Quand l'escorteur coûle

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Le 2 octobre 1942, le croiseur HMS Curacoa coula au nord de l'Irlande. Son naufrage n'est pas dû à une attaque ennemie mais à une collision avec le paquebot Queen Mary, qu'il escortait. Ce naufrage est la plus grande perte accidentelle de la Royal Navy durant la Seconde Guerre mondiale.

La collision fut si violente que le croiseur fut sectionné en deux par le paquebot. 239 des 338 marins présents dans le croiseur périrent.


Commentaires préférés (3)

a écrit : Pourquoi cet accent circonflexe sur coule dans le titre ??? C'est plus côôl :)

Les deux capitaines se croyaient dans leur bon droit, avec des interprétations différents de la priorité en mer. Un procès eu lieu après la guerre, le capitaine du croiseur fut reconnu coupable pour 2/3 et la capitaine du Queen Mary pour 1/3, ce qui fait une belle jambe à tous toutes les personnes mortes noyées ce jour là.

a écrit : Pourquoi autant de morts? Avec un second bateau (le paquebot) aussi proche, il aurait pu récupéré pas mal de naufragés, non?

Aujourd’hui (soit à peu près à la même époque de l'année que l'anecdote), la température de l'eau nord Irlande est de 13 °. C'est froid mais pas suffisamment po
ur tuer les naufragés je pense. En plus, il était 14h, donc les gens devaient être en majorité réveillés. Afficher tout
Le croiseur a été tranché en deux par le paquebot (comparer un croiseur et un paquebot, c'est comparer un camion avec une voiture, pour donner une idée de l'échelle) et a coulé très vite. Presque instantanément pour l'arrière, et en quelques minutes pour l'avant (où inversement, je confonds toujours proue et poupe^^ désolé, c'est déplacé mais c'est vrai)
Dans un navire de cette taille qui coule aussi vite, il faut s'imaginer à l'intérieur, sans lumière, et sans savoir où est passé le "plancher" vu la puissance de l'impact ...
-Où est la sortie?

C'est terrifiant hein quand on s'imagine ça! :(

a écrit : Le croiseur a été tranché en deux par le paquebot (comparer un croiseur et un paquebot, c'est comparer un camion avec une voiture, pour donner une idée de l'échelle) et a coulé très vite. Presque instantanément pour l'arrière, et en quelques minutes pour l'avant (où inversement, je confonds toujours proue et poupe^^ désolé, c'est déplacé mais c'est vrai)
Dans un navire de cette taille qui coule aussi vite, il faut s'imaginer à l'intérieur, sans lumière, et sans savoir où est passé le "plancher" vu la puissance de l'impact ...
-Où est la sortie?

C'est terrifiant hein quand on s'imagine ça! :(
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Petit moyen mnémotechnique pour savoir si on parle de la proue ou de la poupe, il suffit de retenir une de ces deux expressions :
- une figure de proue : meneur, fer de lance, locomotive. En référence, dans la Marine à voile, à la statue qui trônait en haut de l'étrave, à l'avant du navire, symbolisant le nom ou la fonction du bateau et qui était, bien sûr, toujours en avance sur le reste du bateau :)
- avoir le vent en poupe : être sur un segment porteur, avancer de manière rapide. En référence, toujours dans la Marine à voile, au vent arrière qui donne aux voiles un maximum de portance, donc de vitesse. Le vent soufflait depuis l'arrière du navire : la poupe :)


Tous les commentaires (27)

Pourquoi cet accent circonflexe sur coule dans le titre ???

a écrit : Pourquoi cet accent circonflexe sur coule dans le titre ??? C'est plus côôl :)

Les deux capitaines se croyaient dans leur bon droit, avec des interprétations différents de la priorité en mer. Un procès eu lieu après la guerre, le capitaine du croiseur fut reconnu coupable pour 2/3 et la capitaine du Queen Mary pour 1/3, ce qui fait une belle jambe à tous toutes les personnes mortes noyées ce jour là.

J'aurais pensé que le paquebot fût moins résistant que le HMS.

a écrit : J'aurais pensé que le paquebot fût moins résistant que le HMS. C'est si joliment dit.

Pourquoi autant de morts? Avec un second bateau (le paquebot) aussi proche, il aurait pu récupéré pas mal de naufragés, non?

Aujourd’hui (soit à peu près à la même époque de l'année que l'anecdote), la température de l'eau nord Irlande est de 13 °. C'est froid mais pas suffisamment pour tuer les naufragés je pense. En plus, il était 14h, donc les gens devaient être en majorité réveillés.

a écrit : Pourquoi autant de morts? Avec un second bateau (le paquebot) aussi proche, il aurait pu récupéré pas mal de naufragés, non?

