L'éruption d'un volcan donnera l'invention du vélo

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Éruption du Tambora=>Draisienne=>Bicyclette=>Accès aux communes avoisinantes plus simple => Rencontres facilitées=> Baisse du degré de consanguinité.

Cette éruption a donc étée donc une aubaine pour la diminution des maladies telles que les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques et l´insuffisance rénale chronique… ou pas.

Trois diabétiques dans ma famille, y compris moi.. mes ancêtres n’avaient probablement pas de vélos.

C'est quoi la probabilité que cette anecdote soit publiée le jours où je viens de visiter l'Expo sur l'histoire du vélo a Paris au pavillon de l'arsenal.

C'est gratuit. Vous pouvez y aller jusqu'à la fin du mois.
Pas mal et rapide à faire : c'est pas une exceptionnelle expo mais on peut y voir le vélo amélioré par Clement Ader ( oui, oui, lui avant de s'intéresser au vol!)
Il était apparemment obnubilé par le vélo qu'il a amélioré : le 1er à ajouter des cale-pieds, utiliser un cadre tubulaire pour la légèreté et une bande de caoutchouc sur les roues pour améliorer le confort.

Même si l'éruption eut lieu en avril 1915, c'est en 1816, qu'eut lieu cette "année sans été".
Étant une éruption plinienne, la majorité des composés émis, sont montés jusqu'à la stratosphère (40 kilomètres), avant de commencer à
s'étaler de forme non uniforme, en un voile d'aérosols, principalement dans l'hémisphère nord.
Ce sont l'Est des États-Unis, le sud et l'Est de la Chine, ainsi que l'Europe de l'Ouest, qui en seront les zones les plus affectées, durant les trois années suivantes (1816-18).
En France, la température moyenne chutera de 3 degrés, menant a un Climat pluvieux et des températures dignes de la fin d'une période glaciaire !
Les millions de tonnes de composés émis par cette eruption ayant duré 10 jours, vont créer un voile bloquant une partie du rayonnement solaire, ...conduisant à une moindre photosynthèse de la végétation, et donc des récoltes. Par ailleurs, les pluies sont trop abondantes, les amenuisant encore plus... quand elles ne mènent pas à la pourriture sur pied de celles-ci.
Le prix du boisseau de blé double, et il n'est pas rare que les magasins de négociants ou de transporteurs soient attaqués par des populations affamées.
En Allemagne, les Autorités arrivent à faire venir du blé de Russie, car le voile est totalement absent et les récoltes régulières. En contrepartie des populations Allemandes émigrent vers l'Est. 1816 est appelée "l'année du mendiant", chez nos voisins...
Le Royaume-Uni arrive péniblement à passer le cap, en mobilisant sa flottille marchande apportant des aliments depuis les colonies Britanniques.

Plus à l'Ouest, l'Est des Etats-Unis et le Canada, connurent également une "année sans été". Il neige dans le Maine, au mois de Juin, et nos amis Québécois voient jusqu'à 30 centimètres de neige sur leurs terres. Comme les récoltes diminuent jusqu'à 90% par rapport à l'année précédente, les populations se tournent vers les ressources halieutiques. Les marins pêchent tout ce qui est possible, dont les maquereaux qui ne semblent pas voir leur cycle grandement affecté. 1816 prend alors (entre autres noms), de celui de "année du maquereau" dans l'histoire américaine.

En Extrême-Orient, et dès la fin 1815, le Sud de la Chine connaît une mauvaise récolte de riz. En manque d'argent, les paysans Chinois se mettent donc à planter du pavot (culture qui supporte mieux la descente des températures) et de vendre cette récolte... Ceci conduira à la création d'un marché de l'opium, qui s'installera pour des décennies et mènera même aux Guerres homonymes (1839. 1856).
En Inde, les récoltes seront tout autant mauvaises pendant trois années, de par une perturbation des moussons. Il est estimé qu'en 1818, ceci mènera à une nouvelle variante du Choléra, qui s'étendra ensuite en Chine et au Japon, et même jusqu'en Perse, provoquant des centaines de milliers de morts. Les épidémies arrivent ensuite par vagues successives via le bassin Méditerranéen, jusqu'en Europe.


Tous les commentaires (13)

Éruption du Tambora=>Draisienne=>Bicyclette=>Accès aux communes avoisinantes plus simple => Rencontres facilitées=> Baisse du degré de consanguinité.

Cette éruption a donc étée donc une aubaine pour la diminution des maladies telles que les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques et l´insuffisance rénale chronique… ou pas.

Trois diabétiques dans ma famille, y compris moi.. mes ancêtres n’avaient probablement pas de vélos.

a écrit : Éruption du Tambora=>Draisienne=>Bicyclette=>Accès aux communes avoisinantes plus simple => Rencontres facilitées=> Baisse du degré de consanguinité.

