Les scaphandriers qui pratiquent la plongée sous-marine dite commerciale ont l'un des métiers les plus dangereux au monde. En France, en 2016, le taux de mortalité annuel est de 110 pour 100 000, soit 10 fois plus élevé que le secteur de la construction.
Tous les commentaires (33)
Aujourd’hui grâce à internet, la plupart des accidents sont connus et signalé au bout de quelques heures.
Mais avant le web ces infos nous parvenaient uniquement via les articles de journaux ainsi que par le bouche à oreille et donc les diverses listes de référence sont (sans doute) très incomplètes.
Je ne vais pas dire que le métier de scaphandrier est le plus dangereux du monde, mais malgré le fait qu’il est de plus en plus règlementé il reste bien plus dangereux que d’autres corps de métier. J’en veux pour preuve que rien qu’en France il y a eu en 2018 pas moins de 3 accidents mortels et 2 accidents (très) graves. Si on estime qu’il y a actuellement une population active d’environ 500 à 800 (chiffre exact non connu) scaphandriers, cela constitue tout de même un pourcentage élevé.
A titre d’info voici quelques tarifs horaires :
Anglais inshore : plongeur 14,15 €/h pour 10 à 12 heures par jour.
Superviseur 23,6 €/h.
Allemand inshore : plongeur 12,5 à 40 €/h
Canadien inshore : 15,9 à 47 €/h
Américain inshore 18 à 45 €/h
En offshore sur les chantiers hors saturation et CE QUELQUE SOIT LA NATIONATITE les prix varient actuellement de 150 à 500 €/ JOUR soit 12,5 à 41,6 €/ h.
Pour les rares privilégiés qui font des plongées à saturation (c’est-à-dire ceux qui vivent confiné dans un caisson durant plusieurs jours ou semaines) une prime de saturation comprise entre 20 et 40 €/h est à ajouter au salaire de base.
Il faut savoir que depuis une bonne dizaine d’année les salaires des scaphandriers en offshore c’est à dire ceux qui assiste les pétroliers (en général il n’y a pas de scaphandriers sur les plateformes pétrolières) sont en chute libre.
Cela est dû d’une part à la chute des cours du brut, mais surtout au fait que de plus en plus de scaphandriers sont formé actuellement et donc l’offre dépasse LARGEMENT la demande. Résultat, afin de couvrir leur frais de formation, certains jeunes n’hésite pas à brader les prix du marché et accepte de partir en chantier pour des clopinettes.
Ce métier a été créé en Angleterre par les frères Charles et John Deane qui en 1831 conçoivent et font fabriquer par Auguste Siebe le tout premier casque de scaphandrier, et c’est à l’aide de celui-ci qu’ils commencent à plonger dans la Tamise pour faire des récupérations diverses contre rémunération.
Ce type d’équipement, « casque de cuivre et vêtement étanche » a été utilisé jusque dans les années 1960 puis à progressivement été remplacé par des équipements plus modernes.
Depuis, le métier de travailleur sous-marin il a été scinder en plusieurs catégories parmi lesquels ont retrouves d’une part les scaphandriers, c’est-à-dire des gars qui travaillent sous eau avec des outils divers et plus ou moins lourd et qui utilisent pratiquement toujours un narghilé et d’autre part les plongeurs professionnels qui eux se retrouvent dans les secteurs de la pêche et l’aquaculture , l’archéologie ,les services de secours, la police ,les militaires, les scientifiques, les moniteurs et qui eux plongent le plus souvent en autonome.
Bonjour,
Quelqu'un qui s'y connait bien pourrait me dire en quoi ce métier est très dangereux ?
Honnêtement ça m'intrigue énormément...
Merci
C'est le genre de travail où l'erreur, même petite, n'est pas permise.
Merci à toi