Aujourd’hui (soit à peu près à la même époque de l'année que l'anecdote), la température de l'eau nord Irlande est de 13 °. C'est froid mais pas suffisamment po
ur tuer les naufragés je pense. En plus, il était 14h, donc les gens devaient être en majorité réveillés. Afficher tout
Le croiseur a été tranché en deux par le paquebot (comparer un croiseur et un paquebot, c'est comparer un camion avec une voiture, pour donner une idée de l'échelle) et a coulé très vite. Presque instantanément pour l'arrière, et en quelques minutes pour l'avant (où inversement, je confonds toujours proue et poupe^^ désolé, c'est déplacé mais c'est vrai)
Dans un navire de cette taille qui coule aussi vite, il faut s'imaginer à l'intérieur, sans lumière, et sans savoir où est passé le "plancher" vu la puissance de l'impact ...
-Où est la sortie?

C'est terrifiant hein quand on s'imagine ça! :(

a écrit : Le croiseur a été tranché en deux par le paquebot (comparer un croiseur et un paquebot, c'est comparer un camion avec une voiture, pour donner une idée de l'échelle) et a coulé très vite. Presque instantanément pour l'arrière, et en quelques minutes pour l'avant (où inversement, je confonds toujours proue et poupe^^ désolé, c'est déplacé mais c'est vrai)
Dans un navire de cette taille qui coule aussi vite, il faut s'imaginer à l'intérieur, sans lumière, et sans savoir où est passé le "plancher" vu la puissance de l'impact ...
-Où est la sortie?

C'est terrifiant hein quand on s'imagine ça! :(
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J'aurais pensé que les gens seraient sortis vite mais c'est vrai que sans avoir assisté à ce genre d'évènement, c'est difficile de s'imaginer...

a écrit : Le croiseur a été tranché en deux par le paquebot (comparer un croiseur et un paquebot, c'est comparer un camion avec une voiture, pour donner une idée de l'échelle) et a coulé très vite. Presque instantanément pour l'arrière, et en quelques minutes pour l'avant (où inversement, je confonds toujours proue et poupe^^ désolé, c'est déplacé mais c'est vrai)
Dans un navire de cette taille qui coule aussi vite, il faut s'imaginer à l'intérieur, sans lumière, et sans savoir où est passé le "plancher" vu la puissance de l'impact ...
-Où est la sortie?

C'est terrifiant hein quand on s'imagine ça! :(
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Petit moyen mnémotechnique pour savoir si on parle de la proue ou de la poupe, il suffit de retenir une de ces deux expressions :
- une figure de proue : meneur, fer de lance, locomotive. En référence, dans la Marine à voile, à la statue qui trônait en haut de l'étrave, à l'avant du navire, symbolisant le nom ou la fonction du bateau et qui était, bien sûr, toujours en avance sur le reste du bateau :)
- avoir le vent en poupe : être sur un segment porteur, avancer de manière rapide. En référence, toujours dans la Marine à voile, au vent arrière qui donne aux voiles un maximum de portance, donc de vitesse. Le vent soufflait depuis l'arrière du navire : la poupe :)

a écrit : Petit moyen mnémotechnique pour savoir si on parle de la proue ou de la poupe, il suffit de retenir une de ces deux expressions :
- une figure de proue : meneur, fer de lance, locomotive. En référence, dans la Marine à voile, à la statue qui trônait en haut de l'étrave, à l'avant du navire, symbolisant
le nom ou la fonction du bateau et qui était, bien sûr, toujours en avance sur le reste du bateau :)
- avoir le vent en poupe : être sur un segment porteur, avancer de manière rapide. En référence, toujours dans la Marine à voile, au vent arrière qui donne aux voiles un maximum de portance, donc de vitesse. Le vent soufflait depuis l'arrière du navire : la poupe :)
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Bien vu, merci. La prochaine fois que j'embarquerai sur un bateau, je pourrais me la péter.

-A BABORD, TOUTE!
-A vos ordres, capitaine!
...
-L'AUTRE BABORD! Abruti!

a écrit : J'aurais pensé que les gens seraient sortis vite mais c'est vrai que sans avoir assisté à ce genre d'évènement, c'est difficile de s'imaginer... Je n'y ai jamais assisté mais j'ai beaucoup d'imagination...

a écrit : Petit moyen mnémotechnique pour savoir si on parle de la proue ou de la poupe, il suffit de retenir une de ces deux expressions :
- une figure de proue : meneur, fer de lance, locomotive. En référence, dans la Marine à voile, à la statue qui trônait en haut de l'étrave, à l'avant du navire, symbolisant
le nom ou la fonction du bateau et qui était, bien sûr, toujours en avance sur le reste du bateau :)
- avoir le vent en poupe : être sur un segment porteur, avancer de manière rapide. En référence, toujours dans la Marine à voile, au vent arrière qui donne aux voiles un maximum de portance, donc de vitesse. Le vent soufflait depuis l'arrière du navire : la poupe :)
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Très bonne méthode !

