Des tours contre le gel dans les vignes

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a écrit : L'art et la manière de vouloir faire péter sa science en mélangeant tout... Et surtout ne cherchez plus car Il a parlé ! Affligeant Lui, au moins, étaye son commentaire avec des arguments, comme toujours avec @Faux_administrateur. Ils sont où les tiens expliquant pourquoi il mélange tout ? Ou c'était juste une attaque ad personam gratuite qui, dans ce cas n'a rien à faire ici ?

a écrit : C'est bien plus efficaces que les bougies et semble t'il moins polluant. Les bougies sont des "feux de paraffine" qu'on place tous les X mètres dans les vignes pour éviter le gel.

Par contre, effectivement cela consomme tout de même du gaz (ou de la paraffine mais en moins grande
quantité) et ça fait pas mal de bruit la nuit pouvant gêner les riverains.

On pourrait aussi se dire qu'on pourrait faire autre chose que de la vigne qui résiste mieux au gel mais bon le pinard ça reste hyper rentable.
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Non Tybs, ce n'est pas plus efficace que les bougies car cela ne protège pas de toutes les typologies de gelées contrairement aux bougies. Entre ce qu'on appelle gelée blanche et gelée noire, les flux de temperatures ascendantes et descendantes sont différents et la tour est plus ou moins efficace...

a écrit : Plus précisément, ce sont des "tours anti-gel".
Extrêmement bruyantes pour les riverains, consommant énormément de gaz et probablement rentables que sur certaines parcelles.
L’air étant plus frais au sol, puisque plus "lourd", les pâles rabattent de l’air légèrement plus chaud vers le so
l.
Vers chez moi, des viticulteurs "brumisent" les vignes avec de l’eau pour former une sorte de coque gelée autour des bourgeons , paraîtrait que ça leur évite d’être brûlés par le gel.
D’autres brulent des bottes de paille.
Bref, je me demande si cet outil n’as pas été simplement imposé par les assureurs, qui plus est, devient de plus en plus inutile face au réchauffement climatique (lui même accélèré par la consommation d’énergies fossiles, comme le ch4 utilisé pour les faire tourner !)
Acceptons les pertes en payant plus cher les produits rares.
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L'aspersion d'eau comme protection antigel est la méthode est la plus efficace mais a 2 contraintes principales :
- avoir une reserve en eau suffisante car ce sont plusieurs milliers de litres qui sont consommés (même s'il repartent assez rapidement dans le sol). En revanche, ces volumes peuvent manquer au printemps ou été quand l'arbre aura soif. Et les vignobles sont souvent installés dans des terroirs où les ressources en eau sont limitées.
- Le coût, car comme de nos jours, on irrigue quasi-exclusivement qu'en goutte a goutte, l'aspersion nécessite un deuxième réseau d'irrigation. Aussi, cette méthode n'est utilisé que si le chiffre d'affaire à la surface le permet. Cela est possible en arboriculture (fort tonnage au m²) ou dans les grands crus. Mais ce n'est pas encore rentable pour la majorité des vignobles...

Si vous êtes amateur de belles photos, l'aspersion antigel donne des choses tres esthétiques...

