Le PLIMC est un bioplastique, à base de pelures d'oranges, inventé par des chercheurs de l'université de Bayreuth en Bavière. Il est dur, aurait des propriétés anti-bactériennes et ne contient pas de bisphénol A, ce qui en ferait un bon candidat pour des applications dans la contenance de produits alimentaires. Il est également biodégradable dans l'eau de mer, ce qui limiterait la pollution marine, et n'est pas inflammable.
Commentaires préférés (3)
Ça va faire un sacré paquet d'oranges à eplucher...
Ne vous embêtez pas à lire les 2 sources. Ce sont des "copier/coller"
Le fait de penser que si c'est biodégradable ça se dégrade rapidement est un biais cognitif.
Tous les commentaires (38)
Ça va faire un sacré paquet d'oranges à eplucher...
Ne vous embêtez pas à lire les 2 sources. Ce sont des "copier/coller"
Je me méfie un peu quand même de la durabilité des plastiques biodégradables. J'ai déjà testé les sacs poubelle biodégradables qui se biodégradaient tellement bien qu'ils commençaient à le faire dans la poubelle de la cuisine sans même me laisser le temps de sortir la poubelle ! Alors je me demande comment un même plastique pourrait se décomposer rapidement dans l'eau de mer et servir à contenir des produits alimentaires ? Par exemple on cherche à remplacer les plastiques qui servaient de revêtement intérieur pour les boîtes de conserve car ils conservaient très bien les aliments mais ils avaient l'inconvénient de contenir du bisphénol A. Alors, si on utilise ce nouveau plastique, il ne faudrait pas que le contenu de boîte de conserve soit pas salé ou ne pas conserver la boîte plus d'une semaine avant de la consommer ? Ça ne serait quand même pas très pratique pour une boîte de conserve... Et c'est pareil pour les bouteilles... Alors peut-être pour en faire de la vaisselle à usage unique afin que les gens aient bonne conscience en jetant leurs assiettes et verres en plastique dans la nature au lieu d'utiliser de la vaisselle réutilisable qu'il faut laver à chaque fois ?
Le fait de penser que si c'est biodégradable ça se dégrade rapidement est un biais cognitif.
Les micro-plastiques dans la mer sont une très grosse menace. Ils vont finir par contaminer toutes la chaine alimentaire et la rendre impropre à la consommation. Là on sera marron
Le fait d'être biodégradable concerne surtout ce qui reste après cette dégradation et pas le temps qu'il faudra pour y parvenir.
En réalité, cette même invention avait déjà été présentée en 2011, par le professeur James Clark, de l'Université de York., grand spécialiste mondial dans le domaine de l'industrie verte.
La fabrication de bioplastiques ne se résume pas aux pelures d'oranges, mais est applicable à tous les agrumes, ainsi qu'à une liste presque infinie de végétaux (algues inclues!), dont le principal intérêt est une valorisation des déchets issus de l'agriculture ou de l'industrie de transformation alimentaire.
La valorisation des pelures et pulpes d'agrumes, existe déjà depuis des décennies. Israël, grand producteur de ce type de fruits, revalorise ces déchets sous forme de granulés destinés à l'alimentation de ses vaches laitières. Le résultat doit être très positif, vu que les vaches laitières Israéliennes sont les plus productives au monde !
Ce qui m'interpelle néanmoins dans la démarche visant à transformer des pelures d'orange en plastique, est le côté quelque peu inutile de fabriquer un récipient destiné à contenir une boisson ... pouvant être un jus d'orange. Sommes nous devenus tellement fainéants, que le simple geste de peler un fruit frais nous paraît une labeur insurmontable ? Dois-je rappeler que dans le processus de transformation de fruits en jus vendus en bricks ou en verre, une grande partie des vitamines auront été dégradées et que notre transit intestinal ne bénéficiera pas de l'apport en fibres, pourtant indispensables à une bonne alimentation équilibrée.
Ah! Et les oranges qui se pelent facilement, existent déjà. Elles portent le nom de "mineolas", même si elles se ne trouvent que difficilement sur les marchés.
Excellent !
Ne pas oublier la discussion que l'on a eu sur cette anecdote :
secouchermoinsbete.fr/80189-on-sait-depuis-longtemps-creer-un-bioplastique-avec-du-lait
Le terme bio de bioplastique provient de : « biosourcées (issues de la biomasse) » et/ou « biodégradable ».
Un bioplastique peut donc être biodégradable et/ou biosourcé ou issu de matières premières fossiles.
On touche clairement ici à du greenwashing. Au même titre que la meilleure énergie est celle qui n'est pas consommée. Peut-être pourrions nous réfléchir à d'autres méthodes d'emballages ou de conservation des aliments qui évitent d'utiliser du plastique plutôt que vouloir à tout prix trouver des substituts.
La biodégradabilité, en revanche, prend en compte cette notion de temps.
Les plastiques qui mettent des milliers d'années à se dégrader ont un impact sur le milieu et ne sont donc pas biodégradable. Ceci étant dit, on peut effectivement arguer que, dans les milieu marin par exemple, la simple présence d'un plastique à biodégradation lente serait dommageable, la notion de temps est donc utile, sinon dans la définition, au moins en pratique.
Moi je pense aux millions de tonnes de plastique par ans que l'on souhaite remplacer par des millions de tonnes de ce fabuleux substitut, ce qui induit des milliards de tonnes de pelures d'orange et donc des centaines de milliards de tonnes d'oranges. Au-dela du fait qu'il va falloir augmenter la capacité des prisons mondiales (les oranges sont notoirement la première source de nutrition des prisonniers ! ;-) ), j'imagine mal cette nouvelle culture intensive n'avoir aucun impact sur la qualité des sols ! On déshabille Jean-Michel pour habiller Emmanuel. Encore. Un petit effort sur les habitudes ou sur les acheminements serait tellement plus bénéfique. Donc belle prouesse technique mais qui, je pense, n'est foncièrement que cela...
L'usage du plastique et les éléments à usage unique doivent se restreindre à l'indispensable. Typiquement, il est difficile de s'en passer dans les hôpitaux pour des raisons évidentes d'hygiène. Cherchons des substituts pour les usages médicaux
Pour l'alimentaire, on peut revoir nos méthodes de consommation. Après l'interdiction des sacs plastiques, on pourrait interdire les barquettes de fruits, les barquettes de légumes, les barquettes de viande et privilégier les sacs papier ou tissus. Pour les conserves, on peut également utiliser les bocaux en verre "Le parfait", ça fonctionne très bien.
Le domaine industriel sera le plus complexe à modifier. Nos ordinateurs, nos voitures, nos maisons sont bourrés de plastique répondant à des critères bien spécifiques. La recherche de substitut sera difficile. Là encore, il serait utile de déterminer ce qui est indispensable de ce qui ne l'est pas.
Bref, chercher des substituts, je suis évidemment pour. Le faire pour les mauvaises raisons ou des usages non indispensables, cela me parait une fausse bonne idée.
Bio et plastique!
En fait ça reste du plastique dont les (nano et micro) particules pourrissent nos océans et mers.