La "Coutume de la Mer" était une règle tacite chez les marins qui autorisait le cannibalisme. En cas de désastre, si l'équipage mourrait de faim, il était autorisé à manger les cadavres des marins qui auraient succombé. Si personne n'était mort, on organisait une loterie pour savoir qui serait tué.
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Il était un petit naviiireuh, il était un petit naviiireuh...
La suite des paroles raconte la "coutume de la mer"
Ce qui est intéressant je trouve, c’est plutôt son abolition, fin 1800, et donc c’est à partir de ce moment il n’était plus légalement acceptable de sacrifier une personne du groupe pour sauver les autres (jusque là, c’était légal uniquement si le tirage au sort avait été honnête).
Le juge a estimé que tout le monde devait mourir plutôt que de sacrifier une personne.
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Il était un petit naviiireuh, il était un petit naviiireuh...
La suite des paroles raconte la "coutume de la mer"
Ha! le fameux "...on tiraza la courte-paille..." des CE1
avec ton copain qui te demande : c'est quoi "tiraza"?
C’est pas comme s’il n’y avait pas du poisson à foison dans la mer…
Ce qui est intéressant je trouve, c’est plutôt son abolition, fin 1800, et donc c’est à partir de ce moment il n’était plus légalement acceptable de sacrifier une personne du groupe pour sauver les autres (jusque là, c’était légal uniquement si le tirage au sort avait été honnête).
Le juge a estimé que tout le monde devait mourir plutôt que de sacrifier une personne.
À voir aussi : Au clair de la lune….
Et les autres pourront le manger.
Puis il y en aura un autre qui mourra avant les autres.
Et les autres pourront le manger.
J'ai d'abord cherché au nom d'Owen Coffin et aucune allusion sur la comptine n'y est mentionné.
fr.wikipedia.org/wiki/Owen_Coffin?wprov=sfla1
Puis j'ai cherché Il était un petit navire et, originellement, c'est toujours le capitaine qui se faisait manger. Ce n'est qu'à la moitié du XIXe que la chanson parle du plus jeune matelot.
Coïncidence ... ou pas ;)
fr.wikipedia.org/wiki/Il_%C3%A9tait_un_petit_navire?wprov=sfla1
« Si l’équipage mourrait » utilise le verbe mourir au conditionnel, comme s’il était écrit « si l’équipage serait mort ». Il aurait fallu écrire l’équivalent de « si l’équipage était mort » , donc ici « si l’équipage mourait »
Imparfait : il mourait (un seul r)
Conditionnel présent : il mourrait (deux r)
« Si j’aurais su je serais pas venu… » aurait dit P’tit Gibus dans la guerre des boutons.
Je ne parlais pas nécessairement du cannibalisme et de l’acte mais de la notion de sacrifice, et de ce moment de changement de mentalité dans la société.
Après, dans le cas des marins, on peut imaginer des situations hypothétiques qui demanderaient de conserver une force physique (écopage continu par exemple), qui feraient que l’embarcation serait déjà sous l’eau avant qu’un membre d’équipage ne décède de causes naturelles.
Il y a aussi l’histoire d’un père de famille qui, lors d’une famine, mangeait ses enfants pour leur conserver un père…
Deux anecdote pour le prix d’une grâce à toi.