En 1530 à Florence, Michel-Ange a dû se cacher pendant 3 mois dans la cave de la sacristie de la basilique San Lorenzo, la propre église des Médicis. Les murs de la cave servirent de support par l'artiste et ses dessins au fusain ne furent découverts qu'en 1975 lors de travaux de restauration.
Lorsque Florence se révolta contre les Médicis en 1527 pour restaurer la République, Michel-Ange fut au service de l’insurrection. Mais en 1530, les Médicis reprirent Florence et il se retrouva sur la liste noire du pape Clément VII (qui était un Médicis).
Grâce à la complicité du prieur de la basilique, il se cacha là où personne ne penserait le chercher : dans les sous-sols d’une chapelle des Médicis. Il y resta jusqu'à ce qu'il finisse par obtenir le pardon du pape.
Commentaires préférés (3)
Quand je disais dans une autre anecdote que la meilleure planque est souvent sous le nez de ceux qui la cherchent, c'est pas des blagues! ^^ En tout cas il a eu chaud aux fesses.
Comme le dis Pippin dans Le seigneur des Anneaux « plus nous serons près du danger, plus nous serons en sécurité car il ne s’attendra pas à ça »
Pour compléter cette belle anecdote : Michel-Ange s’est planqué dans cette cave collée à la nouvelle sacristie où il y passait la plupart de son temps au moment de la chute de Florence, puisqu’il était occupé à sculpter les tombeaux de quatre Médicis : Laurent le Magnifique et son frère Julien, un fils de Laurent, Julien, et un petit fils de Laurent : Laurent (ils avaient de l’imagination !).
Parmi les esquisses retrouvées sur le mur on peut y voir diverses études de ses œuvres déjà achevées ou en cours : comme des études des tombeaux de la salle voisine, ou des études de bras et de jambe du David.
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Quand je disais dans une autre anecdote que la meilleure planque est souvent sous le nez de ceux qui la cherchent, c'est pas des blagues! ^^ En tout cas il a eu chaud aux fesses.
Comme le dis Pippin dans Le seigneur des Anneaux « plus nous serons près du danger, plus nous serons en sécurité car il ne s’attendra pas à ça »
Pour compléter cette belle anecdote : Michel-Ange s’est planqué dans cette cave collée à la nouvelle sacristie où il y passait la plupart de son temps au moment de la chute de Florence, puisqu’il était occupé à sculpter les tombeaux de quatre Médicis : Laurent le Magnifique et son frère Julien, un fils de Laurent, Julien, et un petit fils de Laurent : Laurent (ils avaient de l’imagination !).
Parmi les esquisses retrouvées sur le mur on peut y voir diverses études de ses œuvres déjà achevées ou en cours : comme des études des tombeaux de la salle voisine, ou des études de bras et de jambe du David.
Dernière phrase de l'anecdote:
"Il y resta jusqu'à ce qu'il finisse par obtenir le pardon du pape".
Mais quand est-ce qu'on est sûr, dans ces cas là, qu'il n'y a plus rien à craindre ? Comment faire confiance à la parole de celui qui voulait te massacrer ?
- "Vas-y sors de ta chambre, je vais rien te faire !
- "Tu m'le jures ?"
- "Oui, oui, viens, t'inquiète"...
3 mois de confinement imposé par son gouvernement .. ça me rappel quelques chose :)
Cette histoire me fait penser à Saint Nicolas Owen (canonisé en 1970). Comme Michel-ange, il fut aussi persécuté. Il était catholique et subit la sévère persécution anticatholique du règne d’Élisabeth 1ère d'Angleterre durant la fin du 17e.
Charpentier de profession il s'est rendu célèbre pour avoir construit et aménagé de nombreuses cachettes pour les prêtres catholiques clandestins dans plusieurs manoirs et châteaux d'Angleterre dont le plus célèbre reste le Harvington Hall.
Il sera arrêté dans le cadre de la conspiration des poudres (événement ayant inspiré la bande dessinée V pour vendetta). Torturé pour qu'il révèle les noms des membres de son réseau, il mourra de ces blessures dans dire un mot.