veux pas faire le chauvin, car la plupart des langues ont une richesse semblable, mais lorsque j'entends les gens parler, et en particulier les plus jeunes, j'ai les poils qui s'hérissent. Entre anglicisme, néologisme et barbarisme, comment peut-on être aussi peu attentif à son parler ! Il s'agit tout de même du premier outil social !
Un autre exemple, dans le même domaine, est la richesse lexicale avec laquelle on désigne la pluie : ondée, nuée, précipitation, bruine, crachin, averse, flotte, trombe etc. (sans parler des verbes liés à ce phénomène météorologique).
Des synonymes parfaits en français? À la rigueur "anthologie" et "florilège", d'étymologies rigoureusement parallèles, et encore les deux mots ne seront pas employés dans le même contexte.
Bien d'accord pour condamner le franglais, Tommy-boy, c'est le fait de ceux qui ne parlent correctement aucune des deux langues. Pourquoi "badge" quand on a "affiquet"?
Et quand on voit pas à 10 m on dit quoi ?
Je prends le train.
Et le terme est dépression quand tu ne peux pas te projeter au delà d'un jour
Pour les "tornades" c'est encore autre chose : 6 classements à partir de 60 km/h...
1- alheal n'en n'a jamais entendu parler; il n'est donc pas témoin, et cela ne prouve pas que ça n'existe pas.
2- returning dit qu'il en a entendu parler (sans l'avoir jamais vu en fonctionnement, il est vrai); donc il est témoin, et cela prouve que ça existe.
C.Q.F.D.
;-D
Pas de système 0-0, le système c'est l'ILS.
Instrument Landing System.
Ensuite, il existe plusieur catégorie dont la plus élevée permet, si l'avion est équipé et l'équipage qualifié, d'atterrir avec visibilité nulle.
Donc, pour le zéro-zéro, et pour ne pas remettre en cause la crédibilité des deux intervenant, je pencherai pour un jargon de pilote (genre barre Mansfield, ou barre anti encastrement sur les camions... à chacun son vocabulaire ;) )
www.gema.fr/assurance/la-garantie-tempete.html
Encore faut-il le prouver, donc se référer à la station météo la plus proche, ce qui fait le jeu des assurances, car une rafale locale peut excéder la vitesse moyenne. Et puis, si votre voiture est écrasée par un arbre sain, la chute dépend bien plus de la surface des feuilles que de la vitesse du vent. Le bon sens devrait dire "chute imprévisible, imparable, provoquée par un vent de force inhabituelle".
La classification m'étonne, car tempête, ouragan, tornade, cyclone sont des phénomènes intrinsèquement différents, qui ne sont pas caractérisés par la vitesse du vent. Par exemple, il y a beaucoup de tornades très faibles qui ne font aucun dégât.
En écrivant ces lignes, je repense à un article paru sur Slate (que voici : www.slate.fr/story/69533/francais-anglais-angliscismes-franglais) qui mérite d'être lu.
Quoiqu'il en soit, merci pour toutes ces précisions très intéressantes, et bienvenue sur ce site, ca fait plaisir de voir un nouvel intervenant de qualité dans les dernières anecdotes, ca change des first et autres blagues foireuses en top commentaire ;)
Ce qu'on appelle cat 3C est en gros une catégorie d'ILS (système d'aide à l'atterrissage couplé au pilote automatique) la plus développée qui soit, qui permet théoriquement de se poser avec zéro visibilité sachant que le pilote auto pourra tout gérer, de l'approche au freinage sur la piste en passant par l'arrondi (contrairement à ce que j'avais dit dans un précédent commentaire) et le maintien dans l'axe.
Les autres catégories (IIIb, IIIa, II, I) sont distinguées par un couple hauteur de décision (hauteur à laquelle on choisit si l'on continue l'atterrissage -à condition de voir la piste- ou si on l'annule) et visibilité horizontale minimale.
La voiture (qu'on appelle aussi une "follow me") n'a rien à voir avec l'installation ILS, c'est une méthode simple de guider un avion au roulage quand il ne connait pas l'aéroport ou que les conditions météo le nécessitent.
Dailleurs que ce soit brume, brouillard, nuages, etc...ce sont tous des hydrométéores