Les moulins à vent de Nashtifan en Iran pourraient être les plus vieux du monde. Construits en l'an 620, certains de ces moulins fonctionnent encore aujourd'hui et sont utilisés pour moudre le grain ou pomper l'eau.
Contrairement aux moulins européens, ils sont constitués d’une éolienne à axe vertical confinée à l’intérieur d’une enceinte en argile.
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Si tu parles de rentabilité de production, c'est parce que les éoliennes à axe horizontal (les plus couramment utilisées ) peuvent actuellement atteindre une hauteur proche de 250 mètres (mat + pâle verticale vers le haut). ...et plus une éolienne est haute, plus elle est apte à capter le vent.
De plus le profilage des pales, imitées des recherches sur les ailes d'avions, permet aujourd'hui d'obtenir une production électrique à partir de vents faibles.
Je m'explique: quand le vent souffle, il ne souffle pas à la même vitesse proche du sol, qu'à 50 mètres, 100 mètres, 150 mètres, etc... plus tu grimpes, plus il souffle fort, et c'est justement ce qui est recherché, car c'est avant tout CE "déséquilibre" de forces du vent (par paliers), qui va pousser la pale située au plus haut, afin d'entraîner tout le mécanisme rotatif. Cette pâle va recommencer à descendre, mais le relais est repris par la seconde qui monte, puis la troisième, et de nouveau la première qui a effectué un tour entier. Etc..etc...
Sur une éolienne à axe vertical, arriver à une hauteur de 100, 150 mètres de hauteur ou plus, est techniquement difficile, car il faut arrimer des haubans (câbles d'acier).
Les éoliennes à axe vertical, sont surtout de type Darrieus.
Voici un bon lien qui la présente, donne ses avantages... Et ses inconvénients, dont celui d'une monitorization au démarrage.
enerlice.fr/2017/04/06/savoir-leolienne-darrieus/
Du coup, à altitude égale, laquelle offre les meilleurs résultats de rentabilité ?
Si tu regardes le vent en montagne, il a plutôt tendance à accélérer en arrivant près du sol (de la montagne en question) par effet Venturi. Quand tu fais du parapente, ce vent ascendant est bien utile pour remonter. Et quand le vent s'engouffre dans une vallée, il accélère également fortement en gardant un débit constant.
Sur sol plat, la vitesse du vent augmente effectivement quand on monte en altitude (légèrement en réalité). Mais il peut être tout aussi intéressant de mettre une "petite" éolienne sur une colline qu'une "grande" éolienne sur sol plat. L'ensemble des paramètres doit être étudié avec soin.
Un autre paramètre qui nous intéresse sur le sujet est justement la variation de la vitesse du vent entre le haut de l'éolienne et le bas. C'est pourquoi on calcule toujours un coefficient alpha concernant la rugosité du terrain. Si l'exposant α est faible, la variation de la vitesse de vent avec l'altitude est faible. Cela permet de diminuer l'usure des pales et du moteur lié à des contraintes de variations de vitesse.
Enfin, n'oublions pas qu'une éolienne sera toujours (et malheureusement) limitée à un rendement de 16/27 par la limite de Betz (environ 59%).
Le rotor de Savonius est un bon exemple d'éolienne verticale optimisée.
En tout cas, même si des personnes pensent que le solaire et l'éolien n'ont pas de futur énergétique fiable, il faut se rendre à l'évidence que ces énergies vertes ont le vent en poupe.
2020: 43,6% de l'électricité consommée en Espagne, a été fournie par les renouvelables. C'est un record !
Quant au bilan carbone, il n'a jamais été aussi bon: les 2/3 de cette électricité a été produite, sans émission de gaz à effet de serre. (CO2).
Dans l'opposé, l'utilisation du charbon comme combustible pour la production d'électricité, a encore été rabaissé de 60%, par rapport à 2019. La part du charbon dans le mix énergétique Espagnol, n'est plus que de... 2%.
Alors oui, @Tybs... Je ne suis pas sans savoir qu'un bilan carbone pour la production d'un Kwh, ne peut pas être de 0, car il faut également tenir compte de toute la dépense énergétique (pas forcément renouvelable ) nécessaire pour la construction de l'infrastructure en soi.
Néanmoins, il me semble que le pays où je réside, fait l'effort de "decarboniser", pour le moins dans la production de son électricité.
L'objectif à 2030, est maintenant d'arriver à une production électrique de 74%, libre d'émission de CO2.
Ah, et contrairement au topic Espagnol de "Sol y playa", c'est l'éolien qui arrive en tête de production: 21,7% de toute l'électricité produite. Le solaire ne couvre encore que... 6,1%.
J'aurai dû préciser que cette différence provient du fait que l'énergie nucléaire (+ou- 23% de l'électricité totale produite) entre dans le 66,9% qui n'émet pas de CO2, même si le nucléaire n'est pas considéré comme une source d'énergie renouvelable.
Donc: 43,6% de renouvelable sans émission de CO2 + le (+ou-) 23% du nucléaire, mènent à 66,9%.
Le reste: cogénération, cycle combiné, incinérateurs, et importation (1,4% du total)