Rester stoïque se dit de quelqu'un qui reste impassible devant la douleur ou l'épreuve. Alors qu'il était encore esclave, Epictete, philosophe de l'école stoïcienne, se fit briser la jambe par son maître en guise de punition alors que ce dernier ne voulait que la lui tordre, et il se contenta de dire "je vous avais prévenu que ma jambe allait casser".

Commentaires préférés (3)
Beaucoup d'hommes restent stoïques quand leurs femmes leurs cassent les cou.....
"Epictete, philosophe de l'école stoïcienne, se fit briser la jambe par son maître en guise de punition alors que ce dernier ne voulait que la lui tordre"
La punition complètement absurde, à quel moment tu "tords la jambe" de quelqu'un ?
Le stoïcisme est une réflexion sur soi-même. Cette pensée vient de l'antiquité, créée par Zénon en 300 av. JC environ ; Cicénon, Epictète, Sénèque ou même Marc-Aurèle répondaient à cet idéal d'équilibre intérieur dans la recherche du bonheur. Il distingue ce qui relève de notre volonté (jugements, idées, désirs...) et ce qui n'en relève pas (maladie, mort, vieillesse, méchanceté... --> c'est la nécessité naturelle).
Cette idée prône le fait que l'on ne doit pas être affecté par ce qui nous arrive, et ce surtout si ce qui nous arrive ne dépend pas de notre volonté... (Apathie)
Epictète aurait alors di
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Un "aie" aurait suffit
Beaucoup d'hommes restent stoïques quand leurs femmes leurs cassent les cou.....
Je n'ai pas très bien compris la dernière partie ..
"Ce dernier ne voulait que la lui tordre"
Quelqu'un peut m'expliquer ?
"Epictete, philosophe de l'école stoïcienne, se fit briser la jambe par son maître en guise de punition alors que ce dernier ne voulait que la lui tordre"
La punition complètement absurde, à quel moment tu "tords la jambe" de quelqu'un ?
c'est pas absurde, c'est original... il faut bien penser que c'est un esclave, et, je prends la situation la plus proche, si tu te luxe la rotule, ça fait un mal de chien. imagine que le maître voulait voir s'il était vraiment stoïque...
Le stoïcisme est une réflexion sur soi-même. Cette pensée vient de l'antiquité, créée par Zénon en 300 av. JC environ ; Cicénon, Epictète, Sénèque ou même Marc-Aurèle répondaient à cet idéal d'équilibre intérieur dans la recherche du bonheur. Il distingue ce qui relève de notre volonté (jugements, idées, désirs...) et ce qui n'en relève pas (maladie, mort, vieillesse, méchanceté... --> c'est la nécessité naturelle).
Cette idée prône le fait que l'on ne doit pas être affecté par ce qui nous arrive, et ce surtout si ce qui nous arrive ne dépend pas de notre volonté... (Apathie)
Epictète aurait alors di
son maitre voulait lui tordre la jambe pour le punir, mais il l'a tordu un peu trop et l'a cassé.
Répartie quand tu nous tiens.. !
Mince je finis mon commentaire :
Epictète, qui aurait tenté de fuir, se fit frapper la jambe par son maître, et pendant ce temps il n'aurait eu cesse de le prévenir "attention elle va casser", répondant ainsi bien à l'idée stoïcicienne
D'après la deuxième source, son maître à utilisé un etau pour lui casser la jambe. Petit complément d'annecdote: il fut finalement affranchi et continua à enseigner
Il avait un esclave, que ça c'est absurde non? :D
Les stoïciens faisaient parti d'un mouvement philosophique de l'antiquité qui consistait à penser que tout ce dont nous ne sommes pas responsable ne nous atteint pas. Les stoïciens parvenaient donc à ignorer la douleur et étaient souvent pris pour des masochiste.
Une petite pensée à Michel, cuisinier de Youpie Matin, qui a perdu sa main en voulant préparer du hachi parmentier, et qui a prononcé le désormais célèbre « j'ai mal !»
"Je vous avais prévenu que ma jambe allait casser", épictete que finalement j'avais raison....
Son «maître» s'est montré absurde pour quelques millénaires!
Connais tu le contexte (cause, volonté, environnement...) de la punition pour pouvoir la juger ?
Plus précisément : "j'ai beau être matinal, j'ai mal"
C'est vrai que quand t'imagine la scène dans ta tête c'est franchement ridicule...
Je ne crois pas que Zenon ait créé quoi que ce soit, ou du moins cette pensée à qui il a juste donné un nom...
"Alors qu'il était encore esclave"