Et pour bâbord et tribord :
Batterie, bâbord à gauche, tribord à droite.

a écrit : J'aurais pensé que le paquebot fût moins résistant que le HMS. C’est une question de masse plutôt que de résistance des materiaux. La masse d’un paquebot, c’est au moins 10 fois celle d’un croiseur. Et l’énergie dégagée par la collision est au carré de la vitesse. Donc pour peu que le croiseur soit a l’arrêt, que la vitesse du paquebot soit a 20 noeuds (genre je suis le plus gros je ne vais pas ralentir devant ce minus), que le choc soit plein travers, on peut comprendre que le navire soit quasiment cisaillé avec sans doute incendie immédiat.

a écrit : Très bonne méthode !

Et pour bâbord et tribord :
Batterie, bâbord à gauche, tribord à droite.
Bâbord, le bord ou le cœur bat =côté gauche. Donc tribord =droite

a écrit : Petit moyen mnémotechnique pour savoir si on parle de la proue ou de la poupe, il suffit de retenir une de ces deux expressions :
- une figure de proue : meneur, fer de lance, locomotive. En référence, dans la Marine à voile, à la statue qui trônait en haut de l'étrave, à l'avant du navire, symbolisant
le nom ou la fonction du bateau et qui était, bien sûr, toujours en avance sur le reste du bateau :)
- avoir le vent en poupe : être sur un segment porteur, avancer de manière rapide. En référence, toujours dans la Marine à voile, au vent arrière qui donne aux voiles un maximum de portance, donc de vitesse. Le vent soufflait depuis l'arrière du navire : la poupe :)
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Bon moyen mnémotechnique en effet. Par contre je reviens sur ce que tu dis sur le vent en poupe.
Ce n'est pas le vent arrière qui donne le maximum de vitesse, celui-ci permet au mieux au navire d'aller à la vitesse du vent.
Alors qu'avec une autre allure portante (allure = orientation du bateau par rapport au vent), au largue (de biais arrière), la vitesse du navire peut être maximale et dépasser celle du vent.

a écrit : Pourquoi cet accent circonflexe sur coule dans le titre ??? Pourquoi cet absence de titre sur l'application mobile Android ?

a écrit : Très bonne méthode !

Et pour bâbord et tribord :
Batterie, bâbord à gauche, tribord à droite.
Moyen mnémotechnique pour ne plus confondre sa droite de sa gauche :
Tendre ses bras et ses doigts devant soi. La main droite est celle où le pouce est à gauche... ^^

a écrit : Bon moyen mnémotechnique en effet. Par contre je reviens sur ce que tu dis sur le vent en poupe.
Ce n'est pas le vent arrière qui donne le maximum de vitesse, celui-ci permet au mieux au navire d'aller à la vitesse du vent.
Alors qu'avec une autre allure portante (allure = orientation du b
ateau par rapport au vent), au largue (de biais arrière), la vitesse du navire peut être maximale et dépasser celle du vent. Afficher tout
La forme de la voile se comporte comme une aile d'avion et créé une portance tirant le bateaux en plus d'être poussé ?

a écrit : Bon moyen mnémotechnique en effet. Par contre je reviens sur ce que tu dis sur le vent en poupe.
Ce n'est pas le vent arrière qui donne le maximum de vitesse, celui-ci permet au mieux au navire d'aller à la vitesse du vent.
Alors qu'avec une autre allure portante (allure = orientation du b
ateau par rapport au vent), au largue (de biais arrière), la vitesse du navire peut être maximale et dépasser celle du vent. Afficher tout
Tu as raison en partie. Tout dépend du type de voilure du bateau et je n'ai pas souhaité alourdir le moyen mnémotechnique... :)
Le vent arrière est l'allure qui optimise l'utilisation d'un spi, voile inconnue des grands voiliers (trois mâts et plus) qui, eux ont effectivement une meilleure portance/vitesse en grand largue ou largue :).

a écrit : Très bonne méthode !

Et pour bâbord et tribord :
Batterie, bâbord à gauche, tribord à droite.
Sinon, a l'origine, le mot tribord vient du hollandais stier, qui signifie gouvernail, et qui était placé un peu à droite sur leur bateau : stierbord (le coté gouvernail) qui a donné tribord, parce que la prononciation du hollandais.... Et quand on avait le gouvernail en main, on tournait le dos au coté gauche, le back bord, qui a donné babord. Source : un article RTL.

a écrit : Tu as raison en partie. Tout dépend du type de voilure du bateau et je n'ai pas souhaité alourdir le moyen mnémotechnique... :)
Le vent arrière est l'allure qui optimise l'utilisation d'un spi, voile inconnue des grands voiliers (trois mâts et plus) qui, eux ont effectivement une meilleure por
tance/vitesse en grand largue ou largue :). Afficher tout
Tu as sans doute raison. Mais je ne voulais pas compliquer la petite information apportée en parlant des différents gréements.
Mais je ne sais pas s'il existe des voiliers équipés seulement d'un spi. Dans le cas contraire j'imagine qu'ils trouveront leur vitesse maximale avec une autre voile en largue, et non pas en vent arrière avec le spi. Ce qui voudrait dire que tu n'as qu'en partie raison :)