Une institutrice fit une expérience de discrimination dans sa propre classe

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Au lendemain de l'assassinat de Martin Luther King, Jane Elliott, une enseignante de CE2, commença une expérience de discrimination dans sa classe. Elle fit des élèves aux yeux bleus le groupe dominant, qui se mirent à moquer leurs camarades et à récolter de meilleures notes. Elle inversa ensuite la tendance pour faire des yeux bleus le groupe dominé, et constata de nouveau que la minorité opprimée était moins efficace, et avait tendance à se révolter violemment.

Ses travaux, qui firent débat, la rendirent célèbre. Elle dirigea par la suite des ateliers et des formations auprès d'un public adulte !


Tous les commentaires (46)

a écrit : Oui mais on amincie les limites, une tentative de baiser volé deviens une agression...
il ne faut pas charrié !
Comme le terme « prédateur sexuel » par exemple, qui est tout de même hors de propos... Les serials killers ou les violeurs en séries, même les pedophiles sont des prédateurs sexuels. Mais il ne
faut pas généraliser....
se servir de son statut social pour avoir de l’emprise est immorale et devrait être condamnable, mais comment faire la party des choses quand quelqu’un va mentir par frustration de ne pas avoir été embauchées je ne sais quoi ? On ouvre la boîte de Pandore c’est tout..
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Et bien, quand je lis ce genre de commentaire je suis bien content de pas être une femme dans ce monde.
"Une tentative de vaiser vole" ça ne deviens pas une agression, c'est une agression. Si la personne en face dit non, y'a pas de tentative.
Les femmes sont pas connes, la différence entre de la drague et un boulet très lourd elles savent faire.

a écrit : En aucun cas je ne cautionnerais une remarque sexiste ou déplacée sauf si c'est fait avec humour et dans un cadre amical.
Mon propos est tout autre, il s'agit de définir des limites pour ceux qui n'auraient pas un sens civique adequat.
Mais à une cette époque ou la communication orale directe
parait de plus en plus difficile pour les gens, il convient d'être extremement prudent et de ne pas rendre toute approche sujette à caution.
Et qui va définir ces limites car vous le savez toutes interpretation est subjective et depend souvent de la personne et de l'humeur du moment.

En conclusion je dirai que l'indécence est toujours innaceptable et qu'il est bon de le rappeler à tout le monde.
En contrepartie il ne faut pas non plus suite à cet épisode inqualifiable que la moindre plaisanterie mal perçue devienne un sujet polémique.
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Une plaisanterie sur le moment pour vous mais quand une personne entend des centaines de fois la même plaisanterie ça devient très vite limite.
Les personnes comme vous qui disent "je suis contre le harcèlement mais une blague de temps en temp c'est pas grave" me fait penser à ce qui disent "je suis pas raciste mais quand même y'a trop d'arabe".
Attention ici je ne compare pas racisme et sexisme, je compare juste la démarche.

Donc au final non. Si une blague est drôle tout le monde rigole mais si c'est la fameuse blague sexiste qu'on entend des milliers de fois c'est pas drôle.

a écrit : Cette expérience est à rapprocher de La Nouvelle Vague, une histoire vraie adaptée en film et roman d'un professeur d'histoire américain qui a fondé un mouvement "fasciste" à base de codes et de règles de conduite dans une classe, et il assiste avec surprise à une extension très rapide du mouvement dans tout le lycée... Je vous conseille de vous y intéresser je trouve ça passionnant ^^ Afficher tout J'y pensais en lisant l'anecdote. C'est un tres bon film qui fait reflechir . Mais je crois que ca s'appelle la vague

a écrit : Une plaisanterie sur le moment pour vous mais quand une personne entend des centaines de fois la même plaisanterie ça devient très vite limite.
Les personnes comme vous qui disent "je suis contre le harcèlement mais une blague de temps en temp c'est pas grave" me fait penser à ce qui disent "j
e suis pas raciste mais quand même y'a trop d'arabe".
Attention ici je ne compare pas racisme et sexisme, je compare juste la démarche.

Donc au final non. Si une blague est drôle tout le monde rigole mais si c'est la fameuse blague sexiste qu'on entend des milliers de fois c'est pas drôle.
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Nous ne nous connaissons pas, donc ne nous jugeons pas.
Je me suis souvent mis en porte à faux, même auprés d'amis pour être intervenu dans le genre de situations que vous évoquez.
Je ne supporte pas le harcélement, les moqueries à répétition, le racisme basique ou les blagues des humoristes qui s'acharnent toujours sur les mêmes personnes.
A mon avis, cela dénnote simplement la pauvreté de leur esprit.

Y avait besoin d’une expérience impliquant des jeunes pour soulever ce trait (sinistre) évident de nature humaine ? Sérieusement ?

Mouais, sauf que si t'as fini enseignante et pas chercheuse en neuroscience cognitive-comportementale... C'est pas pour rien :)