Après un accident de voiture, Mel Blanc, le célèbre doubleur de Bugs Bunny, fut plongé dans le coma pendant 3 mois. Pour parvenir à le faire sortir de cet état alors qu'il ne répondait à aucune sollicitation, un médecin lui demanda : « Comment allez-vous aujourd'hui, Bugs Bunny ? », ce à quoi Mel, toujours dans le coma, lui répondit avec la voix de Bugs !
Tous les commentaires (45)
Mon dieu quel débat. Et si on en revenait à l'anecdote, es ce que le toubib a voulu faire une blague devant ses internes, et que cette blague ait si bien marché que même l'individu concerné y ait réagi des tréfonds de son subconscient?
Ca ne fait pas rire tout le monde, c'est sur, mais de là à en faire un débat national...
Ils sont forts ces américains quand même
N'empêche c'est dommage, l'anecdote est super et les commentaires virent au débat sur la qualité d'une vanne (naze pour le coup). C'est souvent la course à la blagounette ici, mais merci à ceux qui résistent encore et toujours à l'envahisseur et complètent les anecdotes !
Cela étant dit, le fait que le gars ne réagisse que quand on l'appelle par Bugs Bunny montre qu'on est encore loin de comprendre comment marche le cerveau humain...
On sait maintenant que chez la plupart des comateux, le fait d'entendre une voix familière peut activer certaines parties du cerveau sans pour autant réveiller le malade, ce qui expliquerait l'anecdote en supposant que le rôle de porte-voix tenait particulièrement à coeur à ce monsieur. c'est pour ça qu'on recommande presque toujours aux proches de leur parler le plus possible, quitte à leur faire la lecture quand on a rien à leur dire.
D'ailleurs la notion de "mort cérébrale" est relativement récente dans l'histoire de la médecine et signifie qu'il n'y a strictement plus aucune chance de réveil malgré le fait que le corps peut dans certains cas continuer à fonctionner à peu près normalement (respiration, rythme cardiaque, digestion)
J’étais fou de rage et de honte, d’être ainsi - et d’une façon malhonnête au demeurant, associé à cet homme.
En me contournant brusquement et me gratifiant au passage d’un regard mauvais, un homme en costume s’est approché du faquin...
...et lui a mis son poing dans la figure ! tout en lui parlant de son frère qui était lui, condamné à y passer ses journées, en fauteuil roulant !
Le rire rapproche car il est provoqué par une forme de « lumière qui se fait », alors que la stupidité divise...
Il n’y a qu’à observer nos pauvres samedis actuels...
Les seules personnes ayant le droit d'être choquées par cette blague sont ceux n'ayant plus la capacité de la comprendre.
Je pense en outre - pour le défendre, que l’homme au costume a plus marqué l’accent sur l’à-propos, et certainement un manque de respect évident (connaissant le faquin et sa vulgarité)
Mais vois-tu, cette situation lorsque je me la remémore, me rend toujours aussi perplexe, et reste -malgré tout, dérangeante pour moi...
Finalement la blague de ton collègue est drôle si elle est bien dite. La blague du commentaire responsable de ce débat serait drôle si elle est était bien amenée. C’est pour cela que dieudonné est souvent condamnable et Desproges toujours une référence. Bref l’humour c’est complexe et difficilement transposable à l’écrit.
Deuxième point: Prenons la deuxième phrase à la négative. Peut on rire de rien ? Pour moi c’est impossible. Tout ce qui est existe est risible et peut faire l’objet du rire. C'est pourquoi « on peut rire de tout » devient « on ne peux rire que de tout » car personne ne peut nous empêcher de rire de ce que l’on veut.
Troisième point: C'est là où Desproges se trompe à mon avis. La difficulté de l’humour ce n’est pas à cause du public qui reçoit la blague mais bien par la manière de la raconter. C’est pourquoi je dis : »avec la bonne manière » car c’est la seule chose qui compte vraiment en humour. Et d’ailleurs avec la bonne manière on peut théoriquement faire rire tout le monde sur tout. Chaplin nous fait rire de Hitler qui n’est pas réputé pour être un sujet rigolo car il le fait de la bonne manière et c’est uniquement ça qui compte. Le sujet ou le public ne sont que des facteurs qui vont influencer la manière de faire passer le message humoristique mais certainement pas empêcher d’en avoir un.
Ce n’est que mon point de vue et il est certainement contestable.
PS: je trouve fort dommage qu’un message supprimé incrémente aussi mon score de suivi des commentaires du coup je dois les passer en revue.