Connaître un milieu grâce à l’écoacoustique

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a écrit : Pour les espèces qui seraient trop silencieuses pour être détectées y a des combines ou c'est juste pas fait pour ça ? Je pense que qu'ils enregistrent sur des spectres plus grand que ceux entendu par nos oreilles (ultra/infra sons) et qu'ils couple ça a d'autre technique

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a écrit : Pour les espèces qui seraient trop silencieuses pour être détectées y a des combines ou c'est juste pas fait pour ça ? La deuxième source donne quelques pistes. Déjà, c'est un outil qui va être utilisé en complément d'autres déjà existants (observations satellites...) et qui pourra améliorer les recherches dans des habitats plus difficiles d'accès (forêts notamment).
Ensuite, cet outil n'est pas seulement un outil de recensement mais aussi un outil de mesure, le but étant de mesurer la richesse biologique d'un habitat. Actuellement, cette mesure est relative (tel habitat est plus riche qu'un autre) mais le but à terme est de procéder à des mesures absolues (vià une échelle de référence j'imagine...).

Évidemment, certains animaux seront plus faciles à repérer par ce biais que d'autres (oiseaux...); cependant, la présence d'une espèce implique la présence de toute une chaîne alimentaire associée. De plus, certaines espèces ont certainement de plus grands besoins alimentaires que d'autres et leur présence est alors un indicateur que l'habitat dispose de quoi assouvir ces besoins.
Finalement, on suppose que la richesse biologique de l'habitat est proportionnelle à la complexité des sons enregistrés - p.ex., si un habitat abrite plusieurs prédateurs aux techniques de chasse différentes, on peut supposer que les proies adapteront leur communication pour mieux identifier et s'adapter à la menace.

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a écrit : Pour les espèces qui seraient trop silencieuses pour être détectées y a des combines ou c'est juste pas fait pour ça ? L’écoacoustique dans le domaine de l’infrason permet de repérer les différentes espèces de chauves-souris et d’en évaluer la quantité. Il s’agit d’une discipline assez récente, mais qui permet des résultats probants.
Mettre des microphones en pleine nature, de manière quasi permanente, n’est pas un dispositif très coûteux ni compliqué à mettre en place. Par contre, l’élaboration des algorithmes permettant l’analyse des sons, des fréquences, des tonalités pour en extraire de l’information nécessitent un sacré travail qui en est à ces débuts.
Les recensements actuels de biodiversité sont actuellement très sommaires et s’appuie sur des observations à un instant T. Ces données sont pour la plupart du temps extrapolées à l’extrême sur l’ensemble d’un territoire. Ces écoutes permettront peut-être de savoir si véritablement notre biodiversité s’effondre où si elle est en pleine mutation (moins d’espèces, mais plus d’individus, etc.). Bien entendu, cela ne concerne que les espèces émettant un son.


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Pour les espèces qui seraient trop silencieuses pour être détectées y a des combines ou c'est juste pas fait pour ça ?

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a écrit : Pour les espèces qui seraient trop silencieuses pour être détectées y a des combines ou c'est juste pas fait pour ça ? Je pense que qu'ils enregistrent sur des spectres plus grand que ceux entendu par nos oreilles (ultra/infra sons) et qu'ils couple ça a d'autre technique

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a écrit : Pour les espèces qui seraient trop silencieuses pour être détectées y a des combines ou c'est juste pas fait pour ça ? La deuxième source donne quelques pistes. Déjà, c'est un outil qui va être utilisé en complément d'autres déjà existants (observations satellites...) et qui pourra améliorer les recherches dans des habitats plus difficiles d'accès (forêts notamment).
Ensuite, cet outil n'est pas seulement un outil de recensement mais aussi un outil de mesure, le but étant de mesurer la richesse biologique d'un habitat. Actuellement, cette mesure est relative (tel habitat est plus riche qu'un autre) mais le but à terme est de procéder à des mesures absolues (vià une échelle de référence j'imagine...).

Évidemment, certains animaux seront plus faciles à repérer par ce biais que d'autres (oiseaux...); cependant, la présence d'une espèce implique la présence de toute une chaîne alimentaire associée. De plus, certaines espèces ont certainement de plus grands besoins alimentaires que d'autres et leur présence est alors un indicateur que l'habitat dispose de quoi assouvir ces besoins.
Finalement, on suppose que la richesse biologique de l'habitat est proportionnelle à la complexité des sons enregistrés - p.ex., si un habitat abrite plusieurs prédateurs aux techniques de chasse différentes, on peut supposer que les proies adapteront leur communication pour mieux identifier et s'adapter à la menace.

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a écrit : Pour les espèces qui seraient trop silencieuses pour être détectées y a des combines ou c'est juste pas fait pour ça ? L’écoacoustique dans le domaine de l’infrason permet de repérer les différentes espèces de chauves-souris et d’en évaluer la quantité. Il s’agit d’une discipline assez récente, mais qui permet des résultats probants.
Mettre des microphones en pleine nature, de manière quasi permanente, n’est pas un dispositif très coûteux ni compliqué à mettre en place. Par contre, l’élaboration des algorithmes permettant l’analyse des sons, des fréquences, des tonalités pour en extraire de l’information nécessitent un sacré travail qui en est à ces débuts.
Les recensements actuels de biodiversité sont actuellement très sommaires et s’appuie sur des observations à un instant T. Ces données sont pour la plupart du temps extrapolées à l’extrême sur l’ensemble d’un territoire. Ces écoutes permettront peut-être de savoir si véritablement notre biodiversité s’effondre où si elle est en pleine mutation (moins d’espèces, mais plus d’individus, etc.). Bien entendu, cela ne concerne que les espèces émettant un son.

a écrit : Est-ce applicable aux milieux aquatiques ? Oui, tout à fait. Avec ce qu'on appelle des hydrophones placés au fond de l'eau.

a écrit : Est-ce applicable aux milieux aquatiques ? Je pense même que cette technique doit être issue de la surveillance militaire sous-marine. Même sans émettre aucun son, chaque vaisseau se déplaçant à la surface ou sous l'eau crée un sillage (une vibration de l'eau) qui lui est propre, c'est sa signature. C'est donc particulièrement efficace sous l'eau.
Peut-être même, pure spéculation de ma part, que les animaux terrestres ont un mode de déplacement qui crée un son propre à chaque espèce.

Et est-ce que ce système est robuste face aux animaux bon imitateurs? (Perroquet,coucou,etc)
J'imagine que ça doit être dur, même si un imitateur se base sur son environnement...

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Il y a également l’étude du volume d’ADN dans un milieu qui suit cette voie.

Ils ont réussi à modéliser un algorithme permettant à partir d'enregistrements sonores de distinguer la signature sonore des oiseaux ainsi que d'en évaluer le nombre.
nocturnal-bird-migration.com/fr

Le projet est encore en phase Beta mais c'est une grande avancée pour l'évaluation de la faune dans certaines zones. Ce sera également une occasion malheureusement de constater le déclin de certaines populations d'oiseaux.

Premier constat cette année dans plusieurs régions d'Europe, la prolifération des chenilles urticantes provoquant chez pas mal de personnes de fortes démangeaisons voire des allergies. Le constat est simple, la mésange qui reste une redoutable prédatrice de la chenille processionnaire (500 chenilles par jour) connait un déclin sans précédent.

Malheureusement, je crois que quelques chenilles urticantes n'est que le début de nos ennuis lié au déclin généralisé du monde vivant.