Cette éruption a donc étée donc une aubaine pour la diminution des maladies telles que les cancers, le diabète, les maladies cardiovasculaires
, les maladies respiratoires chroniques et l´insuffisance rénale chronique… ou pas.

Trois diabétiques dans ma famille, y compris moi.. mes ancêtres n’avaient probablement pas de vélos.
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Avoir un parent diabétique est un gros facteur de risque pour le diabète de type 2. On parle de 40% de chance (risque) de transmission avec un seul parent atteint !

C'est quoi la probabilité que cette anecdote soit publiée le jours où je viens de visiter l'Expo sur l'histoire du vélo a Paris au pavillon de l'arsenal.

C'est gratuit. Vous pouvez y aller jusqu'à la fin du mois.
Pas mal et rapide à faire : c'est pas une exceptionnelle expo mais on peut y voir le vélo amélioré par Clement Ader ( oui, oui, lui avant de s'intéresser au vol!)
Il était apparemment obnubilé par le vélo qu'il a amélioré : le 1er à ajouter des cale-pieds, utiliser un cadre tubulaire pour la légèreté et une bande de caoutchouc sur les roues pour améliorer le confort.

a écrit : Avoir un parent diabétique est un gros facteur de risque pour le diabète de type 2. On parle de 40% de chance (risque) de transmission avec un seul parent atteint ! Le diabète de type 2 (diminution de la sécrétion d’insuline) peut être héréditaire mais c’est surtout l’hygiène de vie qui est le facteur le plus aggravant.
Le diabète de type 1 (absence de sécrétion d’insuline) est une maladie auto-immune, je pense que tu voulais citer celui-ci.

Afin de ne pas s’écarter du sujet:
"Futur diabétique de type 2, tes ancêtres avaient probablement un vélo ce qui leur a donner l’occasion de forniquer dans le village voisin au lieu de se taper une cousine du 3eme degré du même quartier , raison pour laquelle tu n’es pas atteint du diabète de type 1 alors, une fois de plus, le vélo peut te sauver, bouge ton derrière et sort le du garage ;-)"

a écrit : Le diabète de type 2 (diminution de la sécrétion d’insuline) peut être héréditaire mais c’est surtout l’hygiène de vie qui est le facteur le plus aggravant.
Le diabète de type 1 (absence de sécrétion d’insuline) est une maladie auto-immune, je pense que tu voulais citer celui-ci.

Afin de ne pas s’éca
rter du sujet:
"Futur diabétique de type 2, tes ancêtres avaient probablement un vélo ce qui leur a donner l’occasion de forniquer dans le village voisin au lieu de se taper une cousine du 3eme degré du même quartier , raison pour laquelle tu n’es pas atteint du diabète de type 1 alors, une fois de plus, le vélo peut te sauver, bouge ton derrière et sort le du garage ;-)"
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Intuitivement j'aurais dit comme toi. Mais j'avais regardé sur le site diabete.fr, qui affirme le contraire, et dont je te copie un extrait ci-dessous :

"Le poids de l’hérédité est plus ou moins important selon le type de diabète. Chez une personne ayant un diabète de type 2, le risque de transmission est de 40 % si un des deux parents est diabétique et s’élève à 70 % si les deux parents le sont. Plus rare pour les personnes ayant un diabète de type 1, le risque est beaucoup moins élevé. Il est estimé à 8 % si le père est diabétique, 4 % si c’est le cas de la mère et 30 % si les deux sont atteints."

On parle bien là d'un facteur de risque, d'une prédisposition génétique. D'autres facteurs de risque, environnementaux, comme la sédentarité et une mauvaise alimentation, jouent également un rôle important dans le développement du diabète de type 2.

Même si l'éruption eut lieu en avril 1915, c'est en 1816, qu'eut lieu cette "année sans été".
Étant une éruption plinienne, la majorité des composés émis, sont montés jusqu'à la stratosphère (40 kilomètres), avant de commencer à
s'étaler de forme non uniforme, en un voile d'aérosols, principalement dans l'hémisphère nord.
Ce sont l'Est des États-Unis, le sud et l'Est de la Chine, ainsi que l'Europe de l'Ouest, qui en seront les zones les plus affectées, durant les trois années suivantes (1816-18).
En France, la température moyenne chutera de 3 degrés, menant a un Climat pluvieux et des températures dignes de la fin d'une période glaciaire !
Les millions de tonnes de composés émis par cette eruption ayant duré 10 jours, vont créer un voile bloquant une partie du rayonnement solaire, ...conduisant à une moindre photosynthèse de la végétation, et donc des récoltes. Par ailleurs, les pluies sont trop abondantes, les amenuisant encore plus... quand elles ne mènent pas à la pourriture sur pied de celles-ci.
Le prix du boisseau de blé double, et il n'est pas rare que les magasins de négociants ou de transporteurs soient attaqués par des populations affamées.
En Allemagne, les Autorités arrivent à faire venir du blé de Russie, car le voile est totalement absent et les récoltes régulières. En contrepartie des populations Allemandes émigrent vers l'Est. 1816 est appelée "l'année du mendiant", chez nos voisins...
Le Royaume-Uni arrive péniblement à passer le cap, en mobilisant sa flottille marchande apportant des aliments depuis les colonies Britanniques.

