Torakusu Yamaha lança la firme qui porte son nom avec le premier orgue conçu et fabriqué au Japon. Il démarra cette activité par hasard : alors qu'on lui avait confié un orgue d'école à réparer, il décida d'en construire un. Le premier modèle fut vivement critiqué, mais le second fut un succès.

Commentaires préférés (3)
C'est la raison pour laquelle l'emblème de Yamaha représente trois diapasons mêlés et disposés à 120° :)
Vous avez ici le résumé de l'histoire Yamaha, qui explique comment la société Yamaha s'est retrouvée à faire des motos.
www.yamaha-community.fr/1955-la-creation-de-yamaha
Bien vu, on lui a confié l'orgue par hasard... que c'était son métier !
Depuis tout petit garçon, Torakusu est passionné par les mécanismes et la technologie.
À 20 ans, il s'en va étudier l'horlogerie à Nagasaki sous la direction d'un Anglais.
Ensuite, il se rendra à Osaka où il étudiera le matériel médical, il vit d'ailleurs à cette époque juste derrière un magasin de matériel médical.
À 35 ans, il décide d'aller vivre à Hamamatsu où il devient réparateur de matériel médical, mais ne réussit pas à en vivre. Il sert donc aussi de chauffeur au directeur de l’hôpital local et surtout il répare des montres, et même des jouets pour arrondir ses fins de mois.
Hamamatsu est une petite ville, il y est connu comme le gars qui sait tout réparer.
Voilà pourquoi le directeur de l'école du coin lui amène l'orgue.
C'est le directeur de l'hôpital qui lui donnera les fonds nécessaires à la fabrication de l'orgue. Une fois fini, le premier orgue fabriqué au Japon est présenté à l'université de musique de Tokyo.
Apparemment, fin XIXe, transporter un orgue sur 250 km, sans véhicule à moteur, cétait déjà en soi épique.
Arrivé là-bas, on lui dit qu'il est mal foutu. Il reste donc un mois à l'université de Tokyo pour assister à différents cours sur la musique, pour mieux la comprendre en somme.
Il retourne à Hamamatsu, fabrique un second orgue, le représente à nouveau et on lui dit alors qu'il est "aussi bien que ceux fabriqués à l'étranger".
Tous les commentaires (10)
C'est la raison pour laquelle l'emblème de Yamaha représente trois diapasons mêlés et disposés à 120° :)
... fondée en 1899 ...
C'étaient pas des orgues électroniques à l'époque, mais des instruments à vent.
C'est étonnant de confier une réparation à quelqu'un n'ayant presque pas d'expérience, surtout pour un usage devant un public. Connaissait-il bien ces instruments, avait-il déjà travaillé avec d'autres instruments, ou une expérience sur une méthode de fabrication similaire (tubes métalliques), ou y avait-il une "pénurie" de gens expérimentés dans ce secteur, etc ?
Je me méfie quand même du terme "par hasard", ou alors ce hasard est partiel comme souvent. Même sans expérience, il faut quand même un peu d'investissement et d'intérêt pour la question afin de transformer l'essai.
Vous avez ici le résumé de l'histoire Yamaha, qui explique comment la société Yamaha s'est retrouvée à faire des motos.
www.yamaha-community.fr/1955-la-creation-de-yamaha
Bien vu, on lui a confié l'orgue par hasard... que c'était son métier !
Depuis tout petit garçon, Torakusu est passionné par les mécanismes et la technologie.
À 20 ans, il s'en va étudier l'horlogerie à Nagasaki sous la direction d'un Anglais.
Ensuite, il se rendra à Osaka où il étudiera le matériel médical, il vit d'ailleurs à cette époque juste derrière un magasin de matériel médical.
À 35 ans, il décide d'aller vivre à Hamamatsu où il devient réparateur de matériel médical, mais ne réussit pas à en vivre. Il sert donc aussi de chauffeur au directeur de l’hôpital local et surtout il répare des montres, et même des jouets pour arrondir ses fins de mois.
Hamamatsu est une petite ville, il y est connu comme le gars qui sait tout réparer.
Voilà pourquoi le directeur de l'école du coin lui amène l'orgue.
C'est le directeur de l'hôpital qui lui donnera les fonds nécessaires à la fabrication de l'orgue. Une fois fini, le premier orgue fabriqué au Japon est présenté à l'université de musique de Tokyo.
Apparemment, fin XIXe, transporter un orgue sur 250 km, sans véhicule à moteur, cétait déjà en soi épique.
Arrivé là-bas, on lui dit qu'il est mal foutu. Il reste donc un mois à l'université de Tokyo pour assister à différents cours sur la musique, pour mieux la comprendre en somme.
Il retourne à Hamamatsu, fabrique un second orgue, le représente à nouveau et on lui dit alors qu'il est "aussi bien que ceux fabriqués à l'étranger".
On a bien confié la restauration d'une oeuvre d'art "par hasard" en Espagne, avec le succès qu'on lui connait:
www.liberation.fr/planete/2013/08/21/la-restauratrice-maladroite-d-une-peinture-du-christ-touchera-des-droits-d-auteur_926059/
Il ne s'agissait pas non plus de restaurer un instrument de collection. Il s'agissait simplement d'un appareil en panne qu'on a donné à réparer à un bricoleur. On aurait aussi bien pu lui donner à réparer une tondeuse à gazon et on aurait peut-être maintenant des tondeuses à gazon de marque Yamaha ! C'est ça la beauté du hasard !
J'adore l'interprétation des "spécialistes" du travail de Cécilia Gimenez, octogénaire, alors qu'elle voulait juste restaurer la peinture... ^^
Non, les tondeuses, c'est plutôt Honda !!!... ;)