Au musée des sciences de Boston, on peut voir un ordinateur construit à l'aide de bouts de bois, et capable de jouer au morpion. Créé par des étudiants du MIT dans les années 80, c'est un véritable ordinateur binaire utilisant les mêmes principes que nos ordinateurs modernes.
Nos applications mobilesFacebookTwitterFeeds16398 anecdotes - 334 lecteurs connectés
Le site pour briller en soirée
Commentaires préférés (3)
Le Pare-feu était d'autant plus important !
Il y a quand même une différence:
- la machine de Babbage n'est pas binaire;
- les pièces mécaniques demandaient une précision que l'on ne pouvait que difficilement atteindre à l'époque et coinçaient souvent (un peu comme les premiers ordinateurs à lampes qui tombaient toujours en panne);
- Babbage lui-même n'a pas compris l'intérêt de la programmation et était trop macho pour prendre une femme au sérieux.
Le mot "ordinateur" figure déjà dans le Littré au sens de "qui ordonne". C'est bien plus juste que l'anglais "computer", calculateur, car en prenant tous les ordinateurs confondus, ils font bien plus de tris et de recherches dans des banques de données (cf. Google) que de calculs (d'ailleurs réductibles à la seule addition).
Les "bouts de bois" de l'anecdote sont en fait des pièces du jeu Tinkertoy, comme indiqué dans les sources. C'est un jeu de construction à base de tiges et de cylindres percés de trous dans lesquels les tiges peuvent s'insérer. Donc les étudiants n'ont pas utilisé des scies et des rabots mais on assemblé des pièces de bois standard. C'est le but de ces jeux de construction, comme le Meccano ou le Lego : favoriser l'imagination des enfants et se prêter à la création de toutes sortes de choses, même des ordinateurs ! D'ailleurs le premier serveur de Google était fait avec des briques de Lego (mais pour le support seulement).
Tous les commentaires (30)
Ils touchaient du bois à l'époque !
Et pourquoi pas, il y en a bien un qui a dessiné une pomme croquée sur un ordinateur !!
"Rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme"
Le Pare-feu était d'autant plus important !
Il faut savoir faire feu de tout bois !
La machine de Babbage (dont un exemplaire est au Science Museum de Londres) peut être considérée comme le premier ordinateur, car il est programmable. Lady Lovelace, son assistante et compagne, a en effet été fascinée par le métier Jacquard (autre machine programmable) et eu l'idée de combiner les deux idées, de machine à calculer et de programme.
Peut être une solution en cas de tempête solaire ^^
Anecdote du 24/11/2015 ;)
Il y a quand même une différence:
- la machine de Babbage n'est pas binaire;
- les pièces mécaniques demandaient une précision que l'on ne pouvait que difficilement atteindre à l'époque et coinçaient souvent (un peu comme les premiers ordinateurs à lampes qui tombaient toujours en panne);
- Babbage lui-même n'a pas compris l'intérêt de la programmation et était trop macho pour prendre une femme au sérieux.
Le mot "ordinateur" figure déjà dans le Littré au sens de "qui ordonne". C'est bien plus juste que l'anglais "computer", calculateur, car en prenant tous les ordinateurs confondus, ils font bien plus de tris et de recherches dans des banques de données (cf. Google) que de calculs (d'ailleurs réductibles à la seule addition).
Sur cet ordinateur, les bugs sont des termites ^^
Les "bouts de bois" de l'anecdote sont en fait des pièces du jeu Tinkertoy, comme indiqué dans les sources. C'est un jeu de construction à base de tiges et de cylindres percés de trous dans lesquels les tiges peuvent s'insérer. Donc les étudiants n'ont pas utilisé des scies et des rabots mais on assemblé des pièces de bois standard. C'est le but de ces jeux de construction, comme le Meccano ou le Lego : favoriser l'imagination des enfants et se prêter à la création de toutes sortes de choses, même des ordinateurs ! D'ailleurs le premier serveur de Google était fait avec des briques de Lego (mais pour le support seulement).
Les étudiants du "mite" qui crée un ordi en bois! Classe...
Effectivement, et d'ailleurs je pensais qu'un ordinateur était simplement une machine à calculer sans aucune pièce mécanique dans la partie traitant les données mais je me trompais. merci pour ces précisions :)
impressionnant ce mic mac, mais vu que les sources sont en Anglais, que je suis une bille et que je hais les traducteurs automatiques, es ce que quelqu'un pourrait me dire si cette machine utilise de l'électricité où un genre de système de ressorts, où un pendule, où une manivelle(comme les calculatrices de bureau d'avant guerre) pour fonctionner svp?
Une photo ?