Plus à l'Ouest, l'Est des Etats-Unis et le Canada, connurent également une "année sans été". Il neige dans le Maine, au mois de Juin, et nos amis Québécois voient jusqu'à 30 centimètres de neige sur leurs terres. Comme les récoltes diminuent jusqu'à 90% par rapport à l'année précédente, les populations se tournent vers les ressources halieutiques. Les marins pêchent tout ce qui est possible, dont les maquereaux qui ne semblent pas voir leur cycle grandement affecté. 1816 prend alors (entre autres noms), de celui de "année du maquereau" dans l'histoire américaine.

En Extrême-Orient, et dès la fin 1815, le Sud de la Chine connaît une mauvaise récolte de riz. En manque d'argent, les paysans Chinois se mettent donc à planter du pavot (culture qui supporte mieux la descente des températures) et de vendre cette récolte... Ceci conduira à la création d'un marché de l'opium, qui s'installera pour des décennies et mènera même aux Guerres homonymes (1839. 1856).
En Inde, les récoltes seront tout autant mauvaises pendant trois années, de par une perturbation des moussons. Il est estimé qu'en 1818, ceci mènera à une nouvelle variante du Choléra, qui s'étendra ensuite en Chine et au Japon, et même jusqu'en Perse, provoquant des centaines de milliers de morts. Les épidémies arrivent ensuite par vagues successives via le bassin Méditerranéen, jusqu'en Europe.

a écrit : C'est quoi la probabilité que cette anecdote soit publiée le jours où je viens de visiter l'Expo sur l'histoire du vélo a Paris au pavillon de l'arsenal.

C'est gratuit. Vous pouvez y aller jusqu'à la fin du mois.
Pas mal et rapide à faire : c'est pas une exceptionne
lle expo mais on peut y voir le vélo amélioré par Clement Ader ( oui, oui, lui avant de s'intéresser au vol!)
Il était apparemment obnubilé par le vélo qu'il a amélioré : le 1er à ajouter des cale-pieds, utiliser un cadre tubulaire pour la légèreté et une bande de caoutchouc sur les roues pour améliorer le confort.
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L'histoire du vélo... La visite devait être rapide. Le vélo semble être le moyen de transport qui a le moins évolué si on le compare à d’autres comme le train, l’avion ou la voiture. Entre une locomotive à vapeur et un TGV, les différences sont frappantes, tout comme entre les premiers avions et un Airbus moderne, ou encore entre une voiture qui démarre à la manivelle et une Bugatti d’aujourd’hui.

En revanche, quand on regarde un vélo de la Première Guerre mondiale et un vélo moderne, les évolutions paraissent beaucoup plus subtiles. Oui, il y a eu des avancées sur les matériaux, le confort, et la légèreté, mais le principe reste quasiment inchangé : deux roues, un cadre, une chaîne. On a l’impression que le vélo a atteint très tôt une forme de perfection qui a limité les grandes révolutions techniques, contrairement aux autres moyens de transport.

a écrit : C'est quoi la probabilité que cette anecdote soit publiée le jours où je viens de visiter l'Expo sur l'histoire du vélo a Paris au pavillon de l'arsenal.

C'est gratuit. Vous pouvez y aller jusqu'à la fin du mois.
Pas mal et rapide à faire : c'est pas une exceptionne
lle expo mais on peut y voir le vélo amélioré par Clement Ader ( oui, oui, lui avant de s'intéresser au vol!)
Il était apparemment obnubilé par le vélo qu'il a amélioré : le 1er à ajouter des cale-pieds, utiliser un cadre tubulaire pour la légèreté et une bande de caoutchouc sur les roues pour améliorer le confort.
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Ader c'est pas celui qui a inventé la lampe?

a écrit : Ader c'est pas celui qui a inventé la lampe? Non, lui c'est Aladdin.
Un génie, moi j'te le dis.

:)

a écrit : Ader c'est pas celui qui a inventé la lampe? Le theatrophone, qui l'a rendu riche...

Après la règle du point Godwin, SCMB met en lumière et prouve scientifiquement le point diabète

a écrit : Non, lui c'est Aladdin.
Un génie, moi j'te le dis.

:)
Le lampaaadaire c’était moi….