Lflfelf a écrit : On ne parlait pas de qualité mais de quelqu'un qui trouvait que ces pizzas étaient prétendûment "infectes". Et le fait qu'elles ne soient pas au goût de tout le monde n'exclut pas qu'elles soient de qualité.

Pour tenir compte des goûts variés des clients, une pizzeria près de chez moi propose la pâte en deux versions à préciser à la commande, donc selon que l'on préfère la fine ou l'épaisse, chacun y trouvera son bonheur (et surtout si on est, en plus, amateur de contrepèteries !). Ca évite que ceux qui préfèrent la pâte fine et croustillante trouvent la pâte "infecte" quand elle est trop molle et que ceux qui prèfèrent une pâte épaisse, levée et moelleuse trouvent qu'elle ressemble à "du vrai carton" si elle est trop fine à leur goût...

Et pour ceux qui préfèrent beaucoup de garniture au point que la pizza ressemble à une tarte salée de près de 5 cm d'épaisseur, il faut aller chez Gino's East déguster une "Chicago style pizza" ! Mais, les amateurs de pizzas orthodoxes les trouveraient peut-être infectes... Afficher tout Ce que je voulais dire, c'est que les gens qui mangent les pizzas ne les trouves pas forcément bonne non plus, mais ne peuvent pas se payer lieux, ou peuvent les trouver bonnes pour des raisons conditionnées. Ou d'autres raisons que le goût ignore.

Être pauvre, par exemple, amene bien plus souvent à manger de l'infecte que d'être masochistes.

ianscmb a écrit : Ce que je voulais dire, c'est que les gens qui mangent les pizzas ne les trouves pas forcément bonne non plus, mais ne peuvent pas se payer lieux, ou peuvent les trouver bonnes pour des raisons conditionnées. Ou d'autres raisons que le goût ignore.

Être pauvre, par exemple, amene bien plus souvent à manger de l'infecte que d'être masochistes. Afficher tout Le plus difficile étant pour celles et ceux qui passent de aisés à pauvres.

Il y a aussi une notion de conditionnement, voir d'endoctrinement culinaire, à prendre en compte. Celles et ceux qui, dès leur plus tendre enfance, n'ont connu que des boîtes de conserve et autres produits transformés.
Les goûts sont forgés dès l'enfance. Ils deviennent la référence et il est difficile d'en changer.

J'ai comme exemple mon beau-fils, qui n'avait été habitué qu'à de tels plats (le travail de sa mère explique cela), qui à détesté les premières purées et frites faites maison ainsi que la plupart des légumes frais que je cuisinais. Alors qu'il les adorait sous forme congelés, en conserve ou déshydratés.
À force de persévérance, je sais qu'aujourd'hui il aurait du mal à revenir en arrière. Mais à quel coût... ;)