a écrit : On voit bien la citerne de gaz au pied du ventilo. C’est un chauffage pulsé (convecteur) extérieur, pas besoin de chercher d’autres mots.
Chauffages extérieurs qui sont d’ailleurs interdits en France depuis 2022 avec 15000€ d’amende pour les entreprises récidivistes, c’est pour ça que ça se voit moins sur les ter
rasses de restos, mais ca ne s’applique pas sur les terrains privés.
Si on doit absolument chauffer les vignobles(vaste débat) les techniques de fil chauffant sont aujourd’hui considérées les moins polluantes.
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Interdit ? Mais de quoi tu parles ? Sûrement pas de ces dispositifs agricoles ! Ne mélangeons pas tout.
Dans le Tarn et Garonne, notamment du côté de Moissac et Castelsarrasin ces dispositifs sont appelés hélicos par les locaux ( car cela fait le même bruit) et pratiquement tous en sont équipés. C'est le gaz brûlé d'ailleurs qui fait tourner les pales m'a t'on expliqué. Ça peut rehausser la température de 2 a 3 degrés en fonction de la topologie du terrain. C'est utilisé surtout en automne pour les gelées précoces, et au printemps pour les gelées tardives. Sachant qu'un arbre fruitier met plusieurs années avant de produire, donc un investissement ne rapportant rien avant les premiers fruits, les agriculteurs utilisent tout ce qu'il est possible plutôt que sacrifier un champ entier... Dans le même genre il existe les canons anti grêle qui eux aussi utilisent du gaz sous forme de détonation a travers un gros entonnoir dirigé vers le ciel, ils permettent grâce à une onde de choc de précipiter les nuages bas avant que la grêle ne se forme.

En bref il ne fait pas bon vivre proche de ces champs ! J'en sais quelque chose pour y avoir vécu des années jusqu'à récemment.

a écrit : Interdit ? Mais de quoi tu parles ? Sûrement pas de ces dispositifs agricoles ! Ne mélangeons pas tout.
Dans le Tarn et Garonne, notamment du côté de Moissac et Castelsarrasin ces dispositifs sont appelés hélicos par les locaux ( car cela fait le même bruit) et pratiquement tous en sont équipés. C'est le ga
z brûlé d'ailleurs qui fait tourner les pales m'a t'on expliqué. Ça peut rehausser la température de 2 a 3 degrés en fonction de la topologie du terrain. C'est utilisé surtout en automne pour les gelées précoces, et au printemps pour les gelées tardives. Sachant qu'un arbre fruitier met plusieurs années avant de produire, donc un investissement ne rapportant rien avant les premiers fruits, les agriculteurs utilisent tout ce qu'il est possible plutôt que sacrifier un champ entier... Dans le même genre il existe les canons anti grêle qui eux aussi utilisent du gaz sous forme de détonation a travers un gros entonnoir dirigé vers le ciel, ils permettent grâce à une onde de choc de précipiter les nuages bas avant que la grêle ne se forme.

En bref il ne fait pas bon vivre proche de ces champs ! J'en sais quelque chose pour y avoir vécu des années jusqu'à récemment.
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Effectivement comme écrit plus haut, chauffer l’extérieur (!) ce n’est pas encore interdit sur les terrains privés.
L’amende ne s’applique donc que sur les espaces publics, par exemple la terrasse publique d’un restaurant, et pas sur ces terrains agricoles.

Concernant les canons anti-grêle, c’est encore plus amusant: personne n’a jamais démontré qu’ils avaient un quelconque impact sur la grêle, plutôt l’inverse. Mais c’est bizarrement revenu à la mode dans quelques pays, comme la France ou le Mexique depuis les années 70.
Je te laisse lire ce texte tiré d’internet:

Vers 1900, il y avait plus de dix mille canons à grêle en Autriche et dans le nord de l'Italie, malheureusement pas toujours avec un effet utile en termes de dégâts de grêle. Une expérience officielle a été organisée dans les régions de Windisch-Feistritz (Styrie) et Castelfranco Veneto (Italie). Dans les deux régions, 200 pistolets anti-grêle ont été déployés dans la moitié de la région et aucun dans l'autre moitié, et après trois ans, l'Académie italienne des sciences a conclu qu'il n'y avait pas de différence significative dans les dégâts de grêle entre les "protégés" et " zones non protégées" (Pernter 1907)."

La position officielle de l'Organisation météorologique mondiale (OMM) sur les canons anti-grêle est la suivante : "Ces dernières années, les activités anti-grêle utilisant des canons pour produire des bruits forts ont réapparu. Il n'y a ni base scientifique ni hypothèse crédible pour soutenir de telles activités."

Les italiens et les autrichiens ont tout démonté, pas nous.