La tōdōza, des personnes aveugles mais douées

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La tōdōza était une guilde japonaise composée uniquement de personnes aveugles de sexe masculin. Musiciens, conteurs, masseurs, acupuncteurs ils étaient connus pour être doués de leurs mains. Wa’ichi Sugiyama, considéré comme le père de l’acupuncture moderne faisait parti de cette guilde.

Mais c’était dans le prêt sur gage que cette guilde était la plus douée. Une guilde exclusivement féminine existait aussi sous le nom de gozeza.


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À noter que Chi se prononce tchi. Et un S se prononce SS (entre autre) (O"ss"aka et non O"z"aka pour Osaka)

La tōdōza était en effet une guilde japonaise unique en son genre, composée exclusivement de personnes aveugles, principalement des hommes. Ces membres exerçaient plusieurs métiers, souvent liés à des compétences tactiles et auditives exceptionnelles, tels que musiciens, conteurs, masseurs et acupuncteurs. Leur habileté à utiliser leurs mains avec une grande précision les distinguait particulièrement, ce qui leur donnait une réputation d'excellence dans ces domaines.

Le personnage de Wa’ichi Sugiyama, souvent désigné comme le père de l'acupuncture moderne au Japon, fait partie des figures les plus emblématiques de cette guilde. Aveugle lui-même, il a contribué à la formalisation et à la diffusion des techniques d'acupuncture qui sont encore pratiquées aujourd'hui.

Cependant, la tōdōza ne se limitait pas à ces activités traditionnelles. Elle jouait également un rôle important dans le prêt sur gage, où les membres aveugles géraient habilement les transactions financières. Leur capacité à se spécialiser dans ce domaine montre à quel point ils étaient organisés et influents au sein de la société japonaise de l'époque.

En parallèle, une guilde exclusivement féminine, appelée gozeza, existait aussi. Ces femmes aveugles, appelées goze, étaient principalement des musiciennes itinérantes qui se déplaçaient de village en village pour se produire. Elles étaient également très respectées pour leurs talents musicaux, notamment dans le chant et le jeu d'instruments comme le shamisen. Bien que moins impliquées dans les activités économiques telles que le prêt sur gage, les goze avaient un rôle essentiel dans la transmission culturelle à travers leurs performances.

En résumé, la tōdōza et la gozeza montrent comment les personnes aveugles ont su s’organiser en guildes spécialisées et respectées, occupant des niches importantes dans la société japonaise de l’époque.
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À noter que Chi se prononce tchi. Et un S se prononce SS (entre autre) (O"ss"aka et non O"z"aka pour Osaka)

J'ai du mal à visualiser (sans mauvais jeu de mots, pour une guilde de non-voyants) un conteur habile de ses mains... ou alors un conteur pour personnes malentendantes...

a écrit : J'ai du mal à visualiser (sans mauvais jeu de mots, pour une guilde de non-voyants) un conteur habile de ses mains... ou alors un conteur pour personnes malentendantes... Conteur d’histoire. C’est vrai que plus compliqué le prêteur sur gage, peut-être en espèces sonnantes?

La tōdōza était en effet une guilde japonaise unique en son genre, composée exclusivement de personnes aveugles, principalement des hommes. Ces membres exerçaient plusieurs métiers, souvent liés à des compétences tactiles et auditives exceptionnelles, tels que musiciens, conteurs, masseurs et acupuncteurs. Leur habileté à utiliser leurs mains avec une grande précision les distinguait particulièrement, ce qui leur donnait une réputation d'excellence dans ces domaines.

Le personnage de Wa’ichi Sugiyama, souvent désigné comme le père de l'acupuncture moderne au Japon, fait partie des figures les plus emblématiques de cette guilde. Aveugle lui-même, il a contribué à la formalisation et à la diffusion des techniques d'acupuncture qui sont encore pratiquées aujourd'hui.

Cependant, la tōdōza ne se limitait pas à ces activités traditionnelles. Elle jouait également un rôle important dans le prêt sur gage, où les membres aveugles géraient habilement les transactions financières. Leur capacité à se spécialiser dans ce domaine montre à quel point ils étaient organisés et influents au sein de la société japonaise de l'époque.

En parallèle, une guilde exclusivement féminine, appelée gozeza, existait aussi. Ces femmes aveugles, appelées goze, étaient principalement des musiciennes itinérantes qui se déplaçaient de village en village pour se produire. Elles étaient également très respectées pour leurs talents musicaux, notamment dans le chant et le jeu d'instruments comme le shamisen. Bien que moins impliquées dans les activités économiques telles que le prêt sur gage, les goze avaient un rôle essentiel dans la transmission culturelle à travers leurs performances.

En résumé, la tōdōza et la gozeza montrent comment les personnes aveugles ont su s’organiser en guildes spécialisées et respectées, occupant des niches importantes dans la société japonaise de l’époque.
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