Vous ne pourrez jamais acheter de shahtoosh légalement. Cette écharpe hors de prix et rarissime est fabriquée avec de la laine d'antilope du Tibet, une espèce en voie d'extinction. La fabrication d'une seule écharpe nécessitant d'abattre au moins 3 animaux, le commerce du shahtoosh est interdit depuis 1979.
Commentaires préférés (3)
Parce que contrairement à un mouton ou à une chèvre, cet animal ne peut être domestiqué et ne se laisse pas tondre. Si il peut t'embrocher, il le fera.
D'ailleurs, même endormie au préalable, tondre une antilope qui vit au minimum à
3700 m d'altitude, c'est la condamner.
Gagnant gagnant gagnant. :)
Donc prenons le raisonnement inverse, c'est à dire le tiens : les gentils locaux sont experts en tout et savent mieux que tout le monde. On n'interdit donc pas la chasse de cette antilope.
En 1900, on comptait 1 million de spécimens, contre moins de 75 000 en 2000 avec 20 000 bêtes tuées chaque année.
Avec des prix allant de 5000 à 20 000 euros le châle, aucune raison d'arrêter de chasser cette poule aux œufs d'or. Mais comme pour la fable, quand nous arriverons au merveilleux chiffre de 0 bestiaux dans la nature... On fait quoi ?
Tu dédommages les locaux et chasseurs pour leur connerie abyssale de ne pas avoir réussi à s'autoréguler dans les prélèvements ? Tu fais quoi pour remonter une population à 0 ?
De plus, si tu avais lu ne serait-ce que une source, tu saurais que cette animal vit dans des zones difficiles d'accès avec très peu de présence humaine… donc elle n'a jamais constitué une source de revenu ou de nourriture de manière importante pour les locaux. C'est avec la mondialisation et l'explosion de la demande que sa chasse est devenue industrielle et menaçait sa survie.
On ne punit donc pas le pauvre petit local, mais les braconniers à la recherche d'animaux rapportant gros et ne se souciant pas grand chose du milieu naturel.
Les locaux chasse toujours traditionnellement cette bête malgré l'interdiction mais sa protection évite que sa chasse redevienne industrielle. On peut d'ailleurs saluer les efforts des pays pour sa protection, on en compterait à présent 300 000.
Une belle augmentation qui ne doit pas masquer que dans certaines zones sa présence est toujours en danger d'extinction.
Tous les commentaires (32)
Quelle horreur, je pense sincèrement que les gens qui en acheter à l'époque, n'avait aucune idée du prix à payer pour en avoir une....
Enfin, j'ai envie d y croire.
À la lecture de la première source wikipedia, on peut légalement en acheter si, et seulement si, l'écharpe date d'avant 1975.
Mais pourquoi est-il nécessaire de tuer l'antilope pour récupérer sa laine ?
J'ai mis duvet entre guillemet car je ne pense pas que ce soit le bon terme (j'ai lu aussi "sous-toison" mais je trouve ce terme que dans une source.
Si quelqu'un peut/veut corriger et/ou apporter des précisions.
Parce que contrairement à un mouton ou à une chèvre, cet animal ne peut être domestiqué et ne se laisse pas tondre. Si il peut t'embrocher, il le fera.
D'ailleurs, même endormie au préalable, tondre une antilope qui vit au minimum à
3700 m d'altitude, c'est la condamner.
Si l'espèce est déclarée en voie d'extinction, alors il faut prévoir des compensations pour ces populations
C'est facile de prendre des décisions de "gentilles licornes de bisounours" assis au chaud derrière son écran sans tenir compte des préoccupations sur place
En gros, la sauvegarde d'une espèce c'est un truc de bobo gâté loin des réalité.
Qu'importe si des érudits évoquent depuis des siècles le besoin d'équilibre dans un écosystème. C'est un truc de Bisounours. Ahah loool les idiots , ils veulent sauver les oiseaux. Mais quels citadins loin de toute réalité, sechons les sols au lance flamme ça c'est la réalité.
La réalité c'est qu'on est au centre d'une extinction massive alors je ne vois pas ce qu'il y aurait de plus nécessaire à faire que de tenter de l'enrayer. N'en déplaise à votre religion économique (à ce niveau de fanatisme ce n'est pas une opinion mais une croyance)
L'expression vendre père et mère... N'a jamais eu autant de sens que de nos jours.
(Inutile de répondre je ne lirai pas le sophisme je connais déjà la réponse)
Gagnant gagnant gagnant. :)
Il était une fois des moines tibétains qui utilisaient des peaux de tigre du Bengale pour leur tenue de cérémonie.
Un jour, des spécialistes animaliers sont venu leur dire que les tigres du Bengale étaient en voie de disparition, les moines ne le savaient pas, alors ils ont pris une décision.
Ils ont brûlé leurs tenues en peaux de tigre et juré de ne plus jamais en utiliser.
La morale de cette histoire? Quand on sait pas qu'on fait une connerie, beh on continue à la faire.
Donc prenons le raisonnement inverse, c'est à dire le tiens : les gentils locaux sont experts en tout et savent mieux que tout le monde. On n'interdit donc pas la chasse de cette antilope.
En 1900, on comptait 1 million de spécimens, contre moins de 75 000 en 2000 avec 20 000 bêtes tuées chaque année.
Avec des prix allant de 5000 à 20 000 euros le châle, aucune raison d'arrêter de chasser cette poule aux œufs d'or. Mais comme pour la fable, quand nous arriverons au merveilleux chiffre de 0 bestiaux dans la nature... On fait quoi ?
Tu dédommages les locaux et chasseurs pour leur connerie abyssale de ne pas avoir réussi à s'autoréguler dans les prélèvements ? Tu fais quoi pour remonter une population à 0 ?
