La Bolivie est championne du monde des coups d’État. Depuis 1950, le pays a connu pas moins de 23 coups, dont 12 réussis et 11 manqués. Auparavant, le pays était aussi très instable, avec 190 révolutions, mutineries, putschs ou autres coups d’État depuis son indépendance en 1825.
Commentaires préférés (3)
Cela me fait penser à un reportage que j'avais vu sur un fabriquant de drapeaux français très réputé qui travaillait avec le monde entier. Et on lui avait demandé avec qui il travaillait le plus (Petit rappel: qui dit nouveau régime politique dit, bien souvent, nouveau drapeau...)
Réponse de l'industriel: "Principalement l'Afrique sub-saharienne et l'Amérique du Sud.
Quant à l'histoire plus récente, on a Jean Pierre LAVAUD qui propose cette analyse :
www.persee.fr/doc/carav_0008-0152_1985_num_44_1_2225
Dont le résumé pourrait être : on a des groupes diamétralement opposés qui coexistent dans ce pays et qui ont une forte tendance à se mobiliser politiquement et à s'organiser en milice sans qu'aucun ne parvienne à supplanter les autres de manière pérenne ou définitive. Ajoute à cela l'ingérence séculaire étasunienne et encore trois pôles régionaux majeurs que sont La Paz (capitale administrative et siège du gouvernement), Sucre (capitale constitutionnelle et judiciaire) et Santa Cruz (ville la plus peuplée et capitale économique) et tu obtiens cet état de fait : c'est compliqué la Bolivie.
Alors qu’il s’agit d’un fabricant français de drapeaux (du monde entier j’imagine).
Ok je chipote sur la syntaxe mais du coup le reste de ton commentaire en dépend. ;)
Tous les commentaires (11)
Y a t-il une raison à cette instabilité politique ?
Cela me fait penser à un reportage que j'avais vu sur un fabriquant de drapeaux français très réputé qui travaillait avec le monde entier. Et on lui avait demandé avec qui il travaillait le plus (Petit rappel: qui dit nouveau régime politique dit, bien souvent, nouveau drapeau...)
Réponse de l'industriel: "Principalement l'Afrique sub-saharienne et l'Amérique du Sud.
Quant à l'histoire plus récente, on a Jean Pierre LAVAUD qui propose cette analyse :
www.persee.fr/doc/carav_0008-0152_1985_num_44_1_2225
Dont le résumé pourrait être : on a des groupes diamétralement opposés qui coexistent dans ce pays et qui ont une forte tendance à se mobiliser politiquement et à s'organiser en milice sans qu'aucun ne parvienne à supplanter les autres de manière pérenne ou définitive. Ajoute à cela l'ingérence séculaire étasunienne et encore trois pôles régionaux majeurs que sont La Paz (capitale administrative et siège du gouvernement), Sucre (capitale constitutionnelle et judiciaire) et Santa Cruz (ville la plus peuplée et capitale économique) et tu obtiens cet état de fait : c'est compliqué la Bolivie.
Alors qu’il s’agit d’un fabricant français de drapeaux (du monde entier j’imagine).
Ok je chipote sur la syntaxe mais du coup le reste de ton commentaire en dépend. ;)
"Qu'est-ce qu'un fleuve sans sa source ?
Qu'est-ce qu'un peuple son passé" ?