L'énergie est apportée par un opérateur qui tire une ficelle. Le fonctionnement est le suivant : toutes les combinaisons possibles du jeu de morpion sont prévues dans la "mémoire" de cet "ordinateur". A chaque coup, l'opérateur doit indiquer, en déplaçant des pièces de bois, le coup que l'adversaire vient de jouer, puis tirer sur la ficelle. Ces pièces interagissent avec celles de la "mémoire" et l'"ordinateur" indique alors le coup suivant à jouer (à l'aide d'une pièce en forme de canard dont le bec désigne le coup à jouer !). Bref, ces étudiants ne manquaient pas d'imagination...
qui a dit qu'un ordinateur DOIT être binaire?
difficile ne veut pas dire impossible.
pièce qui coine, lubrifiant qui va bien.
mari qui doute ne rend pas travail nul de l'épouse.
mot qui n'existe pas encore n’empêche pas la création.
lampe qui grille ne met pas ordinateur en panne, circuits de substitution intervenant (pour l'anecdote, un employé munit de "lampes" de rechange allait d'une ampoule grillée à l'autre pour les changer au fur et à mesure, "à chaud").
la manière dont une machine travaille n'est JAMAIS une initiative de cette machine, mais le résultat de la méthode et du chemin utilisé pour la programmer. Effectivement, un ordinateur ne calcule pas, il va dans sa base de données logarithmique et compare les log entre eux pour "sortir" le bon résultat. Mais c'est si vite et si bien fait... et c'est pour ça que le nombre de décimales est toujours limité, la base de donnée embarquée étant obligatoirement fini. pour mémoire, le programme Apollo a été "calculé" à la règle à calcul, mécanique et manuelle : fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A8gle_%C3%A0_calcul les ordinateurs n'étant pas assez rapides ni assez "disponibles" jusqu'en 1972-75. le PDG d'IBM avait déclaré : "un ordinateur par continent devrait satisfaire les besoins de l’humanité pour les 50 prochaines années. (Une vraie vision de futur) si c'est pour jouer au morpion, ça doit être vrai.
La machine était uniquement mécanique. La source suivante est en anglais, mais on voit sur la photo la manivelle:
en.wikipedia.org/wiki/Difference_engine
En fait, les plans prévoyaient une machine beaucoup plus longue, ce n'est qu'une fraction (mais grandeur nature) qui a été remontée au Science Museum.
Ça c'est la machine de Babbage, qui est mue par une manivelle ; la réponse à la question qui concernait l'ordinateur en bois du MIT est qu'il est entraîné par une ficelle.
Pas grand'chose à répondre à cette logorrhée.
Quelques points cependant que certains peuvent trouver utiles:
- les ordinateurs sont par définition numériques et ne doivent pas être confondus avec les machines analogiques, dont les principes sont entièrement différents;
- la théorie de l'information montre que la représentation optimale interne est ternaire, suivie de peu par binaire, puis plus loin quaternaire, etc.. Les Russes ont essayé les ordinateurs ternaires, mais comme le stockage de l'information est plus délicat, y ont renoncé;
- il ne faut pas confondre base de données, qui est un système d'organisation, et banque de données, qui est un contenu. Je ne vois pas ce que viennent faire les logarithmes là-dedans; est-ce une allusion au fait que les méthodes de tri optimales sont, cela est démontré, en n* Ln(n) pour le nombre d'opérations à faire afin de trier n éléments?
- la référence renvoie à des choses très savantes comme la règle à calculs, intrinsèquement analogique; l'intérêt m'en a échappé;
- le "programme Apollo", enfin les calculs nécessaires pour l'exécuter, ont bel et bien été faits par des ordinateurs au sens actuel, pourvus de capteurs de mesure (car il ne s'agit pas d'embarquer beaucoup d'informations, mais de réagir selon les circonstances et rectifier à temps les paramètres des moteurs; l'idée de faire ça à la main, même avec une calculette actuelle, est grotesque - peut-être une divinité hindoue serait-elle assez rapide pour penser vite, et avec six bras, elle pourrait piloter et pianoter à la fois?); leur volume et leur lenteur seraient ridicules maintenant, mais le principe est exactement le même;
- seule la trajectoire de Lunik, le premier engin à s'écraser sur la lune, qui était balistique (c'est-à-dire qu'une fois lancé, on n'a plus de moyens de correction) a été calculée par un groupe de calculateurs prodiges avec des bouliers; c'était bien avant Apollo, et les Russes étaient très en retard en informatique (les doctrinaires pensaient que c'était un instrument bourgeois d'exploitation des masses);
- Watson a effectivement déclaré, vers 1948 je crois, que l'on ne produirait que quelques ordinateurs; vu ce que c'était des montagnes de circuits et de lampes qu'il fallait sans cesse remplacer, il est excusable de ne pas avoir imaginé que le transistor (1956) changerait tout.