De plus, si tu avais lu ne serait-ce que une source, tu saurais que cette animal vit dans des zones difficiles d'accès avec très peu de présence humaine… donc elle n'a jamais constitué une source de revenu ou de nourriture de manière importante pour les locaux. C'est avec la mondialisation et l'explosion de la demande que sa chasse est devenue industrielle et menaçait sa survie.
On ne punit donc pas le pauvre petit local, mais les braconniers à la recherche d'animaux rapportant gros et ne se souciant pas grand chose du milieu naturel.
Les locaux chasse toujours traditionnellement cette bête malgré l'interdiction mais sa protection évite que sa chasse redevienne industrielle. On peut d'ailleurs saluer les efforts des pays pour sa protection, on en compterait à présent 300 000.
Une belle augmentation qui ne doit pas masquer que dans certaines zones sa présence est toujours en danger d'extinction.
Si demain ton jardin pouvait accueillir une plate-forme pétrolière, je ne suis pas certain que tu cracherais sur plusieurs millions de de dollars.. je pense que tu prendrai ta part.
Nous avons les moyens de lutter contre le massacre d’animaux en voie de disparition, autant que de soutenir les populations qui en ont besoin.
Supprimez leurs source de nourriture et de revenus de ces populations , ok, mais acceuillez les personnellement chez vous quand elles auront décider de venir en France pour une vie meilleure.
(Je suis ingénieur en cybersecu d'où la possibilité de salaire)
Donc non
On est pas tous avide. J'ai à manger, des livres et un surf.
On parle d'une espèce vivant non pas dans le jardin des locaux mais dans des zones difficiles d'accès.
Dans le cas des populations tibétaines, Takamine41 a un peu raison en ce qu'il est nécessaire d'accompagner les locaux suite à une telle interdiction; d'ailleurs Nicostique a bien soulevé le problème dans le cas des braconniers en Afrique.
Il ne suffit pas de dire : "Interdisons aux tibétains de vendre du shahtoosh, ils vont très bien s'y faire car c'est bon pour la planète et puis de toutes façons, regardez-moi, je n'en vends pas et je vis très bien !", car cela entrainera à coup sûr du braconnage. La piste des belles idées et des grands appels à la moralité a déjà été essayée et visiblement, elle n'est pas assez efficace...
Si j'évoque les bobos, je pense à Nicolas H et ses 4x4 dont il avait besoin pour se rendre de chez lui (Haut de Seine) à son ministère de l'écologie (les ministres suivants ne font pas beaucoup mieux, mais ils sont plus discrets) ou de Yann Arthus qui survole des régions fragiles à coup d'escadrilles (plus d'un = escadrille), qui survend ses photos et prétend interdire à tous les autres curieux de se rendre sur place (c'est plus la peine, puisque lui il y est allé...YAKA acheter ses albums)
Quand à citer "des érudits, qui depuis des siècles..." est-ce que ça voudrait dire qu'on est tous trop cons pour comprendre ces élites?
Mais beaucoup n'ont besoin ni de grands maitres spirituels ni de guides infaillibles pour constater la déliquescence du monde dans lequel on vit, on peut avoir une opinion sans se référer en permanences à ceux qui savent... Et enquiquiner des tribus chinoises qui vivent à 4000m d'altitude dans l'Hymalaya, c'est pas du hous sol?
Le gouvernement chinois a su faire (wikipédia) :
"...Le braconnage dans les réserves nationales en Chine, pratiqué principalement pour la consommation de viande ou la confection de produits artisanaux, est difficile à contrôler car si la possession d'armes à feu est officiellement interdite en Chine depuis 1995, un certain nombre de minorités ethniques disposent d’armes à feu artisanales pour la chasse... ...Un article de juillet 2017 du "Quotidien du peuple" fait état de 200 000 têtes dans le seul Changtang, dont la superficie est de 298 000 km2 et une altitude moyenne de 5 000 mètres20. En avril 2021, le même quotidien rapporte les mots de Zhang Zhizhong, responsable du département de la protection de la vie sauvage du institut national des forêts et prairies faisant état d'une population dépassant les 300 000 individus et de la quasi-éradication du braconnage, qui était très actif dans les années 1990..."
Et je ne suis pas sûr que Pékin ait fait fusiller les récalcitrants
Ça sera super pour accompagner mes pantoufles en peau de bébé phoque !
Quand il s'agit de défendre le droit de flinguer une espèce en voie d'extinction, d'un coup les libéraux deviennent des Malcolm X.
Par contre quand il s'agissait de boycotter la WorldCup à Dubaï, de ne pas acheter de café ou de fruits espagnols (véritable massacre des droits du travail).
De ne pas profiter du Black friday ou juste ne pas commander Uber, d'un coup y'a plus personne.
C'est comme parler de pauvres chômeur pour la fermeture dune usine polluante mais militer à côté pour la réduction des droits des demandeurs d'emplois.
Parler de pauvres gens dans le besoin au bout du monde et applaudir à une loi sur l'immigration.
Le paradoxe démontre bien la mentalité derrière.
C'est vrai qu'avec l'avènement de l'humanité certaines espèces ont disparu et que l'être humain en est responsable, mais cela concerne surtout les grandes espèces dans les pays industrialisés.
Et on peut presque dire heureusement que certaines espèces ont disparu : imagine croiser un ours, ou un mammouth...
Après c'est vrai que pour certaines espèces c'est dommage et que parfois certains font n'importe quoi en sur-exploitant certaines espèces...
On a découvert 2 millions d'espèces, et on estime qu'il y en a entre 8 et 20 millions.
L'humanité est loin d'en avoir exterminé la moitié (ce qui qualifie une extinction massive).