En 1854, à Londres, fut inaugurée une ligne de train réservée aux cadavres. À cette époque de forte mortalité, les cimetières intra-muros débordaient. Un nouveau cimetière (à l’époque, le plus grand du monde) fut construit à 37 km de la capitale. On évacuait les dépouilles des morgues de la cité vers la banlieue de Londres au moyen de cette ligne insolite, baptisée « London Necropolis Railway ».
À noter qu’il était également possible pour les familles en deuil d’emprunter cette ligne de train (même si elles voyageaient dans des compartiments distincts).
Commentaires préférés (3)
En 1854, à Londres, prend aussi place une épidémie de Choléra, dans le quartier de Soho. 700 personnes mourront, dans un laps de temps d'une semaine.
Cette épidémie fera l'objet d'une étude effectuée par John Snow, -aujourd'hui consideré comme "le père de l'épidémiologie moderne"-, démontrant que le point de contagion était une fontaine dont l'eau était contaminée par des déjections fécales d'un bébé "patient zéro" de la maladie.
Au final, 10 000 Londoniens trouveront la mort, dans cette épidémie.
C'est cette épidémie, qui fera prendre conscience aux Autorités Londoniennes, de la nécessité d'améliorer les conditions de Santé Publique, de créer un réseau performant d'évacuation des eaux usées et d'améliorer celui de distribution des eaux potables.
Bien que ce soit cette épidémie qui ait bousculé les consciences, la découverte de Snow a, il me semble, eu lieu après la construction des égouts. On pensait que l'épidémie venait des miasmes (de la puanteur).
Cela dit, le réseau d'égout a quand même parfaitement joué son rôle et l'épidémie a été stoppée.
Pour l'anecdote, si cette ligne spéciale a fermée, c'est tout simplement parce que le cimetière est plein.
Il y a aussi l'Ile de Hart, à New York, servant de sépulture depuis plus d'un siècle, à toute personne décédée dans la ville et dont la dépouille n'est pas réclamée par les proches.
Il est estimé que plus d'un million de personnes y auraient été enterrées.
Du au Covid-19 et au manque de place dans les morgues, le rythme des enterrement sur l'île, s'est grandement accéléré.
Pour ma part, les cimetières que je trouve les plus insolites, sont ceux de Hong Kong.
S'il est difficile de se loger pour les vivants (densité de population très élevée), il en est tout autant pour ceux qui recherchent une dernière demeure.
Alors, ce sont les endroits les plus pentus qui sont transformés en cimetières "en escaliers".
Quelques photos ici:
arts.konbini.com/photo/les-cimetieres-bondes-de-hong-kong-immortalises-dans-des-photos-vertigineuses/
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En 1854, à Londres, prend aussi place une épidémie de Choléra, dans le quartier de Soho. 700 personnes mourront, dans un laps de temps d'une semaine.
Cette épidémie fera l'objet d'une étude effectuée par John Snow, -aujourd'hui consideré comme "le père de l'épidémiologie moderne"-, démontrant que le point de contagion était une fontaine dont l'eau était contaminée par des déjections fécales d'un bébé "patient zéro" de la maladie.
Au final, 10 000 Londoniens trouveront la mort, dans cette épidémie.
C'est cette épidémie, qui fera prendre conscience aux Autorités Londoniennes, de la nécessité d'améliorer les conditions de Santé Publique, de créer un réseau performant d'évacuation des eaux usées et d'améliorer celui de distribution des eaux potables.
Bien que ce soit cette épidémie qui ait bousculé les consciences, la découverte de Snow a, il me semble, eu lieu après la construction des égouts. On pensait que l'épidémie venait des miasmes (de la puanteur).
Cela dit, le réseau d'égout a quand même parfaitement joué son rôle et l'épidémie a été stoppée.
Pour l'anecdote, si cette ligne spéciale a fermée, c'est tout simplement parce que le cimetière est plein.
Je n'arrive pas à savoir avec certitude, s'il existait déjà un système d'égout sommaire, à Londres, antérieurement à l'épidémie de choléra de 1854.
Toujours est-il que le "père" des égouts de Londres, est Joseph Bazalgette.
fr.m.wikipedia.org/wiki/Joseph_Bazalgette
Quant au cimetière en soi, -et désolé de te contredire- il était encore très loin d'être complet en 1941: Sur les cinq millions de tombes prévues, seules 203 041 étaient occupées.
La compagnie ferroviaire était d'ailleurs au bord de la faillite, dès l'inauguration du cimetière. Elle ne s'est maintenue à flot, que par la vente de parcelles du terrain initial, pour la construction d'un complexe résidentiel et d'un terrain de golf.
Il existait déjà un système d'évacuation sommaire mais destiné surtout aux eaux de pluie, système complètement saturé et inadapté aux latrines (pas étanche et trop petit), c'était plus des petits tronçons de canalisations par ci par là qui se jetaient dans la Tamise au niveau de la ville.
(les 7 merveilles du monde industriel, passionnants documentaires)
Pour le remplissage du cimetière, je me trompe peut être, un autre doc en parlait et j'ai écrit ça de mémoire. J'imagine que mon erreur est dans le fait que la ligne est devenue inutile avec le développement des moteurs thermiques?
"Les 7 (autres) merveilles du monde Antique".
C'est aussi une série de documentaires qui sont émis actuellement en Espagne, sur le chaîne DMax.
C'est génial !
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C'est parce que je trouvais des infos discordances sur les systèmes d'égouts de Londres, avant les "grands travaux" de la fin du 19eme, que je n'ai pas voulu trop m'y avancer.
Quant au cimetière de l'anecdote, je crois que ta confusion vient du fait qu'au milieu du 19eme (moment des épidémies du choléra) plusieurs cimetières Londoniens étaient complets.
Des nouveaux ont donc été construits, ce qui a participé au manque de succès commercial de celui de l'anecdote, car il était trop éloigné de la capitale.
Néanmoins, si ce cimetière est né, ça a surtout été... de par la pauvreté agricole du terrain. L'entreprise est allé de l'avant, car elle a pu acquérir les terrains pour une bouchée de pain !
Dans le même style, l île San Michele est l'île-cimetière de la ville de Venise en Italie,
Les cadavres étaient acheminés en gondole afin de préserver la salubrité publique.
Napoléon est à l'origine de cette mesure.
fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3%A8re_San_Michele_de_Venise
Il y a aussi l'Ile de Hart, à New York, servant de sépulture depuis plus d'un siècle, à toute personne décédée dans la ville et dont la dépouille n'est pas réclamée par les proches.
Il est estimé que plus d'un million de personnes y auraient été enterrées.
Du au Covid-19 et au manque de place dans les morgues, le rythme des enterrement sur l'île, s'est grandement accéléré.
Pour ma part, les cimetières que je trouve les plus insolites, sont ceux de Hong Kong.
S'il est difficile de se loger pour les vivants (densité de population très élevée), il en est tout autant pour ceux qui recherchent une dernière demeure.
Alors, ce sont les endroits les plus pentus qui sont transformés en cimetières "en escaliers".
Quelques photos ici:
arts.konbini.com/photo/les-cimetieres-bondes-de-hong-kong-immortalises-dans-des-photos-vertigineuses/
Un aller simple, SVP.
Je trouve que c'est nouveau