Le docteur la mort aidait illégalement aux suicides

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Jack Kevorkian était un médecin américain qui, dans les années 90, pratiqua environ 130 suicides assistés sur des personnes souffrant d'une maladie incurable, provoquant des douleurs insupportables et désireuses de mourir, alors que l'euthanasie est illégale. Il fut surnommé "Docteur la Mort" mais finit par être rattrapé par la justice en 1998 à la suite d'un suicide qu'il déclencha lui-même, faute pour le patient de pouvoir le faire.


Tous les commentaires (67)

a écrit : Je suis pour l'euthanasie, encadrée certes mais pour à 100% on l'a pratique bien sur les animaux pour abréger leurs souffrances mais un être humain n'aurait pas cette opportunité ? Où est la logique là dedans?
Mon avis la plus grosse raison de ce refus de l'euthanasie vient de la religion (cat
holique en France) bien ancrée dans notre culture et notre pensée mais il faudra bien un jour aller au delà tout comme un jour l'interdiction de pratiquer des autopsies sur des corps humains promulguée par le pape a été remis en cause et permis à la médecine de progresser. Afficher tout
Ce n'est pas ça, le problème au niveau de l'euthanasie, c'est:
La limite.
Qui peut définir précisément devant la loi où est la limite entre laisser vivre et laisser mourir?
C'est un peu le même problème que pour l'avortement, à combien de cellules doit on l'interdire? Certains pensent que dès que le coeur commence à battre, c'est un assassinat, d'autres le pensent à la première division cellulaire, d'autres quand le foetus suce son pouce ... pour le suicide assisté, c'est un peu la même histoire.

Le vrai problème, c'est que la loi est précise, soit on autorise le suicide assisté, soit on l'interdit, mais l'autoriser ouvrera la voie à cette fameuse limite et aucun politicien ne veut mettre le doigt dans cet engrenage législatif

Bon j'y vais de mon petit point de vue: il n'y a pas de solution miracle. En france, un humain qui veut en finir n''en a pas le droit, dans d'autres pays oui, alors prenez vos précautions maintenant, pendant que vous pouvez encore le faire (et donnez vos organes, faites pas vos radins ;) )

a écrit : Dans ce cas je me corrige : homicide volontaire (meurtre implique violence).
Je trouve ça malhonnête la dénomination "suicide provoqué" alors qu'il existe des termes comme suicide assisté :)
Non. Le meurtre n’inclue pas forcément la violence. Un meurtre est un homicide volontaire. C’est à dire tuer avec l’intention de tuer. Un homicide est le fait de tuer sans en avoir l’intention et un assassinat est un meurtre avec préméditation.

a écrit : Même mourir dans la dignité est un droit que l'on a pas... Peu d'accord sur cette expression "mourir dans la dignité". Cela induit que les personnes qui ne choisissent pas l'euthanasie ne meurent pas dans la dignité. J'opterais plutôt pour choisir sa mort.

a écrit : Il y a un film sur ce monsieur. Al Pacino dans le rôle du docteur pour ceux que ça intéresse (voir sa filmographie, je ne me rappelle pas le titre). La vérité sur Jack. Le titre du film.

a écrit : Parmi les multitudes de répliques tragiques visant à faire larmoyer sans tellement argumenter, celle ci est probablement le pire choix que vous pouviez faire. En effet, cela vous demande de vous poser la question du choix et du désir dans une demande, de la légitimité d'une extrapolation telle que la votre quant à ce que vis un être humain malade. En bref, savez vous réellement ce que veut cet être humain, en tout point et à tout moment ? Ou simplement êtes vous égoïstement empathique qu'il vous faut vous projeter concluant une nécessité de vous faire tuer en telle position ? Non décidément, la symbolique d'un homme décidant censément objectivement de la mort d'un autre ne peut pas relever d'une certitude. Tout le débat se trouve en cette réflexion. Ajoutez à cela la dimension du passage à l'acte suicidaire et vous aurez une autre énigme sous les bras... Afficher tout Cette femme était d'origine Turc et ne parlait pas Français. Elle a peut-être même pas très bien compris son diagnostic à l'époque.
Elle a fini par ne plus être nourrie mais hydratée par perf. Mais vu qu'elle était jeune ça a duré.
On a finalement stopper l'hydratation et mit des morphiniques en place.
Elle est décédée rapidement.
Je connais un homme ou plutôt 2 frères touchés par une même sorte de maladie que la dame que je viens de citer, mais la leur est héréditaire. Un s'est suicidé en l'apprenant. L'autre est au fauteuil pour le moment. L'issue de cette maladie ? La même que la patiente que j'avais...
Donc oui je suis pour l'euthanasie. Avec toutes les règles strictes qui vont avec.
Je côtoie la mort très régulièrement de par mon métier. Et franchement je pense qu'avec cette loi ça aiderait grandement certaines personnes .

a écrit : En effet la question de la dignité n'est point recevable pour cette personne qui devrait selon vous être euthanasiée. Point au choix de continuer à vivre, et point au choix impossible de mourir. Un suicide assisté, tel est la question ici, non un choix arbitraire de qui devrait mourir, qu'importe les raisons. Non mais avec cette loi en place à l'époque elle aurait pu avoir le droit de choisir lorsque le diagnostic est tombé, avec bien sûr de clairs explications sur son devenir en ne faisant rien.
Qu'aurait-elle choisi ? Je ne le sais pas elle aurait dû avoir le choix !! Point