À la demande d'un de ses amis chef décorateur, Stanley Kubrick est intervenu un week-end sur l'éclairage du James Bond "L'Espion qui m'aimait". Ne voulant pas être associé de près ou de loin au film, il demanda à être seul dans le studio et à ne croiser absolument personne qui puisse le reconnaître. La scène concernée se déroule dans les soutes d'un bateau et est une des plus marquantes esthétiquement du film.
Ken Adams, chef décorateur de cinéma récemment disparu, a révélé avant de mourir ce secret qu'il gardait depuis des années.
Commentaires préférés (3)
J'ai lu rapidement et j'ai vu Kev Adams, j'ai eu peur...
Quelle raison pourrait le pousser à refuser d'apparaître sur le générique d'un James Bond?
Le lion ne s'associe pas avec le cafard.
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J'ai lu rapidement et j'ai vu Kev Adams, j'ai eu peur...
Quelle raison pourrait le pousser à refuser d'apparaître sur le générique d'un James Bond?
Le lion ne s'associe pas avec le cafard.
Je pense que c'est le fait qu'il n'avait pas de prises sur le scénario, les acteurs etc
Il a eu pas mal de problèmes avec les majors notamment sur Spartacus jusqu'à parvenir à obtenir un contrat lui garantissant une grande indépendance à partir de Lolita.
Et dans le genre c'était un vrai maniaque obsédé par la perfection
Maniaque obsédé par la perfection = perfectioniste. C'est tout de suite moins péjoratif comme terme...
Petite correction pour l'anecdote: c'est Sir Ken ADAM sans "s" le chef décorateur. Et son nom de naissance est Klaus Hugo Adam. Il a eu beaucoup de récompenses pour ses décors dans les films. Notamment des british gild awards ou des oscars pour les meilleurs décors.
Et la seule source qu'on ait, c'est le témoignage d'un vieil homme sur son lit de mort? Un peu léger...
Un peu léger, mais ce genre d'excentricité lui resemble un peu :
pour le film Shining, il avait l'habitude de se montrer extrêmement antipathique envers Shelley Duvall (la femme de Jack Nicholson dans le film) pour qu'elle s'imprègne mieux de la terreur de son personnage, si bien que l'actrice perdit des cheveux à cause du stress...
Oui c'est vrai ! C'est pour ça que je l'aime beaucoup :)
Tu peux aussi aller demander à Stanley Kubrick lui-même pour confirmation (si tu sais entrer en communication avec les morts bien sûr).
Stanley Kubrick c'est le genre de réalisateur à refaire une scène 127 fois pour avoir la meilleure scène possible. L'anecdote ne m'étonne même pas, avec ce réalisateur ^^
Il est probable que Kubrick avait une vision du cinéma diamétralement opposée à celle proposée par les James Bond. Kubrick a réalisé des œuvres très personnelles et très politiques, parfois très dérangeantes. Les Bond sont avant tout du domaine du divertissement. Ce qui n'enlève rien à leur intérêt. Bon moi j'aime pas, mais c'est chacun ses goûts comme disait Coluche !
Kubrick sur un tournage de James Bond devait se sentir comme un curé dans un bordel : pourvu qu'on ne me reconnaisse pas !
Et maintenant, c'est qui le lion ?
Si tu fais référence au dîner de con je trouve que tu as tord étant donné que son commentaire dit la stricte vérité
Vu l'oeuvre de Kubrick on comprend aisément qu'il n'ait pas voulu sortir de son univers, surtout pour ça.
Les James bond (particulièrement de cette époque) sont cultes et font partie de la culture pop, mais certainement pas pour la virtuosité de la mise en scène...
Quoi? Un lion n'a pas de porte de placard?
D'après la source et de ce que je comprends : Kubrick aimait beaucoup James Bond (malgré ce que disent les autres commentaires ?) et le chef déco avait du mal à mettre en place les lumières praticables (les lampes qu'on voit à l'image) pour un décor en particulier, donc Kubrick est venu l'aider car ils étaient bons amis et que ça l'intéressait. Mais ils ont fait ça "dans le dos" du chef opérateur (celui qui gère la lumière et l'éclairage). Soit il avait des griefs avec le chef op, soit il ne voulait pas qu'on remette le travail du chef déco en question à cause de son passage...