En Inde, la ville expérimentale d'Auroville compte un peu plus de 2000 habitants. Fondée par une Française, elle est unique : il n'y a pas de nationalité, de religion de politique, ou de propriété. Soutenu par l'UNESCO, ce projet s'est bâti sur un terrain désertique de 20 km2, devenu grâce au travail de ses habitants un lieu luxuriant.
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Pour rien au monde je n'irais habiter là-bas, je ne pourrais pas me regarder dans une glace avec toute cette misère de l'autre côté de "ma" clôture. Cette ville me fait plus penser à une secte élitiste poussé jusqu'au malsain -où la particularité et la diversité sont brimés, entre autres- qu'à un éden.
J'étais a côté l'an dernier, et je n'avais pas la moindre envie de visiter auroville car les quelques adeptes que j'ai rencontrés avaient un ego surdimensionné (a priori ce n'était pas des "membres reconnus" puisqu'ils résidaient à pondicherry, donc pas forcément vecteurs des valeurs). Par contre ce qui est sur, c'est qu'ils font un excellent fromage ce qui est un luxe très rare en Inde, et aussi apparemment des croissants et pâtisseries.
Pour y avoir vécu à 2 km d Auroville durant 7 mois, je peux vous dire que le mot paradis n a pas sa place ! Le lieu reste magique en effet, c est aujourd'hui un site touristique (très beau et bien conservé, pour l inde c est beaucoup), il y a un vrai culte de la "mother"(contrairement à ce qu on peut lire) et quelle ambiance mercantile partout! L idée est bonne et juteuse, mais le fonctionnement actuel est malheureusement pitoyable.
A chacun bien entendu son opinion. J ai été déçu.
Quoi qu il advienne, passer à côté sans visiter est blasphème !
Je viens de lire un article ou l'on y parle de la vie en général. Comme le décrit si bien le pseudo touriste, on peut voir la plupart des populations indiennes et étrangères se démener dans les champs et vivre dans des cabanes répertoriées comme des ghettos made in India avec de vieilles mobylettes. Alors que les "blancs" comme eux mêmes le disent, vivent dans des villas de luxe avec des Jeeps et des gardes de sécurité et sortent des fourrés en mobylettes histoire de s'amuser. Comme quoi la nature humaine ne change pas et que c'est bel et bien encore un mensonge.
Ouai enfin perso je voudrais pas trop de ce communautarisme poussé à l'extrême chez moi .
La religion n'est pas en soi mauvaise pour la société, et meme au contraire ! De plus elle est un bien pour les croyants, elle fait partie de leur identité. Pourquoi les en priver serait il ideal ?
Ça me rappelle le Venus project, si vous ne connaissez pas, je vous conseille de regarder le documentaire qui en parle :)
Pas croyable que des millions gens meurent de faim en Inde, et qu à qq km des occidentaux lâchent des milliers d'euros dans leur petit délire personnel... Ça n'a pas de sens de le faire au nez des populations les plus pauvres. Ou est le partage.
D'autres défendent des valeurs beaucoup plus humanistes.
On peut en effet qualifier cela de "communisme". Toutefois, attention à ce terme qui peut être interprété de tant façon qu'il en devient un fourre-tout.
Car le communisme n'est pas apparu avec Marx et Engels ! De tout temps et à travers le monde, de nombreuses communautés se sont formées sur des principes qui correspond à ce qu'on qualifie aujourd'hui de "communisme", "anarchisme" ou "écologisme" - qui, selon moi, sont indissociables -, et ces modèles communaux continue encore d'exister.
Le paradoxe résident dans le fait que ces mini-sociétés étaient jusqu'à il y a quelques décennies perçues comme arriérées ou marginales tandis qu'aujourd'hui, de plus en plus de gens se reconnaissent dans cette pensée-là, et en particulier les jeunes.
Mais une question demeure : qu'attendons-nous ?
Je suis moi-même partisan du vivre ensemble, chantre de la liberté et de la collectivité, mon esprit fourmillent d'idées mais je ne les applique pas (ou peu).
Le paradoxe, c'est que dans un monde où Internet rapproche les gens et permet de débattre, de réfléchir et de progresser ensemble, on remarque que bien des gens s'accordent sur des pensées dites "révolutionnaires" mais nul ou peu arrive à franchir le pas.
J'engage d'un part à lire La nouvelle société du coût marginal zéro de Jeremy Rifkin, ouvrage que j'ai lu récemment et qui reprend quelques idées communes à Auroville et, d'autre part, je fais prendre le temps de créer un sujet sur le forum pour ceux qui voudrait poursuivre la conversation.
Va expliquer cela à Farkhunda, lynchée par une foule haineuse en Afghanistan à cause d'une accusation (infondée mais est-ce vraiment important) d'avoir brûlé le Coran.
mobile.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2015/03/22/a-kaboul-funerailles-d-une-femme-accusee-d-avoir-brule-un-exemplaire-du-coran-et-lynchee_4598714_3216.html
Va expliquer cela aux enfants violés par des prêtres sous couvert de leur hiérarchie, qui les ont déplacés de diocèse en diocèse où ils n'ont cessé de recommencer.
Va expliquer cela aux athées des pays musulmans, où le simple fait de nier Dieu est passible de mort.
Va expliquer cela aux jeunes filles excisées pour ne pas ressentir de plaisir parce que leur religion chrétienne, juive, copte ou musulmane l'interdit.
Va expliquer cela aux médecins assassinés par des extrémistes chrétiens aux US parce qu'ils procèdent à des IVG, avec la bénédiction de leur communauté religieuse.
La pratique pépère de la religion (je suis issu d'une famille catholique) en France n'est pas représentative du cancer religieux qui sévit dans le monde entier.
Méfiez vous c'est pas loin de l'idéologie communiste tout ça. Pas de propriété siginifie que du jour au lendemain vous pouvez tout et rien avoir. Mais après je ne suis pas là pour juger ce système, il a ses avantages comme ses inconvénients.
Ça me fait bien marrer de voir toute monde parler de "communisme" alors que visiblement personne ici n'a lu un ouvrage de Marx sur la question.
Un kibboutz géant
Clairement c'est une secte
A noter que Auroville est l'application concrète de l'idéologie marxiste-léniniste : c'est à dire le bien commun dans l'intérêt de tous.
Elle a inventée le PARADIS
Tes exemples s'appliquent pour tout et n'importe quoi. Qu'il y ait une religion ou pas dans l'histoire.