Sarah Parcak est une pionnière de l'archéologie par étude de vues satellite. De son écran en Alabama, elle a ainsi découvert de nombreuses pyramides et villes égyptiennes insoupçonnées, même des sites Vikings. Tout a pu par la suite être vérifié sur place. Ces archéologues utilisant l'imagerie satellite sont appelés des archéologues de l'espace.
Tous les commentaires (31)
Archéologue 2.0 !
Après les dossiers ont été déclassés, en fouinant sur le web, on peut les trouver.
:)
"Archaeology is the search for fact. Not truth. If it's truth you're interested in, Doctor Tyree's Philosophy class is right down the hall. So forget any ideas you've got about lost cities, exotic travel, and digging up the world. We do not follow maps to buried treasure, and 'X' never, ever marks the spot. Seventy percent of all archaeology is done in the library. Research. Reading ."
Indiana Jones, "Indiana Jones and the Last Crusade" (1989)
Bon, on a juste des satellites en plus de la partie bibliothèque, mais ça reste l'esprit... :)
Les archéologues utilisent constamment l'imagerie satellite. Connectez vous sur Bing maps ou geo portail vous trouverez des dizaines de sites autour de chez vous. Cette méthode n'est pas récente (voir les travaux de Roger Agache). Dire qu'elle est la première ça me semble légèrement abusif.
La technologie va vraiment (et déjà) avancer la science !
Sarah Parcak a, seule, et malgré le scepticisme initial des spécialistes, révolutionné l'histoire des Vikings, qui sont allés beaucoup plus au sud en Amérique qu'on ne le croyait. Les sagas sont confirmées, leur mot Vinland enfin expliqué: oui, ils sont bien descendus jusqu'à la latitude des vignes sauvages, et l'on a aussi trouvé sur un site qu'elle a découvert une noix qui ne peut venir que d'une région américaine non septentrionale.
Les données de sonde de google earth sont issues de nombreuses sources hétérogènes. Devant l'impossibilité de parcourir les mers avec un "google boat", il a fallu faire appel à toutes les données disponibles, plus ou moins fiable. À titre d'exemple, certaines de nos cartes contiennent toujours de vieilles sondes établies au fil à plomb.
Une autre méthode, un peu moins ancienne, consiste à relever continuellement la sonde sous un bateau. Comme une tondeuse sur un gazon, celui-ci fait des aller-retour pour quadriller la zone.
Les données brutes de ce relevé donnent ces tracés rectilignes.
C'est comme sa qu'ils ont re-découvert la "Cité Blanche" au Pérou il y as quelques mois.