Si l'un de vos proches venait à mourir de la peste ou encore du choléra, vous ne pourriez pas vous recueillir sur sa dépouille. En effet, tout soin de conservation du corps est interdit par la loi et l'enterrement doit être immédiat. Jusqu'au 31 décembre 2017, cette mesure incluait aussi les victimes du VIH.
Commentaires préférés (3)
Il était possible d'aller se recueillir auprès de la dépouille pour les victimes du VIH cependant les thanatopracteurs (personne préparant le corps avant d’être inhumé) avait l'interdiction d'intervenir sur ces dépouilles. Imaginez donc un corps après 3 ou 4 jours, même en étant garder au frais cela laisse des marques et des odeurs pouvant profondément choquer l'entourage, d'où le refus certaines fois de présenter le corps aux proches.
La décision d'absence de soins (et donc l'impossibilité de se recueillir qui en découle) me parait logique et sanitairement intelligente.
Bonjour,
J'exerce le métier de conseiller funéraire
Il y a quelques erreurs: dans les cas cités (entre autres) la mise en bière (En cercueil) est immédiate (sur ordre du médecin ) mais pas l'inhumation qui a lieu entre 24h et 6 jours ouvrables (délais imposés par la loi dans tous les cas, dérogation possible accordée par le prefet)
Il n'y avait pas de mise en bière immédiate en cas de VIH mais effectivement pas de soins.
Il n'y a pas de délais type pour ce qui est du processus naturel qui intervient après la mort. Il commence immédiatement mais ces effets peuvent être visibles très vite ou non. Cela dépend de l'environnement, des causes du décès, des traitements suivis avant le décès et de nombreux autres facteurs
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Il était possible d'aller se recueillir auprès de la dépouille pour les victimes du VIH cependant les thanatopracteurs (personne préparant le corps avant d’être inhumé) avait l'interdiction d'intervenir sur ces dépouilles. Imaginez donc un corps après 3 ou 4 jours, même en étant garder au frais cela laisse des marques et des odeurs pouvant profondément choquer l'entourage, d'où le refus certaines fois de présenter le corps aux proches.
Par contre certains voyaient leur proche 10 jours après sa mort, avec toutes les marques que tu as décrit.
Il en est de même pour les personnes ayant une hépatite. Jusqu'au 31 décembre 2017 = interdiction de soin funéraire.
Le risque ne serait pourtant pas bien grand, si l'on est habillé comme un chirurgien.
La décision d'absence de soins (et donc l'impossibilité de se recueillir qui en découle) me parait logique et sanitairement intelligente.
Bonjour,
J'exerce le métier de conseiller funéraire
Il y a quelques erreurs: dans les cas cités (entre autres) la mise en bière (En cercueil) est immédiate (sur ordre du médecin ) mais pas l'inhumation qui a lieu entre 24h et 6 jours ouvrables (délais imposés par la loi dans tous les cas, dérogation possible accordée par le prefet)
Il n'y avait pas de mise en bière immédiate en cas de VIH mais effectivement pas de soins.
Il n'y a pas de délais type pour ce qui est du processus naturel qui intervient après la mort. Il commence immédiatement mais ces effets peuvent être visibles très vite ou non. Cela dépend de l'environnement, des causes du décès, des traitements suivis avant le décès et de nombreux autres facteurs
Et pour Ebola c'est bon ?
La vraie question :)
Notre ami Vinc29 a bien résumé. Je trouve que l anecdote est mal faite... il n y a pas que ces 2 maladies.
Le medecin constate le décès et remplit un certificat de décès ou il doit dire s il y a un risque de transmission d une maladie contagieuse grave citée dans un article de loi. Si oui il y a mise en bière immediate en chambre mortuaire et la famille ne pourra pas voir le defunt.
Du coup très peu de risque avec une personne dont la seropositivité est connue.
Par contre oui risque avec une personne non traitée, mais dans ce cas c'est fréquemment une personne qui ignorait son statut, et dans ce cas le tanathopracteur effectue des soins sans le savoir.
Tout ça pour dire que le risque était déjà présent pour les tanathopracteurs mais on excluait de ces soins des personnes qui ne représentaient pas (ou très peu) de risque
Après... la peste et le cholera ne sont plus trop d’actualité en france...
Je réagissais simplement sur le commentaire disant qu'en tenue de chirurgien cela était moins dangereux. J'ai personnellement constaté que, même pour des simples cas de gales ou tuberculose, le masque ou autre protection de chirurgien étaient vraiment limites et dans un usage normal (je ne parle pas justement si le patient tousse ou te saigne dessus :p )
De plus les thanatopracteurs étant amenés à opérer parfois à domicile (en particulier pour des raisons religieuses) est ce qu'ils ont la possibilité de se changer avec masque et tout ? Si un thanato passe par ici dites moi !
Je voulais dire qu il n y a pas que ces maladies qui sont concernés.
Edit: en tout cas pour le VIH ce n'etait pas mis en pratique!
Bonjour, merci à tous les infos en commentaire. Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi la mesure concernant le VIH a cessé ?
Du coup il n'y a plus vraiment de risque pour le tanathopracteur à faire des soins funéraires.
Le risque existe toujours avec une personne qui n'était pas sous traitement, mais il s'agit généralement d'une personne qui ignorait son infection, et du coup déjà avant le 1er janvier le tanathopracteur effectuait des soins sans même savoir que la personne était porteuse.
Au final cette mesure excluait donc ceux qui représentaient le moins de risque
C’est surtout qu’une explosion nucléaire, c’est un truc absolument pas contrôlé.
Il n’y a qu’une part infime du réactif qui va réagir, le reste est dispersé par l’explosion avant d’être entré en fusion (ou fission)
Savoir qu’elle quantité exacte de réactif va réagir, ça se fait un peu au « doigt mouillé »
Le nucléaire, surtout dans les bombes, n’en déplaises aux spécialistes, ça reste surtout du bricolage d’apprentis sorcier.